Joseph Wresinski
Joseph Wresinski [en polonais Józef Wrzesiński] (Angers, - Suresnes, ) est un prêtre diocésain français, fondateur du mouvement des droits de l'homme ATD Quart Monde, initiateur de la lutte contre l'illettrisme.
Membre du Conseil économique, social et environnemental | |
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Décès |
(à 71 ans) Suresnes |
Nom de naissance |
Joseph Antoine Maurice Roland Wrzesinski |
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Écrivain, militant, homme politique, prêtre catholique (depuis le ) |
Religion | |
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Biographie
Enfance et jeunesse
Joseph Wresinski est né le dans un camp de réfugiés. Son père, Wladyslow (Ladislas) Wrzesinski est en effet ingénieur mécanicien polonais, arrivé à Paris en 1914. Porteur d'un passeport allemand, il veut être horloger en France mais ne trouve pas de travail[1]. Sa mère espagnole est hantée par la tâche de nourrir les siens dans une insécurité financière totale, dans un pays qui la traite en étrangère, en indigente, surtout après le retour de son mari en Pologne[1]. Au début de la Première Guerre mondiale, le couple Wresinski est interné avec leur premier enfant, Louis, d'abord au fort de Saumur, puis dans les locaux de l'ancien grand séminaire d'Angers, l'abbaye Saint-Serge (aujourd’hui lycée Joachim-du-Bellay), transformée en camp d'internement pour les étrangers suspects de collaboration avec l'ennemi. Sophie, le deuxième enfant du couple, y meurt en bas âge. Joseph naît en 1917 dans cette famille très pauvre. À l'issue de la guerre, elle trouve refuge dans une vieille forge désaffectée, 14, rue Saint-Jacques à Angers. Dès son jeune âge, Joseph est amené à subvenir aux besoins de la famille en gardant une chèvre, puis en servant la messe chez les religieuses du Bon Pasteur, en échange d'un bol de lait et de deux sous. À l'âge de 13 ans, il est embauché comme apprenti boulanger-pâtissier[2].
Sa formation l'amène à Nantes où, après avoir fréquenté pendant six mois les jeunesses communistes, il fait, par l'intermédiaire d'un camarade de travail, la connaissance de la JOC, la Jeunesse ouvrière chrétienne, fondée en Belgique par l'abbé Joseph Cardijn. Comme jociste, il prend part à des enquêtes sur les conditions d'existence, souvent terribles, des jeunes travailleurs. Peu de temps après, il décide de devenir prêtre et, à 17 ans, il reprend des études sur les bancs du petit séminaire de Beaupréau (Maine-et-Loire), avec des élèves qui ont cinq ans de moins que lui. La mobilisation générale, puis la guerre interrompent son parcours vers la prêtrise, et ce n'est qu'en qu'il rejoint le grand séminaire de Soissons, réfugié à Entrammes. Le choix du diocèse de Soissons, plutôt que celui d'Angers, sa ville natale, trouve son origine dans le fait que ses études sont prises en charge financièrement par une famille d'agriculteurs du Soissonnais dont une parente était religieuse au Bon Pasteur à Angers et connaissait la famille Wresinski depuis très longtemps. Il est ordonné prêtre le , à Soissons[3].
Prêtrise
Vicaire, puis curé dans des paroisses ouvrières (Tergnier) et rurales (Dhuizel), pendant dix ans, dans le département de l'Aisne, il ne cesse d'aller à la recherche des plus pauvres, des plus humiliés. Il passe quelques mois à la Mission de France, travaille dans les mines, contracte la tuberculose. En pèlerinage à Rome en 1950, il poursuit son voyage jusqu'en Sicile pour y découvrir notamment « l'enfer blanc », les mines de sel siciliennes.
Connaissant sa recherche, son évêque (Mgr Pierre Douillard), qui avait été curé à Angers, dans la paroisse de la famille Wresinski, lui propose alors en 1956 de rejoindre Château-de-France[4], une cité d'urgence qui ressemble à un bidonville, à Noisy-le-Grand en région parisienne. C'est là qu'il fondera le mouvement ATD Quart Monde[5]. Il a également créé le terme de « quart-monde ».
Château-de-France a été créée deux ans plus tôt, à l'initiative de l'abbé Pierre[4], pour reloger des familles hébergées, dans un premier temps, porte de Charenton à Paris. Elle est construite avec l'argent de la charité rassemblé lors du grand mouvement dit « de l'insurrection de la bonté » à la suite de son appel à la radio[6]. L'abbé Pierre a fait construire des cités d'urgence dont Château-de-France, laquelle ressemble à un bidonville car elle s'inspire du projet de l'architecte américain Martin Wagner : les bâtiments sont en forme de demi-bidon métallique[7]. Ces cités appelées à être provisoires se transformèrent progressivement, dans le meilleur des cas, en Centre de promotion familiale à Château-de-France ou en cités HLM. Le , Joseph Wresinski rejoint les 252 familles mal-logées à Château-de-France. Il y éprouve un véritable choc. « Ce jour-là, je suis entré dans le malheur », écrira-t-il plus tard.
- « J'ai été hanté par l'idée que jamais ces familles ne sortiraient de la misère aussi longtemps qu'elles ne seraient pas accueillies dans leur ensemble, en tant que peuple, là où débattaient les autres hommes. Je me suis promis que si je restais, je ferais en sorte que ces familles puissent gravir les marches du Vatican, de l'Élysée, de l'ONU… ».
Désormais, il consacrera toute son énergie à faire reconnaître ces personnes en quête de dignité, qui possèdent une pensée et une expérience uniques, indispensables à la société. Il engage un combat contre l'assistance et la charité qui dit-il « enfoncent les pauvres dans l'indignité »[8]. Il s'oppose à la soupe populaire et aux travailleurs sociaux, il propose aux familles de construire un jardin d'enfants et une bibliothèque. « Ce n'est pas tellement de nourriture, de vêtements qu'avaient besoin tous ces gens, mais de dignité, de ne plus dépendre du bon vouloir des autres. » Une chapelle Notre-dame-des-sans-logis-et-de-tout-le-monde, des ateliers pour les jeunes et les adultes, une laverie, un salon d'esthétique pour les femmes vont être réalisés peu à peu. Avec les familles du camp et quelques amis est créée une association qui prend l’appellation d'« Aide à toute détresse »[9] (ATD Quart Monde).
ATD Quart-Monde
Du camp Château-de-France à Noisy-le-Grand, le mouvement ATD Quart-Monde s'étend progressivement, des volontaires allant rejoindre d'autres lieux d'abandon de la région parisienne d'abord (La Campa, à La Courneuve ; les Francs-Moisins, à Saint-Denis) ; puis dans d'autres villes de France, d'Europe ainsi qu'aux États-Unis d'Amérique (New York, en 1964). À travers des voyages et l'entretien d'une longue et fidèle correspondance, le père Joseph Wresinski développe parallèlement un réseau d'amis à travers le monde, composé de personnes et de petites organisations engagées auprès des plus pauvres. « Que personne ne reste seul dans son engagement avec les très pauvres » était une de ses préoccupations. C'est dans cette perspective qu'il crée à la fin des années 1970 le Forum permanent sur l'extrême pauvreté dans le monde. C'est à la même époque qu'après plus de vingt ans de présence et d'action auprès des plus pauvres de l'Europe et de l'Amérique du Nord, des volontaires sont envoyés en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.
En 1977 Joseph Wresinski lance un défi : « [...] que dans dix ans, il n'y ait plus un seul illettré dans nos cités. Que tous aient un métier en mains. Que celui qui sait apprenne à celui qui ne sait pas. »
Dans le rapport moral du mouvement ATD quart monde, publié en 1978, il invente le mot « Illettrisme »[10]. Le mot est préféré à celui d'« analphabétisme », jugé péjoratif, et le mot « alphabétisation » est abandonné car utilisé pour les immigrés alors que le père Wresinski constate que les personnes rencontrées dans les cités et autres bidonvilles, et qui sont en difficulté avec la langue, sont souvent d'origine française et scolarisées en France.
À la fin des années 1980, il influence le Premier ministre Michel Rocard dans l'instauration du Revenu minimum d'insertion (RMI)[11].
Membre du Conseil économique et social de la République française à partir de 1979, Joseph Wresinski rédige un rapport aux répercussions sociales et politiques importantes à travers l'Europe et dans le monde. Intitulé « Grande pauvreté et précarité économique et sociale », ce rapport est adopté le . Quelques jours après, le , Joseph Wresinski prend la parole devant la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, à Genève, pour demander à cet organe de l'ONU de reconnaître l'extrême pauvreté comme une violation des droits de l'Homme.
Le de la même année, en inaugurant à Paris une dalle commémorative des victimes de la misère, scellée sur le parvis des droits de l'homme place du Trocadéro, il crée la Journée mondiale du refus de la misère, reconnue officiellement par les Nations unies comme Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté en décembre 1992, et célébrée chaque année le 17 octobre. Le texte gravé sur la dalle du Trocadéro affirme que : « Là où des êtres humains sont condamnés à vivre dans la misère, les droits humains sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
Quelques mois après, Joseph Wresinski meurt des suites d'une intervention chirurgicale. Ses funérailles sont célébrées en la cathédrale Notre-Dame de Paris sous la présidence du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris. Il est inhumé à Méry-sur-Oise (Val-d'Oise), sous la chapelle Notre-Dame-de-Tout-le-Monde, au cœur du centre international du Mouvement ATD Quart-Monde .
Reconnaissance
La cause de béatification, ouverte par le diocèse de Soissons le 19 mars 1997, a été clôturée au niveau diocésain le 27 mars 2003 et transmise à Rome. Le père Joseph Wresinski a reçu le titre de Serviteur de Dieu. Il a inspiré le téléfilm Joseph l'insoumis (2011).
La "Fondation Joseph Wresinski", abritée à l'Institut de France, s'emploie à faire connaître sa pensée, organise des colloques, favorise des publications ou des prises de paroles et elle soutient chaque année, par des bourses ou des subventions, des projets qui s'inscrivent dans le dessein du père Wresinski.
Dans les jardins du Trocadéro, une esplanade est nommée en sa mémoire à Paris.
Le , en présence de militants, volontaires, alliés et amis, Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde, aux côtés de Pascale Cotte-Morreton, adjointe au maire de Noisy-le-Grand et Claire Lanly, directrice générale d'Emmaüs Habitat inaugure la place Joseph Wresinski à l’endroit même où est né le mouvement ATD Quart Monde 62 ans plus tôt[12].
Publications
Œuvres (sélection)
- 1980 : Pologne, que deviennent tes sous-prolétaires ?, Pierrelaye
- 1983 : Les pauvres sont l'Église, entretiens avec Gilles Anouil, Paris, Centurion, 250 p.
- 1984 : Heureux vous les pauvres, Paris, Cana, 270 p.
- 1986 :
- Les pauvres, rencontre du vrai Dieu, Paris, Éditions Le Cerf, 2e édition 2005, 154 p.
- Paroles pour demain, Paris, Desclée de Brouwer, 144 p.
- 1987 : « Grande pauvreté et précarité économique et sociale », rapport présenté au nom du Conseil économique et social par M. J. Wresinski, Journal officiel de la République française,
- 1992-1994 : Écrits et paroles aux volontaires
- Tome 1, 1960-1967, Luxembourg-Paris, Éditions Saint-Paul - Quart Monde, 1992, 560 p.
- Tome 2, mars-, Luxembourg-Paris, Éditions Saint-Paul - Quart Monde, 1994, 148 p.
- 1993 : Vivre l'Évangile dans la famille, Éditions Quart Monde
- 1996 : « Échec à la misère », conférence faite à la Sorbonne le , Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers de Baillet), 84 p.
- 1998 : « Les plus pauvres révélateurs de l'indivisibilité des droits de l'homme », Paris, Éditions Quart Monde (texte paru dans « 1989, les Droits de l'homme en question », rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, Paris, La Documentation française, 1989
- 2004 : Culture et grande pauvreté, Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers Wresinski, anciennement Cahiers de Baillet)
- 2005 :
- Droits de Dieu, droits de l'homme Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers Wresinski)
- Telle est l'eucharistie, Paris, Éditions Le Cerf
- 2007 : Refuser la misère. Une pensée politique née de l'action, Paris, Éditions Le Cerf
- 2011: Les pauvres sont l'Église. Entretiens avec Gilles Anouil, Paris, Éditions Le Cerf. Nouvelle édition augmentée de notes et d'un glossaire des noms cités.
- 2014: Une pensée par jour. Joseph Wresinski, Paris, Médiaspaul, 365 citations choisies par Jean Tonglet.
Bibliographie
- Alwine de Vos van Steenwijk, Père Joseph, Paris, Éditions Quart Monde, 1990, 236 p; réédition Éditions de Cerf / Éditions Quart Monde, Paris, 2011.
- Alwine de Vos van Steenwijk, Le Père Joseph, un chemin d'unité pour tous les hommes, Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers de Baillet), 1992, 120 p.
- Eugène Notermans, Le père Joseph, la passion de l'autre, Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers de Baillet), 1992, 40 pp.
- Le Père Joseph Wresinski. Témoin des plus pauvres de tous les temps, Paris, Editions Quart Monde, Coll. "Racines", 1993.
- Jean-Claude Caillaux (dir.), Une spiritualité à partir du plus faible : le questionnement du Père Joseph Wresinski, actes du colloque de Chantilly (10-), Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers de Baillet), 1994, 156 p.
- Thierry Monfils, Le père Joseph Wresinski, fondateur du mouvement ATD Quart Monde : sacerdoce et amour des pauvres, Namur, Éditions Lessius (anciennement : Culture et Vérité), 1994, 260 p.
- Jean-Claude Caillaux, Nous verrons le soleil, Mesnil Saint-Loup, Éditions du Livre ouvert, 1995, 60 p.
- Une lumière contre l'intolérable : paroles du Père Joseph Wresinski, textes choisis par Jean-Claude Caillaux, Paris, Éditions de l'Atelier, 1995, 112 p. (dont 43 photos).
- Jésus, "Fils de Dieu fait homme de la misère", Séminaire Joseph Wresinski Huis de Heerlen, 10-, Baillet-en-France et Heerlen, Éditions Maison Joseph Wresinski et Joseph Wresinski Huis, 1999.
- Jean-Claude Caillaux, Joseph Wresinski : un défi pour la dignité de tous, Paris, Éditions Desclée de Brouwer, (Coll. Témoins d'humanité), 1999, 154 p.
- Marie-Pierre Carretier, La misère est un péché. Biographie de Joseph Wresinski, Paris, Éditions Robert Laffont, Coll. "Aider la vie", 2000, 320 p.
- Francine de La Gorce, Prier 15 jours avec le Père Joseph Wresinski, Montrouge, Éditions Nouvelle Cité, 2000, 128 p.
- Gérard Verkindère (dir.), Joseph Wresinski, acteur et prophète des pauvres : une voix(e) nouvelle d'humanité, Colloque international à l'Université catholique de l'Ouest, (10-), Angers, Éditions de l'UCO, 2004, 224 p.
- Le Père Joseph Wresinski : une vie, notre vie : extraits d'interviews (réimpression de l'édition de 1989), Paris, Éditions Quart monde, 2005, 35 p. et 4 p. de pl., 21 cm (la couverture porte en plus : « fondateur d'ATD Quart monde »), (ISBN 2-913046-39-8)
- Fabienne Waks, Joseph Wresinski, la pauvreté au corps à corps, Paris, Éditions Textuel, 2006, 112 p.
- Jean Lecuit, Jésus misérable : introduction à la christologie du Père Joseph Wresinski, Paris, Éditions Mame - Desclée (coll. Jésus et Jésus-Christ), 2006, 139 p.
- Francine de la Gorce, Debout face au malheur, Paris, Éditions Quart Monde (Cahiers Wresinski), 2006, 162 p.
- Jean-Claude Caillaux, Petite vie de Joseph Wresinski, Paris, Éditions Desclée de Brouwer, 2007, 154 p. (réédition du livre Joseph Wresinski : un défi pour la dignité de tous, paru en 1999 chez le même éditeur). Autre réédition en 2017, aux Éditions Artège, sous le titre Joseph Wresinski.
- Caroline Glorion, Non à la misère, Arles, Éditions Actes-Sud Junior, 2008.
- Marie-Hélène Dacos-Burgues, Agir avec Joseph Wresinski. L’engagement républicain du fondateur du Mouvement ATD Quart Monde, Lyon, Éditions chronique sociale, 2008, 320 p.
- Amaury Begasse de Dhaem, Théologie de la filiation et universalité du salut. L'anthropologie théologique de Joseph Wresinski, Paris, Éditions du Cerf (Coll. Cogitatio Fidei, 277), 2011, 628 p.
- Georges-Paul Cuny, L'homme qui déclara la guerre à la misère. Joseph Wresinski, le fondateur d'ATD Quart Monde, Préface de Michel Rocard, Paris, Éditions Albin Michel, 2014, 278 p.
- Thierry Monfils, Le père Joseph Wresinski. Sacerdoce et amour des pauvres, préface du cardinal roger Etchegaray et postface de Jean Vanier, Namur/Paris, Éditions Lessius (Coll. Donner raison. Théologie), 2017, 688 p.
- Bruno Tardieu et Jean Tonglet (dir.), Ce que la misère nous donne à repenser, avec Joseph Wresinski, Colloque de Cerisy (6-), Paris, Éditions Hermann, Coll. "Société", 2018, 558 p.
- Mireille Delmas-Marty et André Vauchez éd., "Quand les plus pauvres deviennent acteurs", Actes de la rencontre inter-académies organisée le à l'Institut de France, Paris, AIBL, 2019, 112 p. (sommaire sur le site de la librairie De Boccard).
- Étienne Grieu, Laure Blanchon et Jean-Claude Caillaux (dir.), A l'école du plus pauvre. Le projet théologique de Joseph Wresinski, Namur/Paris, Lumen Vitae (Coll. Théologies pratiques), 2019, 212 p.
- David Jousset, Bruno Tardieu et Jean Tonglet, "Les pauvres sont nos maîtres!". Apprendre de ceux qui résistent à la misère: le paradoxe Wresinski, Paris, Editions Hermann, 2019, 204 p.
- Gwennola Rimbaut, "Premiers pas avec Joseph Wresinski", Saumur, Saint-Léger Editions, 2020, 140 p.
Audiovisuel
- Caroline Glorion et Gérard Lemoine, 50 ans de combat contre la misère, , 52 min, coproduction Compagnie des Phares et Balises / CFRT, distribué en DVD par La Procure
- Père Joseph Wresinski, S'unir pour un monde sans misère, double CD audio, , réalisation CD Tempo
- Caroline Glorion, Joseph l'insoumis, , 90 min, une production Les Films de la Croisade - Iota Production en coproduction avec uFilm avec la participation de France Télévisions. Dans ce film de fiction, diffusé sur France 3 le à 20h35, Jacques Weber incarne le père Joseph Wresinski. ASIN: B00850RB0O
Notes et références
- Les Exclus de la solidarité, Editions SOS, , p. 270.
- Georges-Paul Cuny, L'homme qui déclara la guerre à la misère. Joseph Wresinski, le fondateur d'ATD Quart Monde, Albin Michel, , p. 163.
- Jean-Claude Caillaux, Une lumière contre l'intolérable. Paroles de Joseph Wresinski, Éditions de l'Atelier, , p. 7.
- « L'Abbé Pierre (1912-2007) et le père J. Wresinski (1917-1988) » [PDF], sur noisylegrand-tourisme.fr, (consulté le )
- « ATD Quart Monde : Wresinski, un père contre la misère », sur Le Zéphyr,
- En février 1954, le fondateur d'Emmaüs avait lancé sur les antennes de Radio-Luxembourg, cet appel qui deviendra célèbre sous le nom d'Appel de l'abbé Pierre.
- analyse critique de EMMAÜS Société Anonyme : notice
- Véronique Cauhapé, « TV : « Joseph l’insoumis », du Zola au XXe siècle », Le Monde, (lire en ligne)
- En 2009, le conseil d'administration du Mouvement International ATD Quart Monde a décidé de donner au sigle ATD un autre sens : Agir Tous pour la Dignité.
- L'illettrisme Mieux comprendre pour mieux agir, Marie-Thérèse Geffroy et Valérie Grasset-Morel, Les essentiels Milan, Éditions Milan 2005, (ISBN 2-7459-1847-8), page 5
- Le père Joseph Wresinski, inspirateur d'une Église proche des pauvres
- brastoin, « Noisy-le-Grand : Inauguration de la place Joseph-Wresinski », sur Association diocésaine de Saint-Denis-en-France, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Site officiel d'ATD Quart Monde
- Site officiel d'ATD Quart Monde France
- Site d'ATD Quart Monde en Belgique
- Site sur Joseph Wresinski, proposé par le Centre International Joseph Wresinski : textes en ligne dans plusieurs langues, colloque en 2008, etc.
- Le pauvre n'est pas racaille, site de Marie-Hélène Dacos sur le père Joseph Wresinski (citations de Joseph Wresinski)
- Site de l'Association des Amis du père Joseph Wresinski
- Le site de La Pierre d'Angle : section sur le père Joseph Wresinski
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