Saint-André-en-Royans
Saint-André-en-Royans est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-André-en-Royans | |||||
Vue du village en 2006. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | ||||
Maire Mandat |
Frédéric de Azevedo 2020-2026 |
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Code postal | 38680 | ||||
Code commune | 38356 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
310 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 12″ nord, 5° 20′ 22″ est | ||||
Altitude | 320 m Min. 224 m Max. 1 007 m |
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Superficie | 10,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Marcellin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud Grésivaudan | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | st-andre-en-royans.sud-gresivaudan.org | ||||
Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, Saint-André fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté depuis sa création en 2017.
Ses habitants se nomment les Andréens[1].
Géographie
Situation et description
Saint-André-en-Royans est un village de la micro région naturelle Royans, situé à 8 km au sud de Saint-Marcellin, non loin de la rivière Isère, sur les contreforts du massif du Vercors. Le bourg est installé au pied d’une colline dénommée « la Roche » et orientée Nord-Sud. Le site offre une large vue sur le cours de l’Isère.
Communes limitrophes
Géologie
Dans la partie septentrionale du Royans, la dépression synclinale de raccorde, sous la vallée de l'Isère, avec le remplissage du bassin molassique du Bas Dauphiné[2].
Géologiquement, le secteur de « la Roche » sur lequel repose le bourg correspond à un gigantesque fond marin qui s'est élevée pour devenir le Massif du Vercors. Ce raz de marée géologique a fabriqué entre la Roche et le plateau du Vercors vers l'ouest, une vallée très encaissée,, la Vialonge. celle-ci a pu être occupée par un gigantesque lac fermé au bec de la Bellière[3].
Climat
Dans ce secteur du département de l'Isère, les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période.
Le Vercors est le premier massif préalpin que rencontre les perturbations atlantiques parvenant du nord-ouest. La pluviométrie est donc très marquée dans les hauteurs situées à l'extrémité septentrionale et occidentale du massif[4]
Hydrographie
Le Tarze (au nord) et le Rognon (au sud), deux torrents qui s'écoulent de part et d'autre du territoire communal depuis le massif du Vercors, sont des affluents de la Bourne, elle-même affluent de l'Isère.
Voies de communication
Le territoire communal étant situé à l'écart des grands axes de circulation le bourg n'est desservi que par la RD58 qui relie Saint-Romans à Pont-en-Royans.
Urbanisme
Typologie
Saint-André-en-Royans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (10,6 %), cultures permanentes (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), terres arables (0,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-André-en-Royans est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
L’appellation Royans aurait été donnée en souvenir d’un roi envahisseur burgonde nommé Rhodan réfugié dans cette région, puis de nouveau vaincu et anéanti vers 580. Aux XIIe et XIIIe siècles, avant le « transport » du Dauphiné dans la France à la suite du traité de Romans en 1349, les seigneurs Béranger se disaient déjà « princes du Royans » et les villages qui portent encore ce suffixe faisaient partie de leur fief[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
Bernardin de Clermont né a Saint André, en 1440 est le fondateur de la grande famille des Clermont-Tonnerre, chambellan de François 1er , trésorier du Dauphiné, il avait pris part à la bataille de Marignane en 1515. À partir de 1550, Pont en Royans, de religion réformée et Saint André, catholique vont s'opposer. En 1561, Artus Prunier, Conseiller de Roi et trésorier du Dauphiné, achète St André. En 1563 le château de Saint André est attaqué et pris par les troupes de Montbrun(capitaine des huguenots) Après 1580, une maison forte nommée Beaujour, est construite pour Sébastien de Lionne. son petit fils Hugues de Lionne deviendra le ministre des Affaires étrangères de Louis XIV. En 1680, l'Église brûlée lors des guerres de religion, est reconstruite, grâce à un don du roi Louis XIV. Les Pruniers de Saint André posséderont le château de 1531 à 1830 et "beaujour" dès 1630.
Politique et administration
Administration municipale
Commune comptant entre 100 et 500 habitants, le conseil municipal de Saint-André-en-Royans est donc composé de onze membres.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 3], en diminution de 5,2 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Le quotidien régional historique du département de l'Isère, distribué dans la commune, est Le Dauphiné libéré. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition locale, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune.
Cultes
église paroissiale Saint André (1690)
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-André date du XVIIe siècle. Elle fait l'objet d'un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du pour la protection de son décor intérieur[18].
- Le château des Prunier de Saint-André date des XIVe et XVIe siècles[19].
- La maison forte de Saint-Just-de-Claix date du XIIIe ou XIVe siècle. C'est, en 2020, le monastère de Notre-Dame-des-Anges[19].
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site "habitants.fr", page sur le gentilé des habitants des communes de l'Isère, consulté le 13 octobre 2020
- Site géol-alp, page sur le Royans septentrional, consulté le 13 octobre 2020.
- Site des amis de Saint-André, consulté le 13 octobre 2020.
- Site Persée, Contribution à l'étude de l'hydrologie souterraine du plateau de Presles et du Massif des Coulmes..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- « Saint-André-en-Royans », sur Le Monde.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Eglise », notice no PA00117369, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 694.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « St-André-en-Royans », sur www.ccbi-isere.fr, site officiel de la Communauté de communes de la Bourne à l'Isère (consulté le ).
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