Joseph de Berset

Membre de la famille Berset, il est le fils de Joseph Berset et de Marie-Françoise Jacquine Foucault de la Bigottière. Son père était officier au régiment du Limousin, gouverneur d'Henrichemont.

Il entre au service en avril 1789 comme élève de la Marine[1]. Il participe à la campagne de Saint-Domingue sous les ordres de Louis Thomas Villaret de Joyeuse. Il revient en France à la fin de 1792. Il quitte la marine en octobre 1793 pour servir dans l'Armée catholique et royale de Vendée. Il participe avec son père à la campagne d'Henri de La Rochejaquelein.

Après la destruction de l'Armée catholique et royale de Vendée, ils ne rentrent en Vendée qu'en 1794, et s'attachent l'armée de François Athanase Charette de La Contrie, où Joseph de Berset entre comme aide-de-camp. Il gravit tous les échelons. Il est plusieurs fois blessé grièvement. Il est atteint de 13 coups de sabre le 27 février 1796, et laissé pour mort, et est nommé chef de division trois jours après.

En 1797, le Coup d'État du 18 fructidor an V le fait déporter avec son père, et son frère. Il est chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 5 juin 1797.

En 1815, il prend le commandement des royalistes armés du département de la Mayenne sous les ordres de Louis d'Andigné. Le 20 mars 1815, il fait crier lors du retour de Napoléon Ier VIVE LE ROI à toute la garde nationale de Laval. Il est nommé en 1816, grand prévôt du département de la Mayenne. Colonel en janvier 1818, il devient le 23 décembre 1818, lieutenant de Roi de la place de Boulogne-sur-Mer.

Il a laissé plusieurs commentaires à Urbain-René-Thomas Le Bouvier-Desmortiers pour sa Vie du général Charette, commandant en chef les armées catholiques et royales dans la Vendée et dans tous les pays insurgés en 1823. Il est chevalier de la Légion d'honneur le 20 août 1824.

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