La Clisse

La Clisse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

La Clisse

L'église Sainte-Madeleine.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Joseph Daniel De Miniac
2020-2026
Code postal 17600
Code commune 17112
Démographie
Gentilé Clissois
Population
municipale
713 hab. (2019 )
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 01″ nord, 0° 45′ 48″ ouest
Superficie 5,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Clisse
Géolocalisation sur la carte : France
La Clisse
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
La Clisse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
La Clisse

    Ses habitants sont appelés les Clissois et les Clissoises[1].

    Géographie

    La commune de La Clisse se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    La majeure partie de la superficie de la commune de la Clisse est utilisée à des fins agricoles. L'habitat est constitué de hameaux qui, pour la plupart, sont concentrés autour du centre-bourg. La rivière Arnoult et un de ses affluents, le ruisseau Primaud, délimitent la commune, respectivement au sud-ouest et au nord ; des chemins boisés, à l'est de la commune, complètent la démarcation du territoire communal.

    Un axe routier relativement important traverse le bourg : il s'agit de la route départementale 728, autrefois route nationale 728, qui relie Saintes à Bourcefranc-le-Chapus (et, par extension, à l'île d'Oléron).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Clisse
    Nieul-les-Saintes
    Corme-Royal Pessines
    Luchat

    Urbanisme

    Typologie

    La Clisse est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (13,5 %), forêts (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Du gaulois cleta, ayant donné les termes de claie, utilisé pour désigner l'endroit protégé par une palissade tressée , ou de clisse évoquant un enclos entouré de haies entrelacées.

    Histoire

    La Clisse a été (et reste) une commune rurale et agricole. Elle a gardé les traces des aménagements réalisés par les paysans maraîchers depuis le Moyen Âge ; les gabirottes ou gariottes, abris en pierres sèches datant du XVIIe siècle, qui servaient d'abri en cas d'intempéries, et qui jalonnent (dans une certaine mesure) la vallée de l'Arnoult, en sont un exemple[9].

    Reconstitution d'une gabirotte.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Andrée Guillon    
    2008 En cours Daniel de Miniac DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Intercommunalité

    Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de La Clisse adhérait à la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult qui comprenait dix communes et dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet ; cette intercommunalité a été officiellement dissoute le [10].

    Depuis , La Clisse fait partie de la nouvelle Communauté d'agglomération de Saintes qui regroupe 35 communes et dont le siège administratif est fixé à Saintes.

    La mairie de la Clisse.

    La commune fait également partie du pays de la Saintonge romane dont le siège est également fixé à Saintes.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 713 habitants[Note 3], en augmentation de 18,24 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    291282252310310319325363352
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    359360361330331322292293276
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    274283262250252236247238226
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    268261263323368391518536588
    2017 2019 - - - - - - -
    691713-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église Sainte-Madeleine

    L'église Sainte-Madeleine.

    La façade romane est du XIIe siècle ainsi que les trois travées à l'ouest. Le portail présente des sculptures inspirées du mythe du prophète Daniel[9].

    L'église Sainte-Madeleine est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1928.

    Héraldique

    Blason
    Taillé d'azur et de gueules, au portail d'église du lieu d'argent brochant, adextré de deux épis de blé d'or passés en sautoir, senestré d'une grappe de raisin de pourpre feuillée de sinople, soutenu d'une tierce ondée alésée d'azur bordée en filet d'argent, le tout accompagné des inscriptions « La Clisse » d'argent en chef et « Saintonge Romane » du même posée en orle en pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Panneau communal d'informations touristiques. 45° 44′ 04″ N, 0° 45′ 19″ O
    10. « Adoption de la carte de la coopération intercommunale de la Charente-Maritime »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Préfecture de la Charente-Maritime, 28 novembre 2012
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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