L'Étranger

L'Étranger est le premier roman publié d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place dans la tétralogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui décrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Cette tétralogie comprend également l’essai Le Mythe de Sisyphe ainsi que les pièces de théâtre Caligula et Le Malentendu.

Pour les articles homonymes, voir L'Étranger (homonymie) et The Outsider.

L'Étranger

Auteur Albert Camus
Pays France
(Algérie française)
Genre Roman
Éditeur Éditions Gallimard
Collection Blanche
Date de parution
Illustrateur Nenniz
Nombre de pages 159

Le roman a été traduit en soixante-huit langues[1], c'est le troisième roman francophone le plus lu dans le monde, après Le Petit Prince de Saint-Exupéry et Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Verne[2]. Une adaptation cinématographique en a été réalisée par Luchino Visconti en 1967.

Incipit

La première phrase du roman (l'incipit) est l'une des plus célèbres de la littérature française contemporaine :

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »

Résumé

Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie française. Le roman est découpé en deux parties.

Au début de la première partie, Meursault reçoit un télégramme annonçant que sa mère, qu'il a placée à l’hospice de Marengo, vient de mourir. Il se rend en autocar à l’asile de vieillards, situé près d’Alger. Veillant la morte toute la nuit, il assiste le lendemain à la mise en bière et aux funérailles, sans avoir l'attitude attendue d’un fils endeuillé ; le protagoniste ne pleure pas, il ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.

Le lendemain de l'enterrement, Meursault décide d'aller nager à l'établissement de bains du port et y rencontre Marie, une dactylo qui avait travaillé dans la même entreprise que lui. Le soir, ils sortent voir un film de Fernandel au cinéma et passent le restant de la nuit ensemble. Le lendemain matin, son voisin, Raymond Sintès, proxénète notoire, lui demande de l'aider à écrire une lettre pour dénigrer sa maîtresse maure envers laquelle il s'est montré brutal ; il craint des représailles du frère de celle-ci. La semaine suivante, Raymond frappe et injurie sa maîtresse dans son appartement. La police intervient et convoque Raymond au commissariat. Celui-ci utilise Meursault comme témoin de moralité. En sortant, il invite Marie et lui à déjeuner le dimanche suivant à un cabanon au bord de la mer, qui appartient à un de ses amis, Masson. Lors de la journée, Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle. Il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il accepte volontiers l'idée.

Le dimanche midi, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage et croisent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Meursault, apprenant que Raymond est armé, lui demande de lui confier son revolver pour éviter un drame. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au visage d'un coup de couteau. Plus tard, Meursault, seul sur la plage, accablé de chaleur et de soleil, rencontre à nouveau l’un des Arabes, qui, à sa vue, sort un couteau. Aveuglé par la sueur, ébloui par le reflet du soleil sur la lame, Meursault tire de sa poche le revolver que Raymond lui a confié et tue l'Arabe d'une seule balle. Puis, sans raison apparente, il tire quatre autres coups sur le corps inerte.

Dans la seconde partie du roman, Meursault est arrêté et questionné. Ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal à l'aise. Il ne manifeste aucun regret, mais de l'ennui. Lors du procès, on l'interroge davantage sur son comportement lors de l'enterrement de sa mère que sur le meurtre. Meursault se sent exclu du procès. Il dit avoir commis son acte à cause du soleil, ce qui déclenche l'hilarité de l'audience. Le soleil provoqua, toujours selon Meursault, une distorsion de la vision semblable à une hallucination. La sentence tombe : il est condamné à la guillotine. L’aumônier visite Meursault pour qu'il se confie à Dieu dans ses derniers instants, Meursault refuse. Quand l'aumônier lui dit qu'il priera pour lui, cela déclenche sa colère.

Avant son départ pour la mort, Meursault finit par trouver la paix dans la sérénité de la nuit et même souhaiter que le jour de son exécution de grandes foules qui le haïssent soient au rendez-vous.

Personnages

  • Meursault : personnage principal, de prénom et d'âge inconnus, mais jeune.
  • L'Arabe principal : tué par Meursault d'un coup de feu et ensuite criblé de quatre autres coups. Frère de la maîtresse de Raymond. Camus ne précise pas son nom.
  • Emmanuel : collègue de travail de Meursault.
  • Céleste : ami de Meursault et gérant d'un restaurant fréquenté régulièrement par ce dernier.
  • Le concierge : concierge de l'asile où demeurait la mère de Meursault.
  • Le directeur : il gère l'asile où Meursault avait placé sa mère.
  • Le patron : il emploie Meursault dans son entreprise. Meursault pense qu'il est réticent à lui accorder deux jours de congé pour lui permettre d'assister à l'enterrement de sa mère.
  • Thomas Pérez : un compagnon d'asile de la mère de Meursault.
  • Marie Cardona : petite amie de Meursault, elle joue un rôle important dans le parcours de Meursault, dont elle éclaire l'indolence et l'absence d'émotivité.
  • Salamano : vieillard habitant sur le même palier que Meursault, il bat son chien mais est paniqué lorsque celui-ci vient à disparaître, puis complètement désespéré.
  • Raymond Sintès : voisin de Meursault, il est l'élément névralgique dans le cours des évènements.
  • Masson : ami de Raymond, il prend part indirectement aux évènements survenus sur la plage.
  • Un groupe d'Arabes : composé autour du frère de la maîtresse de Raymond, celui que Meursault tue.
  • Le juge d'instruction : fervent croyant, il interroge Meursault à plusieurs reprises sur le meurtre comme sur son âme.
  • L'avocat : il cherche à faire de belles phrases sans défendre Meursault en particulier.
  • Le procureur : il accable Meursault à travers ses discours oratoires et réussit à le faire condamner à mort.
  • L'aumônier : il cherche à convertir Meursault avant qu'il soit guillotiné, n'y réussit pas, puis déclenche toute la colère de Meursault en lui disant qu'il va prier pour lui.

Style

La lecture du manuscrit de L'Étranger inspira à André Malraux des remarques stylistiques qui furent communiquées à Camus par son ami Pascal Pia[3]. Malraux notait l’usage abusif que Camus faisait de la structure « sujet, verbe, complément, point »[3]. L'auteur apporte les modifications conseillées afin, concède-t-il, d'« éviter la caricature »[3].

Analyse et commentaires

Albert Camus en 1957.

Une référence au personnage de l'Arabe est faite dans La Peste : « Au milieu d'une conversation animée, celle-ci avait parlé d'une arrestation récente qui avait fait du bruit à Alger. Il s'agissait d'un jeune employé de commerce qui avait tué un Arabe sur une plage. »

Autre passerelle entre les œuvres de Camus, dans L’Étranger, lorsque Meursault, en prison, trouve un journal sous sa couchette, il lit un fait divers qui sera, plus tard, la trame de la pièce de théâtre Le Malentendu.

Dimension philosophique du roman

L'Étranger, notamment dans la seconde partie, rappelle les procès staliniens (vers 1932, tandis que L'Étranger paraît en 1942). La loi du de Staline raccourcit les délais de condamnation comme dans le livre où le procès est très rapide.

Le genre rappelle aussi le théâtre de l'absurde (Alfred Jarry). C'est un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à une fin tragique.

Pour Jean-Paul Sartre, le roman d'Albert Camus vise à donner le « sentiment de l'absurde », selon les termes qu'il emploie dans son Explication de l'Étranger, paru la veille de la sortie du roman de Camus et daté de 1943 (puis repris dans les Situations de 1947).

Albert Camus lui-même confirme en partie cette interprétation, mais souligne bien que L'Étranger n'est pas tant selon lui une démonstration de l'absurdité du monde, que de la confrontation entre le caractère non sensé du monde et le désir de compréhension de l'homme : « Ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme », écrit-il dans Le Mythe de Sisyphe.

Le philosophe Gabriel Marcel dans son article « Le refus du salut et l'exaltation de l'homme absurde », recueilli dans Homo Viator (Aubier Montaigne, 1944), se livre à une lecture critique de L’Étranger (pages 269 à 273), où il reproche à Camus son monadisme radical et le contre-pari pascalien auquel il se livre.

Techniques narratives

Le récit est tout entier construit du point de vue du narrateur et exclut tout autre point de vue. Ce choix narratif a plusieurs effets de lecture, par exemple en donnant l'impression de visions du monde ou de l'espace qui sont uniques[4].

Contexte colonial

Dans son ouvrage Culture et impérialisme (en), le critique littéraire Edward Saïd souligne que, bien que L'Étranger soit souvent interprété comme une sorte de métaphore abstraite de la condition humaine, le roman est profondément ancré dans son contexte historique, à savoir l'Algérie coloniale dans laquelle Albert Camus a grandi. Saïd souligne par exemple que les personnages arabes ne sont jamais nommés et constituent un arrière-fond passif à la vie des personnages européens qui eux ont des noms et des identités : tout comme dans le système colonial, les Arabes occupent une position subordonnée.[5]

Il faut prendre en compte que L'Étranger fut écrit en 1942 et en 1945, bien avant la guerre d'Algérie (1954-1962), Albert Camus s'est clairement positionné en tant qu'écrivain anticolonialiste[6].

Édition illustrée

L'Étranger, eau-forte de Mayo, 1948.

En 1946 sort une édition de L’Étranger illustrée de 29 eaux-fortes par le peintre et créateur de costumes Mayo[7].

Versions audio du roman

Par Albert Camus

En 1954, soit 12 ans après la publication du roman, Camus enregistre pour l'ORTF la lecture intégrale de L’Étranger[8]. Cet enregistrement a été publié en CD : L’Étranger, d'Albert Camus, texte intégral lu par Camus en , Frémeaux et Associés[9]. (coffret de 3 CD avec un livret conçu par Roger Grenier.)

Autre

Postérité

Traductions

L’Étranger a été traduit en afrikaans par Jan Rabie sous le titre Die buitestaander, publié en 1966 aux éditions Afrikaanse Pers-Boekhandel, il a été réédité chez Praag Uitgewery à Johannesbourg en 2005[12] ; en espéranto par Michel Duc-Goninaz en 1993 et publié par SAT[13] ; en kabyle par Mohamed Arab Aït Kaci et publié gratuitement sur internet ; en anglais plusieurs fois, la traduction originale fut faite par Stuart Gilbert en 1954, et la plus récente traduction fut réalisée par Sandra Smith en 2013 ; en espagnol par José Ángel Valente ; en polonais (1re édition en 1958, nombreuses rééditions chez divers éditeurs en Pologne ou en France) par Maria Zenowicz (pl) (épouse de Kazimierz Brandys) ; en néerlandais par Adriaan Morriën sous le titre De Vreemdeling publié par De Bezige Bij Amsterdam ; en malgache par Esther Randriamamonjy en 2002 et publié par le Trano Printin'ny Fiangonana Loterana Malagasy à Antananarivo sous le titre de Vahiny.

Adaptations

Au cinéma

À l'initiative de l'acteur Gérard Philipe, ami d'Albert Camus depuis 1945, une adaptation de L'Étranger au cinéma est envisagée au début des années 1950[14],[15],[16]. En septembre 1950, l'écrivain y est favorable si Jean Renoir en est le réalisateur et si Gérard Philippe incarne Meursault, deux conditions qui deviennent sine qua non . Les pourparlers concernant les droits d'adaptation s'engagent en octobre – via Lucienne Watier (l'impresario de Gérard Philipe) de l'agence Cimura – avec Dionys Mascolo, représentant les éditions Gallimard, et le producteur de cinéma d'origine russe Sacha Gordine pour un tournage envisagé au printemps 1951. Cependant, le montant des droits de cession (de 10 millions de francs), jugé trop élevé[14], ralentit les négociations et Jean Renoir, appelé sur d'autres projets à Hollywood, se désiste ; les négociations échouent donc finalement en février 1951[15]. Par la suite, Ingmar Bergman – grand admirateur de l'écrivain et metteur en scène de Caligula en 1946[17] – établira des contacts avec une société de production et Albert Camus pour adapter le roman, mais le projet n'aboutit pas[16].

Après la mort de Camus, en 1960, sa veuve contacte le producteur Dino De Laurentiis pour une nouvelle tentative d'adaptation au cinéma. Elle exige de choisir elle-même le scénariste et le réalisateur. Son choix s’arrête finalement sur Luchino Visconti, après que Mauro Bolognini, Joseph Losey et Richard Brooks eurent été pressentis pour la mise en scène ; Marcello Mastroianni, libre à la suite de l’ajournement du tournage du Voyage de G. Mastorna de Federico Fellini, incarnera Meursault, alors que Jean-Paul Belmondo, puis Alain Delon, avaient été initialement choisis[16]. Mastroianni finance lui-même une partie du film et Luchino Visconti réalise L’Étranger, production franco-italienne, qui sortira en 1967. Cette adaptation est cependant unaniment jugée médiocre en raison d'un certain « manque d'audace » du réalisateur contraint par la veuve de Camus de respecter à la lettre le roman, ce qui est souvent incompatible avec les spécificités de la narration cinématographique[16].

En bandes dessinées

Inspiration dans d'autres œuvres

Littéraires

  • Meursault, contre-enquête, Kamel Daoud, éditions Barzakh, 2013 (ISBN 978-9931-325-56-7) et Actes Sud 2014 (ISBN 978-2330033729), est un roman proposant le point de vue du frère de « l'Arabe », tué par Meursault. Selon l'éditeur, Kamel Daoud « confond délibérément Meursault et Camus. [...] Par endroits, il détourne subtilement des passages de L’Étranger. »[20]. L'ouvrage obtient en 2014 le prix François-Mauriac, et le prix des cinq continents de la francophonie. Il est présent dans la dernière sélection du prix Goncourt 2014[21], et est à une voix de le remporter (quatre votes contre cinq[22] pour Pas pleurer de Lydie Salvayre[23].) L'année suivante, il remporte le prix Goncourt du premier roman 2015.
  • En est publié aux éditions Allary le roman La Joie, de Charles Pépin, où l'auteur et « philosophe emprunte à Albert Camus, puisqu'il s'inspire du célèbre récit du prix Nobel de littérature L'Étranger. C'est la même histoire, mais Pépin l'a inscrite dans les années 2000 »[24], pour la critique du journal Le Figaro. Celle du magazine L'Express le mentionne également : « Charles Pépin publie La Joie, un roman dont le héros rappelle le Meursault de Camus. »[25]
  • Aujourd'hui, Meursault est mort - Dialogue avec Albert Camus, Salah Guemriche, éditions Frantz Fanon (ISBN 978-9931-572-04-6), Alger (Première édition en e-book : Amazon, ).

Musicales

  • L’Étranger a inspiré en 1978 à Robert Smith, le leader et chanteur des Cure, une chanson intitulée Killing an Arab.
  • Une chanson du groupe de no wave californien Tuxedomoon reprend le thème dans une chanson reprenant le titre du roman L'Étranger dans leur album Suite en sous-sol en 1982.
  • Créée en 2008 et en tournée jusqu'en 2014, la performance musicale Albert Camus lit l’Étranger Remix[26] (Hélice Productions), conçue par Pierre de Mûelenaere, avec Pierre de Mûelenaere et Orchid Bite Visuals. Le spectacle reprend les enregistrements originaux de Camus lisant des extraits de ce roman en 1954[27], mixés en direct avec des musiques électroniques, et illustrés par des images sur écran géant. Cette performance a actuellement été jouée dans sept pays.
  • Des extraits sont intercalés dans la chanson Acid Mist Tomorrow du groupe français Hypno5e.
  • Le groupe Pixies a également repris le thème dans leur album Trompe le monde paru en 1991, avec la chanson The Sad Punk.

Cinématographiques

  • The Barber, des frères Coen (2001), pourrait être rapproché du roman de Camus : « Les deux œuvres partagent en effet la même illustration de cette philosophie de l’absurde - aussi essentielle chez Camus que chez les Coen, en plus d’être sensiblement construites sur la même ossature (monotonie / meurtre /procès). »[28]
  • Aux abois, film français réalisé par Philippe Collin (2005), est librement adapté du roman du même nom de Tristan Bernard (le roman est publié en 1933, soit une dizaine d'années avant L'étranger). Ce film fait toutefois explicitement référence à l'aventure de Meursault à travers le dialogue final entre Paul Duméry (le héros) et son avocat. La noirceur et l'absurdité comique de nombreuses scènes, la personnalité apparemment insipide du héros, la trame menant ce dernier d'une vie monotone au meurtre, puis à l'échafaud, mais aussi à une ultime réflexion sur la valeur de l'existence et de la vérité, sont un hommage du réalisateur tout autant rendu à Tristan Bernard qu'à Albert Camus.

Chorégraphiques

Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta a signé un spectacle homonyme « d'après le roman d'Albert Camus », créé à la MC2 de Grenoble le .

Notes et références

  1. « Camus l'éternel révolté », in Les hors-série de L'Obs, n°97, novembre 2017, page 74
  2. (es)
  3. Albert Camus et André Malraux, Albert Camus, André Malraux, Correspondance 1941-1959, Paris, Gallimard, , 152 p. (ISBN 978-2-07-014690-1), p.96.
  4. Georges Pomet, « La structure de l’espace dans ‘‘L’Étranger’’ », Études françaises, vol. 7, no 4, novembre 1971, p. 359-372 (lire en ligne).
  5. (en) Said, Edward W., Culture and imperialism, Vintage, (ISBN 0-09-996750-2 et 9780099967507, OCLC 30892218, lire en ligne), p. 204 à 224 (Chapter VII - "Camus and the French imperial experience").
  6. https://books.openedition.org/apu/2476?lang=fr ..paragraphe 19 à 21, "Edward W. Said et Albert Camus : un malentendu ?" de Bernard Mouralis 2003
  7. Voir sur gallimard.fr.
  8. Article et extraits de la lecture par Camus, article Télérama du 9 décembre 2009, consulté le .
  9. Le coffret, sur le site des Éditions Frémeaux.
  10. Fiche du livre audio, sur le site des éditions Gallimard.
  11. Lisbeth Koutchoumoff Arman, « Camus, le virus et nous », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
  12. Beeld, 7 février 2005
  13. (eo) « La fremdulo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) sur le site de l’Association mondiale anationale.
  14. (en) Olivier Todd (trad. Benjamin Ivry), Albert Camus: A Life, Knopf/Doubleday Publishing Group (ISBN 9780307804761, lire en ligne), p. 485.
  15. « Quand Gérard Philipe voulait être Meursault... », La Lettre de la Pléiade, no 52, novembre/décembre 2013, pp. 4-7.
  16. Éric Steiner, « Albert Camus et le cinéma », La Liberté, 19 décembre 2009.
  17. Joël Magny, Ingmar Bergman, repères chronologiques, Encyclopédie Universalis, consulté le .
  18. Fiche de l'album, sur le site de l'éditeur.
  19. Fiche de l'album, sur le site de l'éditeur.
  20. « Meursault, contre-enquête sur le site des Editions Barzakh »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Octobre 2013
  21. Emmanuel Carrère absent de la première sélection du Goncourt, lemonde.fr, 4 septembre 2014.
  22. Article Prix Goncourt 2014, journal L'Express, du 11/15/2014.
  23. Yacine Farah, « Kamel Daoud, si près du but… », El Watan, 6 novembre 2014
  24. « La joie et autres plaisirs minuscules », article journal Le Figaro, du 12 février 2015.
  25. « Charles Pépin: "La joie est une émotion folle et éphémère" », article magazine L'Express, du 21 février 2015.
  26. Le spectacle, sur le site de son producteur : Hélice Productions.
  27. « L’électro-étranger de Camus » : critique du spectacle, journal Le Soir du 4 mars 2009, consulté le .
  28. Analyse du film, sur le site Film de Culte.

Voir aussi

Bibliographie

  • Vicente Barretto, Camus: vida e obra. [S.L.]: João Álvaro, 1970
  • Revue des Lettres modernes, Autour de L’Étranger, série Albert Camus 16, 1995
  • Edoardo Cagnan, « Meursault entre voix et texte : la monotonie de la ponctuation dans L’Étranger d’Albert Camus », Études françaises, vol. 56, n° 2, 2020, p. 67–81 (lire en ligne).
  • P.-G. Castex, Albert Camus et « L’Étranger », José Corti, Paris, 1965
  • U. Eisenzweig, Les Jeux de l’écriture dans « L’Étranger » de Camus, Archives des lettres modernes, Minard, Paris, 1983
  • B. T. Fitch, Narrateur et narration dans « L’Étranger », Archives des lettres modernes, Minard, 1968
  • Bernard Pingaud, L’Étranger, d’Albert Camus, Folio, Gallimard, 1992.
  • Jean-Paul Sartre, Situations I, Gallimard, 1947, p. 99-121.
  • Yacine Kateb, Nedjma (roman), 1956
  • Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe, Folio Essais, Gallimard, 1942 (2006 pour l’édition citée).
  • Alice Kaplan, En quête de L'Étranger, Gallimard, 2016

Articles connexes

Liens externes

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