Léon Penchinat
Léon Penchinat (1822-1889) est un avocat, homme politique et magistrat français.
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Premier président Cour d'appel de Montpellier | |
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Emmanuel Sigaudy (d) Paul Maillard (d) | |
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes | |
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François Gauger (d) | |
Président de l'Académie de Nîmes | |
Fernand Verdier (d) Noël Gouazé (d) | |
Conseiller général Canton de Vauvert | |
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Émile Guigou (d) Albin Nouguier (d) | |
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes | |
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Eugène Bolze (d) |
Naissance | |
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Décès |
(à 66 ans) |
Nom de naissance |
Henri Léon Penchinat |
Nationalité | |
Activités |
Membre de | |
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Distinction |
Biographie
Issu d’une famille protestante, fils d’un négociant[1], Henri Léon Penchinat naît le à Sommières[2]. Il suit des études de droit[2] et s’inscrit au barreau de Nîmes en 1844[1].
Après 1848, il est actif au sein du courant républicain, collaborant notamment au Républicain du Gard (aux côtés d'Aimé Lyon, Étienne Ducamp et Louis Laget[3]), et défendant des camarades de lutte poursuivis[2]. Après le coup d’État de 1851, qualifié de « chef du parti socialiste » aux « opinions démagogiques très prononcées »[4] mais accusé à tort, il est condamné par contumace à l'internement, peine commuée l'année suivante en surveillance[2]. Il n’est gracié que deux ans après[2].
En 1864, il participe à la création de la bibliothèque populaire de Nîmes[2]. Il est une première fois bâtonnier du barreau de Nîmes en 1864-66. Après 1870, on le retrouve parmi les animateurs de la Société de propagande républicaine[2]. Entre-temps, en 1868, il est élu à l’Académie du Gard[5], qui reprend son nom d’« Académie de Nîmes » quelques années après. Il la préside en 1879. Il est aussi initié au sein de la franc-maçonnerie[2].
Ami de Charles Renouvier, il est le parrain de sa revue La Critique philosophique, créée en 1872 : c’est lui qui en trouve le titre[6]. Il est alors un partisan de Léon Gambetta[6]. Il est aussi actif au sein de l’Église protestante[7].
Il est élu conseiller général du Gard pour le canton de Vauvert en 1877. Il préside la commission départementale entre 1881 et 1884. En 1885, il est candidat malheureux aux élections législatives[2].
De 1879 à 1880, il est bâtonnier pour la 2e fois. En 1881, il est bombardé premier président de la cour d’appel de Montpellier[8]. Il rejoint les rangs de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier en 1884[9]. Il est fait officier de la Légion d’honneur en 1885[1]. Il meurt en fonctions le [8].
Une rue de Sommières porte son nom.
Il est le beau-père de Victor Robert, qui sera à son tour bâtonnier[10].
Références
- « Cote LH/2090/57 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Huard 2009.
- Raymond Huard, La Conquête républicaine dans le Gard : les moments, les idées, les hommes (1830-1880), Uzès, Inclinaison, 2008, p. 19 (ISBN 978-2-916942-05-6).
- « Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851 », sur poursuivis-decembre-1851.fr (consulté le ).
- https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls
- Laurent Fedi, « Lien social et religion positiviste chez les penseurs de la Troisième République », Revue des sciences philosophiques et théologiques’’, no 1, t. 87, 2003, p. 127-151, n. 12 DOI:10.3917/rspt.871.0127
- Patrick Cabanel, Le Dieu de la République : aux sources protestantes de la laïcité (1860-1900), Paris, Presses universitaires de France, 2003, p. 89 (ISBN 2-86847-806-9).
- « Annuaire rétrospectif de la magistrature - Fiche », sur annuaire-magistrature.fr (consulté le ).
- « Henri - Léon Penchinat - Academie des sciences et lettres de Montpellier », sur ac-sciences-lettres-montpellier.fr (consulté le ).
- Dictionnaire biographique du Gard, op. cit., p. 553.
Annexes
Bibliographie
- « Penchinat (Henri-Léon) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733, lire en ligne), p. 490-492.
- Raymond Huard, « Penchinat Léon », dans Maitron, (lire en ligne).
Liens externes
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