L'Étoile (Jura)

L'Étoile est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Le village est réputé pour ses vins en Franche-Comté et dans une moindre mesure dans le reste de la France. Le travail de la vigne est la principale activité de cette jolie bourgade avec ses vieilles maisons vigneronnes, ses trois châteaux et ses lavoirs.

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L'Étoile

Mairie.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Espace communautaire Lons Agglomération
Maire
Mandat
Thierry Bailly
2020-2026
Code postal 39570
Code commune 39217
Démographie
Gentilé Stelliens et Stelliennes
Population
municipale
565 hab. (2019 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 54″ nord, 5° 32′ 10″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 424 m
Superficie 6,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lons-le-Saunier-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
L'Étoile
Géolocalisation sur la carte : France
L'Étoile
Géolocalisation sur la carte : Jura
L'Étoile
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
L'Étoile

    Géographie

    L’Étoile est situé entre 232 et 424 m d’altitude (église : 286 m ) à km de la préfecture du Jura, Lons-le-Saunier.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    L'Étoile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,7 %), forêts (21,3 %), cultures permanentes (20,2 %), prairies (10,1 %), zones urbanisées (7,9 %), terres arables (3,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le nom du village viendrait soit des cinq collines qui entourent le village, autrefois toutes surmontées d’un château ; ou alors des petits fossiles en forme d’étoiles datant de l’ère secondaire, que l’on peut trouver au pied des vignes du village.

    Héraldique

    Étoile (L’)
    Blason
    De gueules à l'étoile d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Jack Thibaud    
    1989 mars 2008 André Odobert    
    mars 2008 2020 Christian Breniaux SE Cadre
    2020 En cours Thierry Bailly    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

    En 2019, la commune comptait 565 habitants[Note 3], en diminution de 0,18 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    532563647651687698665688695
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    612665689665651657606574581
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    564541480420381359362353366
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    354347419469512581563566559
    2019 - - - - - - - -
    565--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le prieuré de l’étoile

    Quand on remonte la rue de Vallière, en direction de l’église, on peut admirer une magnifique demeure appelée « Le prieuré ». Cette maison date probablement de la fin du XVIIe siècle, mais c’est le que le Sieur Jean-Louis Combette (Négociant, habitant à Lons-le-Saunier) achète la ferme « prieurale de l’étoile » pour 10100 livres lors de la vente aux enchères des biens nationaux. À cette époque deux familles logent dans la maison. Initialement (au XVIIe siècle), la demeure comprenait trois corps : Au nord, l’habitation ; au centre, la grange et au sud, l’étable. Au XIXe siècle (avant 1820) le propriétaire fit construire un escalier central qui enjambait le four, puis deux chambres de bonne et une cuisine à l’étage ; enfin une troisième chambre sur la grange. Elle est rachetée en 1990 puis fait l'objet de travaux et retrouve ainsi les trois volumes de sa première construction.

    Le Montceau

    Le Montceau est une vaste bâtisse qui date de 1680. Elle est en forme de U et close par un porche large et un porche en bois. Il semblerait qu’elle fut autrefois un ancien couvent probablement attaché au prieuré. La cave, placée à l’ouest, abritait une chapelle qui porte encore 2 pieds de statues dédiées à Saint « Vernini ». Le puits installé dans la cour fut en service jusqu’après la guerre. Au début du siècle, cette maison appartenait à la famille d'un marchand de vin, gros propriétaire terrien qui possédait plusieurs fermes dans le Haut-Jura. La propriété de 3,5 hectares dont deux de vigne était exploitée par le grand-père paternel.

    Le domaine de Montbourgeau

    Cette propriété située à quelques centaines de mètres du carrefour Quintigny/Ruffey est composée de trois bâtiments qui datent de deux cents ans au moins. La maison d’habitation est une maison vigneronne : Les caves voutées constituent le sous sol des bâtiments et on prétend qu’elles appartenaient autrefois au régisseur du château de Montbourgeau.

    Le second édifice, lui aussi sur une cave voûtée, abritait à l’époque une grange, une écurie et un petit logement ; aujourd’hui on y trouve deux caves de vieillissement et à l’extrémité Est, la partie cuverie. Enfin, le troisième bâtiment qui fut à l’origine un garage et la sellerie est devenu une salle d’accueil pour la clientèle et la cave d’expédition. Actuellement, il a fait l’objet de transformations et verra prochainement l’installation d’un bureau.

    La propriété a été achetée en 1920 par Victor Gros, originaire de Lons-le-Saunier. À cette époque, la maison ne possédait ni eau, ni électricité. Au fil des années, des aménagements de confort furent apportés, tel le chauffage central vers 1970. En 1956, Jean Gros épouse Christiane Dagand et reprend l’exploitation familiale qu’avait créée son père.

    Ils poursuivent ensemble l’exploitation viticole et agricole avec une production laitière et des bêtes d’élevage qui venaient aider au développement viticole. En 1986, Nicole Gros, fille de Jean Gros et son mari Marc Deriaux reprennent l’exploitation du domaine, donnant un nouvel essor à la vigne qui compte actuellement 10 hectares.

    Depuis la mort de son mari, Nicole Deriaux gère seule cette exploitation. Pour l'anecdote, à l’entrée de la propriété, on peut remarquer une sculpture représentant la taille de la vigne érigée par Mr Georges Kliermann.

    Le château de Montbourgeau

    Cette propriété, qui est en fait une gentilhommière, de plus de 13 hectares, moitié prés, moitié forêt, s’étend entre la route de Quintigny et la route de Ruffey. Son origine exacte et sa construction primitive ne sont pas connues, sans doute une ferme transformée en pavillon de chasse au XVIIIe siècle. Replantées en 1899 et 1900 après le phylloxéra, puis arrachées petit à petit, les vignes qui occupaient autrefois une bonne partie du parc, ont disparu ; il y reste quelques beaux arbres, comme le Hêtre pourpre et le cèdre du Liban. Par la suite, la maison s’est transformée en une sorte de maison de vacances. Depuis 1954, le Dr Delamarche a rénové au fur et à mesure toits, charpentes, murs et même le mobilier. En 1968, il redonnait vie à la chapelle en la refaisant entièrement. Depuis, il poursuit les travaux pour conserver les bâtiments.

    Le château de Persanges

    Le fief de Persanges est une vaste demeure très bien exposée qui date de 1810 pour la partie centrale du château, complété en 1845 par les deux ailes et la cave. La propriété fut vendue une première fois en 1890 puis une seconde en 1905. À cette époque, elle comprenait 26 hectares de bois et 4 hectares de vigne. À ce jour, aucune transformation notable n’a été entreprise, mais l’entretien du château a obligé certains de ses propriétaires à vendre plusieurs hectares de forêt et de vigne. Maintenant, le fief sert d’exploitation viticole. L’ancienne cave est utilisée pour le vieillissement du vin ainsi que la cuverie, située juste au-dessus.

    Personnalités liées à la commune

    • Patrice Mahon (1865-1914), lieutenant-colonel, écrivain sous le nom d'Art Roë, mort au champ d'honneur le .
    • André Trossat - Pilote automobile - Multiples courses de côte et Paris-Dakar 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985 et 1987.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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