Kayōkyoku
Le kayōkyoku (歌謡曲, littéralement « musique de chant de paroles ») est un genre de musique pop devenue une base moderne de la J-pop. The Japan Times décrit le kayōkyoku comme « un genre de pop japonais classique[1] » ou de « pop de l'ère Shōwa[2]. » Le kayōkyoku est un style musical japonais inspiré de la culture occidentale. La musique du genre est de ce fait extrêmement variée. Le kayōkyoku dans un sens, cependant, exclut la J-pop et le enka[3].
Date de création | |
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Origines stylistiques | |
Origines culturelles |
Années 1950 ; Japon |
Instruments typiques | |
Popularité |
Élevée dans les années 1950 et 1980 au Japon, avant de pratiquement disparaître dans les années 1990 au profit du enka et de la J-pop. |
Contrairement aux chanteurs de « J-pop » comme Keisuke Kuwata des Southern All Stars, les chanteurs du genre kayōkyoku ne font pas usage de l'anglais, mais préfèrent le japonais traditionnel, mais il y a des exceptions, comme la chanson Rock 'n' Roll Widow de la chanteuse Momoe Yamaguchi. Contrairement à la enka, le kayōkyoku ne se base pas non plus sur l'effort émotionnel pendant les chants[4]. De célèbres musiciens et groupes du genre kayōkyoku incluent : Kyu Sakamoto, The Peanuts, The Tigers, Candies, Pink Lady, Seiko Matsuda, Junko Sakurada, The Checkers et Onyanko Club[5].
Histoire
Le terme kayōkyoku désigne originellement le « lied » classique au Japon[6]. Cependant, la radio NHK commence à utiliser le terme comme alternatif pour désigner le genre ryūkōka aux alentours de 1927, puis pendant l'ère Showa (1935–1944)[6]. Néanmoins, certaines chansons populaires à cette époque sont progressivement effacées car elles rappellent avec douleur la Seconde Guerre mondiale[7].
Le kayokyoku, bien qu'associé au ryūkōka, se réfère également à un genre musical spécifique et unique du ryūkōka. Par exemple, Kenji Yamamoto (山本健治) explique que le genre populaire de l'ère Showa des années 1945 à 1954 était le ryūkōka et celle des années 1955 à 1964) était le kayōkyoku[8]. Frank Nagai, inspiré par le jazz, chante de nouvelles chansons intitulées Mood Kayō (ムード歌謡)[9]. Plus tard, la musique Mood Kayō devient l'une des plus populaires au Japon[10]. Le Mood Kayō est influencé par les musiques latines et de jazz[9].
En 1949, Hibari Misora, âgée de 12 ans à l'époque, enregistre sa première chanson, Kappa Boogie Woogie. Dans les années 1950, Misora, Chiemi Eri et Izumi Yukimura sont appelées Sannin Musume (lit. « les trois filles »). Hachiro Kasuga, Michiya Mihashi et Hideo Murata sont appelés « Les Trois corbeaux ». Dans les années 1950 et 1960, des groupes et musiciens de kayōkyoku gagnent en popularité en jouant sur des bases militaires américaines[11].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kayōkyoku » (voir la liste des auteurs).
- (en) « The Ventures: still rocking after 50 years », The Japan Times, (consulté le ).
- (ja) « Jazz icon Akiko Yano finds her electronic muse », The Japan Times, (consulté le ).
- (ja) « 「終着駅にて」で新たな引き出し/自信満ちる「ベネチアの雪」 » (version du 24 mai 2011 sur l'Internet Archive), Mainichi Shimbun, .
- (ja) « Special 2. Japanese popular music (final chapter) », Toshiba, (consulté le ).
- (ja) « 歌謡曲はどこへ 歌の記憶呼び覚ますうねり », Nippon Keizai Shimbun, (consulté le ).
- (ja) « Special 2. Japanese popular music (2) », Toshiba, (consulté le ).
- (ja) « NHK Kokumin Kayō: Singing Radio Kayō », Yumi Aikawa Official Website (consulté le ).
- (ja) « 雑感・戦後日本の世相と流行歌(29) », Asahi Broadcasting Corporation (consulté le ).
- (ja) « Special 2. Japanese popular music (4) », Toshiba, (consulté le ).
- (ja) « 昭和歌謡黄金時代 フランク永井と松尾和子 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), NHK (consulté le ).
- Martin, Ian, "'Golden age' of kayoukyoku holds lessons for modern J-pop", Japan Times, 26 mai 2011, p. 13.
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