Jouffray-Drillaud

Jouffray-Drillaud est un semencier français créé en 1967 de l'union des entreprises Jouffray et Drillaud. Son siège social est situé à Cissé en France. Son activité s'articule principalement autour des cultures fourragères[2] et des plantes de couverture de sol. Jouffray-Drillaud développe également des solutions pour la nutrition et la santé des végétaux comme les adjuvants de pulvérisation[3] ou le biocontrôle. Depuis un rachat intervenu en 2000, Jouffray-Drillaud est une filiale du groupe Terrena. Depuis le 29 mars 2021, Jouffray-drillaud et Terrena Semences ont fusionné[4] pour former l'entité Cérience.

Jouffray-Drillaud

Création 04-11-1969
Forme juridique Société anonyme
Siège social Cissé
 France
Direction Luc Saint-Bonnet
Activité Reproduction de plantes
Produits Semences fourragères, luzerne, maïs, lupin, couverts végétaux, enherbement vigne. Solutions de nutrition et santé végétale : adjuvants de pulvérisation, biocontrôle
Société mère Groupe Terrena
Effectif 170
Siren 301 073 631
SIREN 301073631[1]
TVA européenne FR30301073631
Site web jouffray-drillaud.com

Chiffre d'affaires 44 066 800 euros en 2017
Résultat net -412 900 euros en 2017 (perte)

Histoire

En 1967, l'Angevin Jean-Pierre Jouffray et le Deux-Sèvrien Jean Drillaud décident de fusionner leurs deux entreprises familiales spécialisées dans le négoce de semences fourragères. Cette fusion donne naissance à la société Jouffray-Drillaud qui s'installe à Poitiers en 1969. Cinq années plus tard, en 1974, l'entreprise installe ses locaux à Cissé, commune située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Poitiers. En 1982, c'est la création de Semunion Recherche qui marque le début de la sélection variétale Jouffray-Drillaud en graminées et légumineuses fourragères. Cette sélection s'appuie alors sur le GIE Verneuil/Semunion. En 1986, l'entreprise étend son activité aux gazons.1994 : création de la station de recherche à Saint-Sauvant (86). 1995 : création du GIE Grass. 1996 : création d'une seconde station de recherche située à la Vannelière (45). En 1998, Jouffray-Drillaud a acquis un savoir-faire reconnu[5] dans le domaine de la production de gazon. La coopérative Terrena rachète Jouffray-Drillaud en 2000. Devenue une filiale[6] du Groupe Terrena, la société Jouffray-Drillaud a fêté ses 50 ans[7] en 2017.

Chiffres clés (2017)

  • 2 stations R&D : Vienne-en-Val et Saint-Sauvant
  • 18 000 tonnes semences/an[7]
  • Production : 20 000 ha (France + international)[7]
  • Chiffre d'affaires : 44 M€Part du CA réalisée à l'international : 12 %[8],[9]

Activités

Sélection variétale

Jouffray-Drillaud est un semencier obtenteur. Depuis plus de 25 ans, l'entreprise s'investit dans le domaine de la sélection variétale, et plus particulièrement sur les marchés des cultures fourragères et des couverts végétaux (plantes de services).

Production de semences

Jouffray-Drillaud a développé son propre réseau de production de semences, qui concerne principalement les espèces destinées aux cultures fourragères et aux couverts végétaux. L'entreprise s'appuie sur un réseau d'agriculteurs multiplicateurs en France et à l'international.

Biocontrôle

Depuis 1999, Jouffray-Drillaud développe son activité NSV (Nutrition et Santé des Végétaux). Jouffray-Drillaud s'investit dans le développement de solution de biocontrôle[10]. En 2016, l'entreprise commercialise son premier produit de biocontrôle en viticulture : Messager[11]. Il s'agit d'un stimulateur de défenses naturelles contre le mildiou et oïdium.

Prestations industrielles

L'entreprise vend également des prestations industrielles.

Techno-semences

L'entreprise propose au travers de sa marque SAS (Solution Appliquée à la Semence), une gamme d'enrobages : éléments nutritifs, inoculum, mycorhize, etc. pour luzerne[12]. Reconnue sur le marché de la luzerne, cette technologie signée Jouffray-Drillaud a été adoptée par des semenciers concurrents comme RAGT[13] ou Mas Seeds[14] (anciennement Maïsadour semences). En 2018, Jouffray-Drillaud lance son Enrobage SAS Life[15] pour semences de luzerne. Il associe micronutrition, pré-inoculation et mycorhizes.

Outil d'Aide à la Décision (OAD)

Jouffray-Drillaud s'investit dans le développement d'outils d'aide à la décision. En 2017, Jouffray-Drillaud lance myChlorofiltre[16],[17], une application dédiée à la conduite des couverts végétaux d'interculture. Cette application permet d'estimer la biomasse d'un couvert végétal à partir de photos smartphone. En 2018, Jouffray-Drillaud lance le bouquet d'applications Grassman[18].

Notes et références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. « Jouffray-Drillaud soutient les légumineuses », sur La France Agricole (consulté le )
  3. « Adjuvants Jouffray-Drillaud investit pour asseoir sa position sur le marché », sur Terre-net (consulté le )
  4. « Cérience, l'agronome semencier Jouffray-Drillaud et Terrena Semences officialisent leur fusion », sur Terre-net (consulté le )
  5. Corinne Bensimon, « Pelouse au petit poil », Libération, publié le 12 mai 1998 (lire en ligne)
  6. « Semences et santé du végétal », sur terrena.fr (consulté le )
  7. « Jouffray-Drillaud : 50 ans semés de succès à Cissé », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  8. « Jouffray-Drillaud innove et exporte », sur www.en2mots.info, (consulté le )
  9. « https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/cisse/jouffray-drillaud-50-ans-semes-de-succes-a-cisse », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  10. « Qu'est-ce que le biocontrôle ? », sur agriculture.gouv.fr (consulté le )
  11. « Mode d'action du COS-OGA » [vidéo]
  12. Robin Vergonjeanne, « SAS Gold micronutrition et pré-inoculation des semences de luzerne », Web-agri, (lire en ligne)
  13. « RGT Dentelle : La luzerne du nord avec le tempérament du sud » [PDF], sur RAGT Semences
  14. Fiche technique de la luzerne Galaxie Max commercialisée par Mas Seeds : http://www.maisadour-semences.fr/pdf-varietes/bevlg--1489576132.pdf
  15. SAS Life au service de la longévité et de la productivité des luzernes, Jouffray-Drillaud, (lire en ligne)
  16. « Evaluer la valeur agronomique des couverts végétaux avec mychlorofiltre », Agriculture connectée magazine, (lire en ligne)
  17. « Outil d’aide à la décision MyChlorofiltre, une appli pour estimer la biomasse du couvert et sa restitution », sur Terre-net (consulté le )
  18. Raphaël Lecocq, « Grassman en store, fourrage en stock », Pleinchamp.com, (lire en ligne)

Liens externes

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