La Chapelle-Caro

La Chapelle-Caro [la ʃapɛl kaʁo] est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oust.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.

La Chapelle-Caro

L'église Notre-Dame de La Chapelle-Caro.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Oust et de Lanvaux
Statut Commune déléguée
Maire délégué Michel Guégan
Code postal 56460
Code commune 56037
Démographie
Gentilé Chapellois, Chapelloises
Population 1 344 hab. (2013)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 57″ nord, 2° 25′ 19″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 117 m
Superficie 16,49 km2
Élections
Départementales Moréac
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Val d'Oust
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-Caro
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La Chapelle-Caro
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
La Chapelle-Caro
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
La Chapelle-Caro

    Géographie

    Commune située sur l'axe PloërmelVannes, La Chapelle-Caro se situe à quelques kilomètres de Ploërmel, mais également de Malestroit et de Lizio, deux communes classées « petite cité de caractère ». La commune est traversée par le canal de Nantes à Brest.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme La Chapelle en 1793[1] et devient La Chapelle-Caro en 1985. Elle est encore surnommée "La Basse-Chapelle" ou "La Chapelle-sous-Ploërmel"[2].

    La paroisse de La Chapelle, érigée en 1802, a pris le nom de "La Chapelle-Caro" du fait de sa proximité avec la commune de Caro[2].

    Ce toponyme composé provient de la famille La Chapelle[2].

    Caro est donné pour avoir le sens de Karv, ar c'harv, substantif masculin prononcé "Karo" et signifiant le cerf. Caro pourrait aussi venir du mot Carrofum, qui équivaut au mot latin quadruvium (carrefour)[3].

    Histoire

    C’est un démembrement de la paroisse primitive de Ploërmel. Elle est encore surnommée La Basse-Chapelle ou La Chapelle-sous-Ploërmel. Après avoir appartenu à la grande seigneurie de Porhoët, La Chapelle-Caro entre dans le domaine ducal en 1168. La Chapelle-Caro est érigée en vicomté en 1576, en comté au XVIIe siècle, et réunie à la seigneurie de Crévy en 1630.

    Le fief de La Chapelle, paroisse de La Chapelle-sous-Ploërmel, fut tenu chronologiquement[4] :

    Cette paroisse n'a pris le nom de La Chapelle-Caro qu'à partir du XXe siècle, du fait de sa proximité avec Caro. En 1790, La Chapelle-Caro est détachée de Ploërmel et érigée en commune du canton de Caro pour être rattachée par la suite au canton de Malestroit.

    Elle fusionne avec les communes de Quily et Le Roc-Saint-André pour devenir la commune nouvelle de Val-d'Oust le .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 31 décembre 2015 Michel Guégan MoDem Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    La création de la commune nouvelle de Val d'Oust entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué  :

    Liste des maires délégués
    Période Identité Étiquette Qualité
    1er janvier 2016 En cours Michel Guégan
    par dérogation[5]
    -  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 1 344 habitants, en augmentation de 2,99 % par rapport à 2008 (Morbihan : 3,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    970752822875849848846879939
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    880882895851844854911871902
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    849851914882900886858996963
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
    9428868781 0571 1431 2001 2591 3091 344
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[8].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monument commémoratif en hommage aux résistants qui furent fusillés à cet endroit.
    L'if qui borde l'église est vieux de plus de 600 ans.
    • Château de Crévy, XIVe siècle. Le Crévy (ou Créveix) est une ancienne sergenterie féodée de Ploërmel. Il s'agit d'un ancien oppidum romain. Propriété successive des familles Bonabes (vers 1149), Derval, Rougé (au XIVe siècle), Châteaugiron, alias de Malestroit (au XVe siècle), Chastel, Montejean, Tournemine, Quelenec (en 1563), Rogier (en 1602), Descartes (en 1644), Brilhac (en 1741), Humbert, Brilhac (en 1809), Poulpiquet du Halgouët (en 1812), Breil de Pontbriand de La Caunelaye (en 1816). La seigneurie est érigée en comté, en 1697, au profit de François Rogier. Le château est au cœur du conflit (durant les guerres de religion) qui oppose la famille Malestroit qui est catholique à la famille Rohan de Josselin qui est protestante. Le duc de Mercœur y avait garnison ; le parti du roi tenta vainement de s'en emparer. Le château a été très remanié au XVIIIe siècle par la famille de Brilhac et en 1855 par l'architecte Jacques Mellet (ajout d'un corps de logis à l'ouest, encadré de deux tours). L'ensemble, restauré en 1966 par Monique Dunan (déjà créatrice de costumes pour Sacha Guitry, Marcel Carné, Jean Renoir, Claude Autant-Lara, et pour la série télévisée (version 1972) Les Rois maudits), a abrité un musée du Costume, aujourd'hui disparu à la suite du décès des propriétaires.
    • La chapelle Saint-Méen XVIIe siècle. Cette chapelle est remaniée en 1753 et en 1843. Le chœur et la croix datent du XVIIe siècle. Le clocher est de forme carrée. La chapelle abrite deux statues en bois polychrome de saint Méen : l'une est datée de 1618, et l'autre est datée du XVIIIe siècle.
    • Le tumulus avec dolmen de la Maison Trouvée (époque néolithique), situé à La Ville-au-Voyer. Il se compose d'une chambre de 4,30 mètres de long sur 2 mètres de large et d'un vestibule ;
    • L'église Notre-Dame (1868), édifiée en remplacement d'une ancienne église tréviale puis paroissiale du XVIIe siècle, remaniée en 1711. L'église actuelle est en forme de croix latine. Une tour carrée se trouve au bas de la nef. Les vitraux sont postérieurs à 1870. L'église abrite une statue de saint Fiacre (XVIe siècle). Une belle croix processionnelle du XVIe siècle (1500-1550), en argent plaqué sur âme de bois, est conservée à la sacristie ; la façade de l'église a été restaurée durant l'année 2007 ainsi que ses vitraux.
    • Le château de la Villeneuve. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Mauléon (en 1426), Houx, seigneurs du Bodel (en 1513) et Rogier. Le fief est réuni à la seigneurie du Crévy. Le château possédait autrefois une chapelle privée bénite le .
    • Le manoir de Bignon XVe et XVIe siècles. On y trouve un pigeonnier. Le plus ancien bâtiment date du XVe siècle et le second bâtiment date du XVIe siècle. Le revers de ce dernier est percé de larges baies et d'une porte en plein cintre.
    • Les rochers de Saint-Méen.
    • L'allée couverte du Bignon et le Pas de Gargantua.

    Héraldique

    Les armoiries de La Chapelle-Caro se blasonnent ainsi :

    Écartelé d’hermine plain et d’argent à deux fasces de gueules.
    (Armes identiques à celles de Derval
    Conc. B. Frelaut.


    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. « Étymologie et HIistoire de La Chapelle-Caro », sur infobretagne.com (consulté le ).
    3. « Étymologie et HIistoire de Caro », sur infobretagne.com (consulté le ).
    4. Yeurc'h 2002, p. La Chapelle.
    5. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val d'Oust », sur Préfecture du Morbihan, (consulté le )
    6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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