Maison de Rohan

La maison de Rohan est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bretagne, où elle tient son nom de la terre de Rohan, dans le Morbihan. Elle est issue en ligne agnatique des vicomtes de Porhoët, dont la filiation suivie remonte à 1028. Elle fut au Moyen Âge l'une des familles les plus puissantes du duché de Bretagne. Elle a formé plusieurs branches dont seule subsiste la branche de Rohan-Rochefort, ducs de Montbazon, ducs de Bouillon et princes autrichiens de Rohan, établie au début du XIXe siècle en Autriche[1],[2].

Pour les articles homonymes, voir Rohan et Familles de Rohan.

Maison de Rohan

Armes des Rohan

Blasonnement De gueules à 9 macles d'or, posées 3, 3, 3
Devise « A plus »
Lignées Maison de Rohan
Branches Rohan
Rohan-Guéméné
Rohan-Rochefort
Rohan-Soubise
Rohan-Gié
Rohan-Gué-de-l'Isle
Rohan-Polduc
Rohan-Montauban
Rohan-Chabot
Période XIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bretagne
Allégeance Duché de Bretagne
Royaume de France
Demeures Châteaux & palais
Fonctions militaires Deux maréchaux de France
Fonctions ecclésiastiques Trois grands aumôniers de France
Sept évêques
Trois archevêques
Cinq cardinaux
Récompenses civiles Trois membres de l'Académie française
Récompenses militaires Huit chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 17 fois de 1729 à 1781[1].

À la suite de son alliance en 1645 avec Marguerite de Rohan, fille unique d'Henri II de Rohan, premier duc de Rohan (mort en 1638 sans postérité mâle), Henri Chabot, descendant de la branche aînée de la famille de Chabot, originaire du Poitou, fut créé duc de Rohan en 1648 et autorisé à substituer à son nom celui de Rohan-Chabot, donnant ainsi naissance à la famille de Rohan-Chabot[3],[4].

Anthroponymie

La maison de Rohan tire son nom du breton Roc'han petit rocher »), nom du lieu sur le site de Castel-Noec (aujourd'hui Castennec[5]) en Bieuzy où le Blavet forme autour d'un promontoire rocheux un méandre. L'éperon, orienté N-S et long de 900 m, culmine à 75 m, soit 40 m au-dessus du fleuve. Bénéficiant de cette situation favorable, il a alors connu une permanence de l'habitat depuis le second âge du Fer jusqu'à la période médiévale[6]. Ce qui explique qu'y est édifié entre 1120 et 1128, le château de Castennec par Alain, vicomte de CastelNoec qui prend dès lors le nom de Rohan et devient Alain Ier de Rohan, donnant son nom à la ville de Rohan qu'il fonde en 1127[7].

Origines

La maison de Rohan prétendait remonter aux premiers rois de Bretagne, allant jusqu'à se proclamer les descendants du roi légendaire Conan Mériadec[8]. Une autre figure de légitimation est Mériadec de Vannes, saint du VIIe siècle dont se réclamaient les ducs de Rohan[9]

Le premier ancêtre connu avec certitude des vicomtes de Porhoët/Rohan est, à la fin du Xe siècle, un certain Guéthénoc[10]. S'il n'a jamais été vicomte de Rennes comme le laissent supposer de faux actes rédigés par les moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon[11], il est peut-être lié à l'aristocratie de la région ligérienne, ou pourrait aussi être issu d'un lignage breton possessionné autour de Josselin, où il construit un château[12].

Le fils de Guéthénoc de Porhoët, Josselin Ier vicomte de Porhoët († 1074) sous Alain III, participe à la bataille d'Hastings et à la conquête de l'Angleterre de Guillaume le Conquérant. Il reçoit des terres dans le Bedfordshire, le Buckinghamshire et le Gloucestershire, et la ville de Caerwent. Il est le père de Mainguy, évêque de Vannes, de Eudon Ier vicomte de Porhoët, de Rohan, et de Guéméné († après 1092), marié à Anne de Léon, dont il a Geoffroy, qui continue la branche aînée des vicomtes de Porhoët, bientôt éteinte, et Alain Ier le Noir (1084-1147), vicomte de Rohan et de Castelnoec, trouvé en 1127, qui construit le château de Rohan et fonde un nouveau lignage, la maison de Rohan[2]. Au XIIe siècle, les Rohan sont dits vicomtes de Porhoët, et reprennent ainsi le nom de l'ancien pagus carolingien où se trouve le centre de leur seigneurie châtelaine de Josselin[13].

Histoire

La carte de la Bretagne, avec en hachuré vert les possessions et l'implantation castrale des Rohan (XVe siècle) qui, bercés dans l'ambiance du mythe de leurs origines, ont toujours nourri l'espoir d'accéder au trône de Bretagne en cas de vacance de la couronne[14].

Du XIIe siècle au XVe siècle, les Rohan n'ont de cesse de consolider et d'élargir leur assise territoriale, par alliances, acquisitions, héritage, legs, échanges. Ils rivalisent ainsi durant tout le Moyen Âge avec les ducs de Bretagne, au gré de leurs intérêts ; tantôt assurant avec loyauté les plus hautes charges du duché, tantôt en rébellion comme Jean II de Rohan, dans les dernières années de l’indépendance bretonne. Le « grand vicomte » contrôle, au faîte de sa puissance, près de 200 000 Bretons sur près d'un cinquième du territoire breton[15]. Le cœur du comté de Rohan est constitué du triangle rohannais[16] (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la famille dont le château est délaissé au profit des trois autres[17].

Aux immenses fiefs des Rohan et des Rieux, qui coupent en écharpe la péninsule armoricaine en deux parties égales, les ducs bretons répliquent en verrouillant l'accès aux côtes[18] et en les bloquant à l'est par les forteresses de la Marche de Bretagne, dont les places fortes sont essentiellement Rennes et Nantes[19]. Les Rohan, impopulaires dans un environnement très bretonnant (en breton, les porcs sont surnommés "Rohan" ou "Mab Rohan" ("Fils de Rohan") en représailles contre cette grande famille aristocratique qui s'était rangée du côté des Français à cette époque)[20], sont neutralisés pour un temps du moins, et ne sortent de l'ombre qu'avec l'appui direct de l'armée française lors de la campagne de 1487 de la guerre de Bretagne qui est marquée par les divisions intestines des barons de Bretagne (Rohan, Rieux, Laval, …) et leurs changements de camp incessants[21]. Durant l'hiver, Jean II est encerclé par les troupes ducales : ses places de La Chèze, Josselin, Rohan et Pontivy tombent l'une après l'autre en . Le vicomte lorgne toujours la couronne ducale pour son fils mais échoue. En 1491, le mariage entre Anne de Bretagne et Charles VIII amorce le rattachement du duché à la couronne de France, union qui est définitivement entérinée en 1532.

Elle s'allia plusieurs fois à la famille ducale bretonne, la dernière fois en 1407.

Henri II de Rohan choisit Pontivy comme capitale de son fief. Chef du parti protestant sous la régence de Marie de Médicis et sous le règne de Louis XIII, il est un des plus grands capitaines de son époque[22].

En 1680 le duché de Rohan se composait de 6 châtellenies (Pontivy, Rohan, La Chèze, Loudéac, La Trinité, Gouarec) et s'étendait sur 69 paroisses, dont une quarantaine en totalité ; son fief comprenait 257 manoirs nobles, dont ceux de Carcado et de Camors[23].

La famille de Rohan à partir du XVIIe siècle utilise sa généalogie et sa puissance à la Cour pour obtenir le rang de prince étranger passant ainsi juste après les princes du sang et avant l'ensemble des ducs et pairs. Le but est de prouver que les anciens rois de Bretagne ont bien été souverains et que les Rohan descendent d'eux en ligne directe.

Ces deux assertions ne sont à l'époque pas évidentes à démontrer, la première contrariait l'historiographie française légitimiste (interdiction de l'Histoire de Bernard d'Argentré). La seconde n'est pas reprises par l'historiographie du XXIe siècle[24]. Les Rohan vont s'employer à faire accréditer cette version par le biais d'historiens comme Dom Morice, mais aussi par la faveur, forçant et violant l'histoire au besoin. Plusieurs fois, les Rohan doivent passer en force avec des faux (pratique courante dans ces familles aristocratiques sous l'Ancien Régime).

Cette opération restant fragile (les ducs et pairs de France veillent), les Rohan consolident leur position par d'autres biais : alliances exclusivement avec les autres familles de princes étrangers ou des princes du sang (Lorraine, La Tour d'Auvergne et le prince de Condé), érection de leurs terres en principautés légales ou non (Guéméné, principauté de Soubise, seigneurie de Léon), accession à l'évêché de Strasbourg, donnant rang de prince d'Empire et enfin utilisation de la faveur et de la proximité avec les rois (Louis XIV et Madame de Soubise, Louis XV et le maréchal de Soubise, Louis XVI et « Madame de Marsan » gouvernante des enfants royaux).

Malgré les attaques, les Rohan arrivent à assoir leur puissance et à imposer leurs vues historiques et généalogiques, qui leur fournissent des positions permettant de renforcer leur pouvoir et leur crédit à la Cour. La plus grande proximité avec le roi est acquise et ne peut plus être remise en cause (comme la proximité du fait d'un grand office de cour).

Une partie de la famille est enterrée dans l'église Saint-Gilles-et-de-l'Assomption de Rochefort-en-Yvelines.

Arbre généalogique de la maison de Rohan

 Maison de Rohan
     │    │
     │    └──>  branche des barons Zouche
     │         │
     │         └──>  branche ainée de Rohan (†)
     │              │
     │              ├──>  branche de Rohan-Guéméné (†)
     │              │         │    │    │
     │              │         │    │    └──>  branche de Rohan-Rochefort
     │              │         │    │
     │              │         │    └──>  branche de Rohan-Soubise (†)
     │              │         │
     │              │         └──>  branche de Rohan-Gié (†)
     │              │                   │
     │              │                   └──>   maison de Rohan-Chabot (issue des Rohan en ligne féminine)
     │              │
     │              └──>  branche de Rohan-Gué-de-l'Isle (†)
     │                        │
     │                        └──>  branche de Rohan-Polduc (†)
     │
     └──>  branche de Rohan-Montauban (†)


Pour le détail des branches de l'arbre, voir ci-après.

Les différentes branches de la maison de Rohan

Branche de Rohan-Guémené

Armes des Rohan-Guémené.

Branche issue vers 1375 de Jean Ier de Rohan (1324-1396), vicomte de Rohan, et de sa seconde épouse Jeanne de Navarre (1339-1403).

Elle doit son nom à la ville de Guémené-sur-Scorff (Morbihan).

Cette branche de Rohan-Guémené a fait en 1782 une banqueroute de 33 millions de livres en la personne d'Henri-Louis-Marie de Rohan et de son épouse, Victoire de Rohan. Elle subsiste aujourd'hui dans son rameau de Rohan-Rochefort.

Branche de Rohan-Rochefort

Armes des Rohan-Rochefort

Rameau issue de la branche des Rohan-Guéméné (avec Charles de Rohan-Guémené dit « Charles de Rohan-Rochefort » (1693-1766) qui prit le titre de prince de Rochefort.

Cette ligne de Rohan-Rochefort fixée en Autriche depuis le début du XIXe siècle, puis aussi en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, est aujourd'hui la dernière branche subsistante de la maison de Rohan.

Elle réunit les titres authentiques de duc de Montbazon (France 1588), duc de Bouillon (1816) (congrès de Vienne), prince de Rohan et du Saint-Empire avec le prédicat d'altesse sérénissime (Durchlaucht), confirmé en 1808 par lettres de grande naturalisation, par l'empereur François Ier d'Autriche pour tous les membres de la famille.

Le chef de la Maison était membre héréditaire de la Chambre des Seigneurs d'Autriche.

Branche de Rohan-Soubise

Armes des Rohan-Soubise.

Branche issue des Rohan-Guéméné en 1630, les terres de Soubise en Poitou (aujourd'hui Soubise (Charente-Maritime), et le Parc-Soubise, à Mouchamps en Vendée), provenant des Rohan-Chabot par mariage.

Notamment représentée par Charles de Rohan-Soubise dit « le Maréchal de Soubise » (1715-1787), prince de Soubise et maréchal de France, et sa fille Charlotte Godefride Élisabeth de Rohan-Soubise (1737-1760), épouse du prince de Condé Louis V Joseph de Bourbon (1736-1818).

Depuis 1717, le chef de branche porte le titre de duc de Rohan-Rohan. Pour Hercule Mériadec de Rohan-Soubise (1669-1749), la terre de Frontenay-l'Abattu (en Deux-Sèvres, Poitou) est érigée en 1717 en duché-pairie sous le nom de duché de Rohan-Rohan pour se différencier des Rohan-Chabot, ducs de Rohan.

Branche éteinte dans les Rohan-Guéméné en 1807.

Branche de Rohan-Gié

Armes des Rohan-Gié.

Branche issue des Rohan-Guéméné en 1541. Elle doit son nom à la ville de Gyé-sur-Seine (Aube).

Pierre II de Rohan Gié (†1525) épousa en 1517 Anne de Rohan (1485-1529) héritière de la branche aînée, et devint par ce mariage vicomte de Rohan et de Léon et comte de Porhoët. Son fils, René de Rohan-Gié (1516-1552) épousa en 1534 Isabeau d'Albret dite « Isabeau de Navarre » (1512-1570) et fut père de René, vicomte de Rohan et de Léon († 1586) chef du parti Huguenot en France[2].

Branche éteinte en 1638 avec Henri II de Rohan premier duc de Rohan (1603), marié à Marguerite de Béthune (1595-1660), fille de Maximilien Ier de Béthune-Sully (1559-1641). Sa fille unique Marguerite de Rohan (1617-1684) épousa en 1645 Henri Chabot (1615-1655) et donna naissance à la famille de Rohan-Chabot.

Branche de Rohan-Gué-de-l'Isle

Armes des Rohan-Gué-de-l'Isle.

Branche issue vers 1270 d'Alain VI de Rohan (1232-1304), vicomte de Rohan et Thomasse de La Roche-Bernard (vers 1245 – après 1304). Nommée d'après la terre de Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle (Côtes-d'Armor). Ils sont à l'origine de la première imprimerie en Bretagne (1484)[80].

Branche éteinte vers 1530.

Branche de Rohan-Polduc

Ou Rohan-Pouldu. Rameau peu connu, issu vers 1500 des Rohan-Gué-de-l'Isle. Nommé d'après la terre du Pouldu près de Pontivy (aujourd'hui commune de Saint-Jean-Brévelay). Le plus connu est Emmanuel de Rohan-Polduc, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de 1775 à 1797.

Branche éteinte en 1800.

Branche de Rohan-Montauban

Armes des Rohan-Montauban.

Branche qui serait issue vers 1185 d'Alain III de Rohan et de Françoise de Corbey, mais dont la filiation n'est pas prouvée. Elle s'éteint vers 1535. Nommée d'après la terre de Montauban-de-Bretagne près de Rennes. Elle compte notamment des sénéchaux et des maréchaux de Bretagne.

Branche éteinte en 1494 dans la branche Rohan-Guéméné.

Maison de Rohan-Chabot

La maison de Rohan-Chabot est la branche ainée de la famille de Chabot, originaire du Poitou. Elle est également issue en ligne féminine de la maison de Rohan par le mariage en 1645 de Marguerite de Rohan (1617-1684) (fille unique et héritière d'Henri II de Rohan, duc de Rohan) avec Henri Chabot (1616-1655), de la branche ainée Chabot de Jarnac. Henri Chabot fut créé duc de Rohan en 1648 par Louis XIV, et sa descendance agnatique porte le nom Rohan-Chabot.

Portraits

Personnalités

Au XVIIIe siècle, quatre cardinaux de Rohan se succédèrent sur le trône épiscopal de Strasbourg :

Deux autres ecclésiastiques de Rohan se distinguèrent également à cette époque :

Certains membres de la famille Rohan-Guéméné émigrèrent en Autriche, au château de Sychrov en Bohême du Nord, où ils furent naturalisés. À leur extinction en 1846, la branche cadette des princes de Rohan-Rochefort hérite des biens en Bohême dont ils sont privés en 1945, à la suite des décrets Beneš. Ils héritent aussi des titres d'altesse sérénissime, prince de Rohan, de Guéméné, de Rochefort et du Saint-Empire (en Autriche jusqu'en 1919), duc de Rohan-Rohan, duc de Montbazon avec la pairie de France qui y est attachée, et de duc de Bouillon.

La famille compte trois grands aumôniers de France, huit chevaliers de l'Ordre du Saint-Esprit, deux maréchaux de France, trois académiciens.

Ecclésiastiques
Militaires
Politiques
Personnalités féminines

Armes

Les macles du blason de la maison de Rohan font référence à des macles, qui sont des grands cristaux de chiastolite (andalousite) qui sont développés dans les schistes ordoviciens. Ils se présentent en prismes de section presque carrée. Ces pierres, appelées pendant des siècles "macles", sont abondantes aux Salles de Rohan, à tel point que les vicomtes de Rohan, frappés par leur beauté et la similitude avec la macle héraldique, placèrent sept macles d'or sur leur blason ; leurs descendants en ajoutèrent deux supplémentaires à partir du milieu du XVIe siècle[86].

Armes anciennes
Blasonnement :
De gueules à sept macles d'or, ordonnées 3, 3, 1.
Commentaires : Armes (anciennes) des Rohan (adoptées par Geoffroy de Rohan entre 1216 et 1222).
Armes modernes
Blasonnement :
De gueules à neuf macles d'or, ordonnées 3, 3, 3.
Commentaires : Armes (modernes) des Rohan (adoptées par Henri Ier de Rohan entre 1552 et 1575). Le passage des armes anciennes aux armes modernes s'explique aisément par la modification de la forme des écus à partir du XIVe siècle : la pointe s'aplatit, l'espace vide ainsi créé est comblé par deux nouvelles macles.
Devise

« A plus » (cri de guerre qui peut signifier « sans plus », à savoir sans supérieur, rappelant la prétention des Rohan à être la deuxième famille de la noblesse bretonne après la famille ducale, ou « encore au-delà », ce qui serait une invitation au surpassement permanent de soi[87]) est la devise personnelle d'Alain IX de Rohan, souvent attribuée à l'ensemble de la maison. Elle est symbolisée par la lettre A surmontée d'une couronne ducale qui accompagne les macles du blason[88].

Une autre devise apocryphe, modelée sur celle des seigneurs de Coucy, est souvent attribuée aux Rohan : « Duc je ne daigne, Roi je ne puis, Prince de Bretaigne, de Rohan je suis » (plus couramment : « Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis »[89][réf. à confirmer]). Sur ce modèle, Roland Barthes se laissera aller à badiner[90] : « Tout écrivain dira donc : “Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis.” ».

Également : « Plutôt la mort que la souillure » i.e. « Potius mori quam foedari » qui est la devise des anciens ducs de Bretagne dont les Rohan sont les héritiers présomptifs depuis 1532 et le traité d'"Union perpétuelle" de la Bretagne et de la France.

Titres

Hôtel de Rohan (rue Vieille-du-Temple, à Paris)

La famille de Rohan porta d'abord les titres féodaux de vicomte de Porhoët puis de Rohan et reçut les titres suivants :

Ses diverses branches prirent les titres de prince de Léon, prince de Montauban, prince de Rochefort etc. sans que ces titres ne fissent l'objet d'une création authentique[92].

Propriétés

Château de Josselin.
Château de Pontivy.

Bibliographie

  • Suzanne d'Huart, Archives Rohan-Bouillon, Inventaire, 1970, Paris, Archives Nationales, 246 p., tableaux généalogiques (répertoire imprimé de la sous-série 273 AP, aux Archives Nationales) [93],[94] ;
  • Dominique de Lastours, "Cambourg, Itinéraires Bretons", 2019, Editions Lampsaque, 850 pages. Prix Histoire (Texier II) 2020, de L'Académie des Sciences morales & politique (Institut de France) (ISBN 2-911825-23-3)
  • Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Rohan, 1998, Lyon, l'auteur, 1 vol. in 8°, 256 p. ill.
  • Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan un grand seigneur de l'Âge d'Or de la Bretagne, 1986
  • Yvonig Gicquel, Jean II de Rohan ou l'indépendance brisée de la Bretagne, éd. Jean Picollec, Paris, 1994
  • Alain Boulaire, Les Rohan, éd. France-Empire, 2001
  • Bertrand Galimard Flavigny, Histoire de l'ordre de Malte, Paris, Perrin, 2005 (ISBN 2-262-02115-5) ;
  • Claude Muller, Le siècle des Rohan : une dynastie de cardinaux en Alsace au XVIIIe siècle, éd. La Nuée bleue, Strasbourg, 2006
  • Jean-Claude Fauveau, Le Prince Louis Cardinal de Rohan-Guéméné ou les diamants du roi, L'Harmattan, 2007
  • Éric Mension-Rigau, Les Rohan, Histoire d'une grande famille, Perrin, 2017, 320 p., lire en ligne

Notes et références

  1. Fernand de Saint-Simon, Etienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 869.
  2. Henri Jougla de Morenas Raoul de Warren, Grand Armorial de France, t. 6 (lire en ligne), p. 45.
  3. Fernand de Saint-Simon, Etienne de Séréville, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 870.
  4. Henri Jougla de Morenas, Raoul de Warren, Grand Armorial de France, t. 2 (lire en ligne), p. 366.
  5. Le site porte le nom de Castellum Noïec ou Castrum Noici, Châteaunoix, Château-Nu, Castel-Noez ou Castel-Noec, devenu plus tard Castennec. Cf Charles Floquet, Châteaux et manoirs bretons des Rohan, Y. Salmon, , p. 66
  6. Gilles Leroux, Stéphane Jean et Yves Menez, Enclos gaulois et gallo-romans en Armorique : de la prospection aérienne à la fouille entre Blavet et Mayenne, Association pour la diffusion des recherches archéologiques dans l'Ouest de la France, , p. 74-75.
  7. Charles Floquet, Châteaux et manoirs bretons des Rohan, Y. Salmon, , p. 71.
  8. Jean-Yves Copy, Art, société et politique au temps des ducs de Bretagne, Aux Amateurs de livres, , p. 1118.
  9. Michel Nassiet, Parenté, noblesse et États dynastiques, 15e-16e siècles, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, , p. 81.
  10. Il est mentionné avec sa femme Alarun et ses fils, lors d'une donation faite au monastère du Mont-SaintMichel dans les années 990-1007. Cf Cartulaire du Mont-Saint-Michel, fac-similé du Manuscrit 210 de la Bibliothèque municipale d'Avranches f°41(XLI)/f°42r°(XLII).
  11. Hubert Guillotel, André Chédeville et Bernard Tanguy, Cartulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon - tome I ; Rennes, ed. Association des Amis des Archives historiques du diocèse de Rennes Dol et Saint-Malo, 1998, p. 20 et 23
  12. J.-P. Soubigou, "Le Léon dans la Bretagne des Xe-XIe siècles", Annales de Bretagne, no 120-4, 2013, p. 14.
  13. Arnaud Bourriquen, « Les origines de Pontivy et les vicomtes de Rohan aux XIIe et XIIIe siècles », Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. 88, , p. 34.
  14. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan (1382-1462), Éditions Jean Picollec, , p. 43.
  15. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan, 1382-1462, Éditions Jean Picollec, , p. 212
  16. Triangle rohannais qui répond au triangle Rochefort-Malestroit-Elven de la maison de Rieux .
  17. Yvonig Gicquel, Alain IX de Rohan, 1382-1462, Éditions Jean Picollec, , p. 102.
  18. Au nord, le château de Guingamp qui couvre Tréguier et Paimpol ; les châteaux de la vallée de Léguer (château de Tonquédec, château de Coat-an-Noz) couvrent Lannion
  19. Alain Guillerm, Fortifications et marine en Occident, L'Harmattan, , p. 92.
  20. Erwan Chartier-Le Floch et Christian Le Corre, "Clichés armoricains (1870-1930). Une Bretagne pittoresque et insolite", Coop Breizh, 2017, (ISBN 978-2-84346-822-3)
  21. Nicolas Martin, La France fortifiée : châteaux, villes et places fortes, Nathan, , p. 70.
  22. Jean-Loup Avril, Mille Bretons : dictionnaire biographique, Les Portes du Large, , p. 387.
  23. Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, (ISBN 2-7373-1023-7)
  24. J.-P. Soubigou, art. cit.
  25. Fille de Guyomarch II de Léon, vicomte de Léon.
  26. Fille d'Alain II de Penthièvre le Noir (1095-30/03/1146), comte de Penthièvre, de Richmond et d'Avaugour, seigneur de Guingamp, et de Berthe Ire de Bretagne (vers 1114-1154), duchesse de Bretagne.
  27. Fille de Raoul II de Fougères (????-24/07/1257), baron de Fougères, Grand Sénéchal de Bretagne, croisé, et de Jeanne de Dol.
  28. Fille d'Alain de Vitré dit « Alain II de Dinan » (1155 – avant 1197), seigneur de Vitré, de Dinan-Sud et de Bécherel, sénéchal de Bretagne, et de Clémence de Fougères (vers 1175-1252).
  29. Fille d'Eudes III de Porhoët (1148-1234), vicomte de Porhoët, et d'Aliénor de Léon (vers 1165-????).
  30. Fille d'Hervé III de Léon le Simple (???? –vers 1264), vicomte de Léon, et de Marguerite de Dinan.
  31. Fille de Josselin de La Roche-Bernard (vers 1266-????), seigneur La Roche-Bernard, et de Mahaut de Montfort (vers 1214-1279), dame de Montfort(-sur-Meu) et de Boutavant.
  32. Fille de Thibaut II de Rochefort (vers 1260 – après 1327), seigneur de Rochefort-en-Terre, de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine et d'Assérac, vicomte de Donges, et d'Anne de Neuville (vers 1265 – après 1327).
  33. Fille de Pierre V de Rostrenen (vers 1270-1347), seigneur de Rostrenen, et d'Anne du Pont (vers 1280-????).
  34. Fille d'Hervé VII de Léon (????-1343), seigneur de Noyon-sur-Andelle, et de Marguerite d'Avaugour, dame de Noyon-sur-Andelle.
  35. Fille d'Olivier V de Clisson (23/04/1336 à Clisson – 23/04/1407), seigneur de Clisson, vicomte de Porhoët, seigneur de Blain, de Josselin, de Belleville, de Montaigu, de La Garnache, de Yerrick et de Beauvoir, baron de Pontchâteau, connétable de France, et de Catherine de Montmorency-Laval (vers 1335 – avant 1378), dame de Villemomble.
  36. Fille de Jean IV de Montfort dit « Jean IV de Bretagne le Conquérant » (1339-09/11/1399 à Nantes), duc de Bretagne, comte de Montfort-l'Amaury et de Richmond, et de Jeanne d'Évreux dite « Jeanne de Navarre » (1370-09/07/1437).
  37. Fille de François de Montfort-Laval dit « Guy XIV de Laval » (28/01/1406-02/09/1486 à Châteaubriant), 1er comte de Laval, vicomte de Rennes, baron de Vitré, vicomte de Rennes, seigneur de Châtillon, d'Acquigny, d'Aubigné, de Courbeveille, de Montfort(-sur-Meu), de Gaël, baron de La Roche-Bernard, seigneur de Tinténiac, de Bécherel et de Romillé, châtelain de La Brétesche, seigneur de Lohéac, et de La Roche-en-Nort, et d'Isabelle de Montfort dite « Isabelle de Dreux » (1411-14/01/1443), reine de Sicile.
  38. Fils de Louis Ier de Valois-Orléans (13/03/1372 à Paris – 23/11/1407 à Paris), duc de Touraine et d'Orléans, comte de Dreux, et de Valentina Visconti (1366-1408 à Blois), comtesse d'Asti.
  39. Fils de Gilles de Montmorency-Laval dit « Gilles Ier de Laval-Loué » (????-06/08/1556), vicomte de Brosse, seigneur de Loué, de Benais, de Montsabert, de Marcillé, du Parvis et de Bressuire, baron de Pontchâteau, et de Françoise de Maillé (vers 1493-????), vicomtesse de Brosse, baronne de Pontchâteau, dame de Maillé, de La Rochecorborn, de La Haye et de La Motte-Sainte-Heraye.
  40. Fils de Jean III de Rieux (16/06/1377-08/01/1431), seigneur de Rieux et de Rochefort, baron d'Ancenis, vicomte de Donges, seigneur d'Assérac, seigneur puis baron de Malestroit, et de Jeanne d'Harcourt (11/09/1399-03/03/1456).
  41. Fils de Charles de Dinan (????-1418), seigneur de Montafilant et de Châteaubriant, et de Jeanne de Beaumanoir.
  42. Fils de Charles II d'Albret (1407-1741), comte de Dreux, et d'Anne d'Armagnac (1402 – avant 1473).
  43. Morte encore enfant, Béatrix de Rohan fut fiancée à Gilles de Rais.
  44. Fille d'Antoine Ier de Lorraine le Victorieux (1396-22/03/1458), comte de Vaudémont et de Guise, seigneur de Joinville, et de Marie d'Harcourt (1398-1476).
  45. Fille de François de Montfort dit « François Ier de Bretagne » (11/05/1414 à Vannes – 18/07/1450 à Vannes), duc de Bretagne, comte de Montfort-l'Amaury, et d'Isabella Stuart dite « Isabelle d'Écosse » (vers 1426-1494).
  46. Fils de Charles de Valois dit « Charles II d'Alençon le Magnanime » (1297-26/08/1346), comte de Chartres, du Perche et d'Alençon, et de María de La Cerda (1310-13/03/1379).
  47. Fils d'Ingelger Ier d'Amboise (????-1373), seigneur d'Amboise et de Berrie, et d'Isabeau de Thouars, comtesse de Dreux et de Benon.
  48. Fille de Jean de Châteaubriant (???? – après 1380), seigneur de Portric et de La Marousière, et de Marie de Montrelais.
  49. Fille de Philippe III d'Évreux dit « Philippe III de Navarre » (27/03/1306-16/09/1343), comte d'Évreux, roi de Navarre, et de Jeanne de France dite « Jeanne II de Navarre » (18/01/1311-06/10/1349), reine de Navarre.
  50. Fille de Jean de Montauban (1412-1466), amiral de France, et d'Anne de Keranrais.
  51. Fille de François Ier de Rieux (11/08/1418-20/11/1458), seigneur de Rieux et de Rochefort, baron de Malestroit, comte d'Harcourt, seigneur d'Assérac, vicomte de Donges, conseiller et chambellan de François Ier de Bretagne, chevalier de l'Ordre de l'Hermine, chambellan du dauphin (futur Louis XI), et de Jeanne de Rohan (1415 – après 1459) (citée dans l'arbre).
  52. Fils de Jean VIII de Maure (????-1529), seigneur de Maure, et de Marie du Plessis-Angier (????-1497).
  53. Fils d'Hardouin IX de Maillé (1415-1487), baron de Maillé, et d'Antoinette de Chauvigny (vers 1428-20/04/1473), dame de Brosse.
  54. Fille de Nicolas de Montfort-Laval dit « Guy XVI de Laval » (01/10/1476-20/05/1531), comte de Laval et de Montfort(-sur-Meu), baron de Quintin, seigneur de Tinténiac, de Bécherel, d'Aubigné, de Montfort, de Gaël, de Beaumanoir, du Guildo et de Comper, et d'Anne de Montmorency (vers 1497-29/06/1525).
  55. Fille de Guy de Rieux (????-12/02/1591), seigneur de Châteauneuf, vicomte de Donges, gouverneur de Brest, et de Madeleine d'Espinay (????-27/09/1597).
  56. Fille de Charles d'Avaugour (????-1608), comte de Vertus, de Goëlo, vicomte de Saint-Nazaire, baron d'Avaugour et d'Ingrandes, seigneur de Clisson, de Champtoceaux et de Montfaucon, et de Philippa de Saint-Amadour, vicomtesse de Guiguen, dame de Thouaré et de La Touche-Limouzinière.
  57. Fille d'Henri III de Lenoncourt (????-1584), seigneur de Lenoncourt, et de Françoise de Montmorency-Laval (????-1614).
  58. Fille d'Henri de Schomberg (1575 à Paris – 1632 à Bordeaux), comte de Nanteuil-le-Haudouin et de Durtal, duc d'Halluin, et d'Anne de La Guiche (????-1663).
  59. Fille de Louis Charles d'Albert de Luynes (1620-1690), duc de Luynes, duc de Chevreuse, prince de Léon, et d'Anne de Rohan-Guéméné (1640-1684) (citée dans l'arbre).
  60. Fille de Charles de Cochefilet, comte de Vauvineux.
  61. Fils de François Léonor de Créquy (????-30/10/1721), baron de Frohans, et de Marie Antoinette de Schouteeten, dame de Robermez et d'Ardennes.
  62. Fille de Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne (1641-1721), duc de Bouillon, et de Marie Anne Mancini (1649 à Rome – 1714 à Paris).
  63. Fille de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne (11/07/1706 à Paris – 24/12/1771 à Issou), duc de Bouillon, grand chambellan de France, et de Marie-Charlotte Sobieska (1697-1740).
  64. Fille de François Victor Le Tonnelier de Breteuil (17/04/1686-07/01/1743 à Issy-les-Moulineaux), marquis de Fontenay-Trésigny, sire de Villebert, seigneur de Breteuil, du Mesnil-Chassemartin, des Chapelles, de Villenavotte et de Palaiseau, baron de Boitron et de Preuilly, et de Marie Anne Angélique Charpentier d'Ennery (1689-1760).
  65. Fille de Charles Édouard Stuart (31/12/1720-31/01/1788), et de Clementina Walkinshaw (1720-1802).
  66. Fils d'Honoré d'Albert (????-06/02/1592), et d'Anne de Rodulf.
  67. Fils d'Henri de Lorraine dit « Henri Ier de Guise le Balafré » (31/12/1550-23/12/1588 à Blois), duc de Guise, prince de Joinville, et de Catherine de Clèves dite « Catherine de Nevers » (1548 à Paris – 11/05/1633 à Paris), comtesse d'Eu, princesse de Château-Renault.
  68. Fille de Claude Ier d'Avaugour (1581 à Thouaré-sur-Loire – 06/08/1637 à Paris), comte de Vertus et de Goëlo, vicomte de Saint-Nazaire, baron d'Avaugour et d'Ingrandes et seigneur de Clisson, de Champtoceaux et de Montfaucon, et de Catherine Fouquet de La Varenne (1590-10/05/1670).
  69. Fils de Charles d'Albert (05/08/1578 à Pont-Saint-Esprit – 15/12/1621 à Longueville), marquis d'Albert, duc de Luynes, connétable de France, pair de France, et de Marie Aimée de Rohan-Guéméné (décembre 1600 à Coupvray – 12/08/1679), duchesse de Luynes et de Chevreuse (citée dans l'arbre).
  70. Fils de Claude d'Espinay (vers 1552 – après 1584), marquis d'Espinay, comte de Durtal, et de Françoise de La Rochefoucauld.
  71. Fille de René II de Montmorency-Laval (????-1557), vicomte de Bresteau, seigneur de Saint-Aubin, de Coudrayes, de Boisdauphin, d'Aulnay, de Louaillé, de Saint-Mars, de La Mousse, de Rouperreux, de Saint-Georges, du Rofay et de Maugasteau, et de Catherine de Baif.
  72. Fils de Gilles de Montmorency-Laval dit « Gilles II de Laval-Loué » (???? – décembre 1559), vicomte de Brosse, seigneur de Loué, de Benais, de Montsabert, de Marcillé, du Parvis, de Bressuire, de Maillé, de La Rochecorborn, de La Haye et de La Motte-Sainte-Heraye, et de Louise de Sainte-Maure (???? – après 1549), comtesse de Nesle et de Joigny.
  73. Fils d'Olivier IV de Clisson (vers 1300-09/08/1343 à Paris), seigneur de Clisson et de Blain, baron de Pontchâteau, et de Jeanne de Montaigu dite « Jeanne de Belleville » (vers 1300-1359), dame héritière de Belleville-sur-Vie, de Montaigu, de Palluau et de La Garnache.
  74. Fille d'Hervé V de Léon, seigneur de Léon, de Châteauneuf-en-Thymerais et de Hacqueville, et de Mahaut de Poissy (????-1290), dame de Radepont et de Noyon-sur-Andelle.
  75. Fils de Jean de Kergolay (???? – après 1303), seigneur de Kergolay, et d'Alix d'Avaugour, dame de Frinandour.
  76. Fils de Olivier du Pont dit « Olivier Ier de Pontchâteau » (???? – après 1126), baron de Pontchâteau, et d'Agnès.
  77. Fils de Guyomarch IV de Léon (après 1130-11/09/1179), vicomte de Léon (après 1151 – vers 1208).
  78. Fille de Guillaume II de Montfort (????-1235), seigneur de Montfort(-sur-Meu) et de Boutavant, et de Nine de Rostrenen.
  79. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 8, Paris, Arthus-Bertrand, , 413 p. (lire en ligne), p. 209
  80. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 139.
  81. C'est lui qui fait imprimer à Bréhan en 1484 par Robin Foucquet et Jean Crès "Le Trépassement de la Vierge", premier livre imprimé en Bretagne.
  82. B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
  83. (de) « Spitzendiplomat Albert Rohan gestorben », sur orf.at, (consulté le ).
  84. « Décès du diplomate Albert Rohan (05.06.19) », sur La France en Autriche (consulté le )
  85. (de) « Außenministerium tief betroffen über das Ableben des österreichischen Spitzendiplomaten Albert Rohan », sur OTS.at (consulté le )
  86. Louis Chauris, Minéraux de Bretagne, Saint-Julien-du-Pinet, Les Éd. du Piat, , 325 p. (ISBN 978-2-917198-22-3)
  87. Éric Mension-Rigau, Les Rohan. Histoire d'une grande famille, Perrin, (lire en ligne), p. 11.
  88. Alain Boulaire, Les Rohan, France-Empire, , p. 346.
  89. Édouard Drumont, 1897, p. 392. Mon vieux Paris. E. Flammarion (Paris), 2 vol. (XIX-384, XI-435 p.) : ill. ; in-18. Disponible sur
  90. Le Plaisir du texte, Paris, Seuil, 1973
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  92. Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, (lire en ligne), p. 275.
  93. « Fonds Rohan-Bouillon (XIe – XIXe siècle) », sur France Archives, (consulté le )
  94. « Fonds Rohan-Bouillon (XIe – XIXe siècle) », sur Archives Nationales, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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