Julien Augustin Chasseloup de Chatillon

Julien Augustin Chasseloup de Chatillon est un militaire français né le à Angles-sur-l'Anglin et mort le à Rennes.

Julien Augustin Chasseloup de Chatillon
Naissance
Angles-sur-l'Anglin
Décès  39 ans)
Rennes
Origine Royaume de France
Allégeance Royaume de France
 Royaume de France
 République française
Grade Adjudant-général
Commandement Rennes
Conflits Guerres de la Révolution française
Autres fonctions Chef d'État-major de l'Armée de l'Ouest

Biographie

Julien Augustin Chasseloup de Chatillon est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Poitou dans la ville d'Angles-sur-l'Anglin, à qui elle a donné des notaires royaux dès le XVIIe siècle[1]. Il est le fils d'André Augustin Chasseloup de Chatillon, sénéchal de la ville et baronnie d'Angles et porte-manteau du roi en sa Grande Écurie, et d'Anne Gilette Massonneau de Prusse. Son père se remaria en 1775 à Anne Le Picard de Phélippeaux (cousine germaine du père d'Antoine Le Picard de Phélippeaux)[2]. Julien Augustin Chasseloup est le cousin germain de Saint André-Hubert Fournet et le parent du vicomte Charles Louis de Chasseloup de La Motte[3],[4],[5].

Il s'engage dans la garde nationale de Rochefort, puis au 1er bataillon de la Charente-Inférieure dont il est élu, le , quartier-maître trésorier. Il prend part aux campagnes de 1792 et 1793 avec l'Armée du Nord.

Chasseloup est promu adjudant-général chef de brigade le par les représentants du peuple en mission Treilhard et Bernier, est nommé à Dunkerque alors assiégé par les Anglais, puis est attaché à l'état-major du général Hoche, commandant en chef de l'Armée de la Moselle, dont, devenu très proche ami, il devient l'aide de camp.

Lorsque Hoche est nommé au commandement de l'expédition d'Oneille à l'Armée d'Italie, il le suit avec les mêmes fonctions en Italie.

Après que Hoche a été arrêté à Nice pour trahison, il reprend ses fonctions à l'Armée de la Moselle, mais se trouve à son tour mis en état d'arrestation le à Strasbourg sur ordre du représentant en mission Merlin de Thionville.

Remis en liberté le , il est rappelé au service en par le général Hoche pour remplir les fonctions de sous-chef d'état-major lors de l'expédition d'Irlande. Il continue à servir à l'état-major de Hoche dans l'armée de Sambre-et-Meuse jusqu'au décès de Hoche le . Il est alors employé aux Armées d'Allemagne, du Rhin et de Mayence.

Le , il reçoit l'ordre de se rendre à Brest pour y seconder le général Chérin dans les préparatifs d'une expédition maritime dont l'objectif est tenu secret.

Après avoir refusé, pour raison de santé, de partir pour l'Égypte en , il est nommé à l'Armée d'Angleterre, devenue peu de temps après Armée de l'Ouest, où il assume les fonctions de chef d'état-major et de commandant de la place de Rennes.

Publications

  • « Armée d'Angleterre. Place de Rennes en état de siège... Proclamation aux citoyens de la commune de Rennes. (Signé : l'adjudant-général commandant la place, Chasseloup. 12 brumaire an VIII.) ».

Notes et références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat , Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.202
  2. Gabriel Debien, « En Haut-Poitou défricheurs au travail XV-XVIIIe siècles », A. Colin, 1952
  3. Chasseloup de Chatillon et de la Mothe, dans : Gustave Chaix d'Est-Ange, « Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. X. Cha-Chu », 1911
  4. Albert Reverend, « Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 6 », H. Champion, 1906
  5. Henri Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Volume 2, Oudin, 1895

Bibliographie

  • Danielle Quintin, Bernard Quintin, « Dictionnaire des chefs de brigade, colonels et capitaines de vaisseau de: Bonaparte, premier consul », Éditions L'Harmattan, 2012 ;
  • Arthur Chuquet, « Quatre généraux de la révolution: Hoche & Desaix, Kléber & Marceaux: lettres et notes inédites suivies d'annexes historiques et biographiques, Volume 3 », Fontemoing et Cie., 1912.

Article connexe


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