La Chapelle-Neuve (Morbihan)

La Chapelle-Neuve [la ʃapɛl nœv] est une commune du département du Morbihan, dans la région Bretagne.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle-Neuve et la Chapelle.

La Chapelle-Neuve

L'église Notre-Dame-de-la-Fosse.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Baud Communauté
Maire
Mandat
Anne Sorel
2020-2026
Code postal 56500
Code commune 56039
Démographie
Gentilé Chapelle-Neuvois, Chapelle-Neuvoise
Population
municipale
979 hab. (2019 )
Densité 45 hab./km2
Population
agglomération
11 647 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 55″ nord, 2° 56′ 30″ ouest
Altitude 50 m
Min. 35 m
Max. 149 m
Superficie 21,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grand-Champ
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Chapelle-Neuve
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La Chapelle-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
La Chapelle-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
La Chapelle-Neuve

    Géographie

    Communes limitrophes de La Chapelle-Neuve
    Baud Guénin
    Plumelin
    Camors Brandivy Moustoir-Ac

    La Chapelle-Neuve est délimitée au nord par Guénin, à l'est par Plumelin, au sud par Pluvigner et à l'ouest par Camors et Baud. Ses nombreuses forêts s'étendent sur 215 ha. Il s'agit d'une commune très étendue et composée de nombreux hameaux, parfois éloignés du bourg.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 974 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 004,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-Neuve est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 3,0 % 65
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 43,7 % 953
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,2 % 27
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 19,2 % 418
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,0 % 66
    Forêts de feuillus 9,0 % 196
    Forêts de conifères 7,0 % 152
    Forêts mélangées 13,5 % 294
    Forêt et végétation en mutation 0,4 % 9
    Source : Corine Land Cover[18]

    Toponymie

    La Chapelle-Neuve, en breton Ar Chapel Nevez.

    La commune doit son nom à une chapelle nouvellement construite par rapport aux autres chapelles environnantes, un nouveau lieu secondaire de culte (de Plumelin), et appartenant à la confrérie du Saint Sacrement, confrérie que l'on retrouve un peu partout en Bretagne.

    Histoire

    Ancien Régime

    Les seigneurs de Rohan bâtirent en leur fief de Plumelin une nouvelle chapelle : Notre-Dame-de-la-Fosse. À la fin du XVIe siècle, elle est reconstruite par la confrérie du Saint-Sacrement.

    Le XIXe siècle

    En juin 1867, la commune se sépare de Plumelin et devient une commune à part entière, prenant le nom de "La Chapelle-Neuve".

    Les "Paotred du Tarun"

    En 1975 est créé le club de football "Les Paotred du Tarun" ("Les Gars du Tarun"), un club modeste, à l'échelle de la commune, qui réussit l'"exploit" de terminer dernier de la 4e division départementale en 2014, mais aussi d'être vainqueur du "Grand Prix 2019" du "Vrai foot day" organisé par le mensuel So Foot[19].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2019, la commune comptait 979 habitants[Note 6], en augmentation de 11 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 0611 0731 0941 1371 1741 2661 2941 2541 320
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 2901 3171 3301 2951 3341 1301 004920781
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 -
    739732724751766738944979-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1901 1945 Joseph Ménahèze Républicain
    modéré
     
    1945 1953 Mathurin Jégonday SFIO  
    1953  ? François Bertho Droite  
          -  
    1981 1995 François Sorel - Meunier
    1995 2008 Denis Morvan - Exploitant agricole
    2008 2014 Michel Trégouët - Responsable administratif et comptable
    2014
    Réélue en 2020[24]
    en cours Anne Sorel - Aide-soignante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Lieux et monuments

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Moreac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre La Chapelle-Neuve et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Moreac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre La Chapelle-Neuve et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    19. Pierre Bernard, « Drôle de nom pour un club de foot : La Chapelle-Neuve, chat alors ! », sur Journal Le Télégramme, (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    24. « Conseil municipal : maire et adjoints ont été élus », sur Le Télégramme, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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