Joseph Gasquet (général)
Joseph Gasquet, né le à Saint-Zacharie (Var), mort le à Saint-Maximin (Var), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pour les articles homonymes, voir Gasquet.
Joseph Gasquet | ||
Naissance | Saint-Zacharie (Var) |
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Décès | Saint-Maximin (Var) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1781 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat dans le régiment de Dauphiné-Infanterie. Le , il est élu capitaine dans le 1er bataillon de volontaires nationaux de son département, amalgamé plus tard dans la 165e demi-brigade d’infanterie. Envoyé en Italie dès le début de la guerre, il devient adjoint de l’adjudant-général Gardanne le 1er floréal an II () et il est blessé d’un coup de baïonnette au coup à la prise de la redoute de Sommor-Longa dans le comté de Nice. Gardanne étant devenu général, il prend les fonctions d’aide de camp le 10 brumaire an IV ().
Le 20 floréal an VI (), il embarque pour l’Égypte et durant cette campagne, il est blessé d’un coup de feu au côté droit à la bataille des Pyramides le 3 thermidor an VI () et une autre à la cuisse droite entre le fort Kamir et Boulaq. Il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire 1er ventôse an VIII (), grade confirmé le 15 thermidor an IX ().
De retour en France en brumaire en X (), il siège au tribunal spécial du département des Alpes-Maritimes et le 25 germinal an XI (), il se rend à la 11e division militaire. Affecté à la 27e division à Turin, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 15 pluviôse an XII () et officier du même ordre le 25 prairial an XII (). Le 29 floréal an XIII (), il passe chef d’état-major de sa division.
Le , il rejoint la Grande Armée, pour exercer les mêmes fonctions à la 2e division d’infanterie du 5e corps sous les ordres du général Gazan, avec laquelle il fait la campagne de 1807 en Prusse et au Portugal.
Le , il entre en Espagne et conserve ses fonctions jusqu’à la fin du siège de Badajoz, dont il a le commandement. Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . En 1811, il sert au 4e corps de l’armée d’Espagne et fin , après la bataille de Vitoria, où il fait preuve d’une grande bravoure, il suit la retraite de l’armée du midi sur Saint-Jean-Pied-de-Port et en juillet il en devient chef d’état-major général provisoire, sous les ordres du général Gazan. Il est créé baron de l’Empire le et le , il est blessé d’un coup de feu à la cuisse droite à l’affaire de Mousseroles près de Bayonne.
Le , il est nommé commandant d’armes sans emploi et il est promu général de brigade le . Le , le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis. Le , pendant les Cent-Jours, il est affecté à la 7e division de réserve de gardes nationales actives, attaché à l’armée des Alpes, qu’on rassemblait à Chambéry. Après les événements du mois de juin, de passage à Paris, il apprend qu’il est admis à la retraite en vertu d’une ordonnance du .
Il meurt le à Saint-Maximin.
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/1083/31 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean-Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 312.
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