La Colle-sur-Loup
La Colle-sur-Loup est une commune française membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Collois.
Pour les articles homonymes, voir colle (homonymie).
La Colle-sur-Loup | |||||
La Colle-sur-Loup. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Grasse | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis | ||||
Maire Mandat |
Jean-Bernard Mion 2020-2026 |
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Code postal | 06480 | ||||
Code commune | 06044 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Collois | ||||
Population municipale |
7 898 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 804 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 14″ nord, 7° 06′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 351 m |
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Superficie | 9,82 km2 | ||||
Unité urbaine | Nice (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villeneuve-Loubet | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | www.lacollesurloup.fr | ||||
Géographie
À la fois proche de la mer et des grandes villes comme Nice (18 km), Antibes et Cannes (25 km) ou Grasse (18 km), et à l'entrée des gorges du Loup, qui permettent de gagner les Préalpes vers Andon ou Gréolières, la commune est bordée à l'ouest par le fleuve côtier le Loup.
L'habitat de La Colle-sur-Loup se disperse sur une superficie de 982 hectares où les espaces verts (400 hectares) et les terres agricoles sont encore très présentes, le site reste donc encore très naturel.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
La Colle-sur-Loup est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[4] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55 %), forêts (44,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1362 (Colla), vient de l’occitan còla, colline ou montagne[11]. Des notes issues d’archives mentionnent que le nom de la rivière « Le Loup » qui borde la commune à l’ouest aurait un rapport direct avec l'animal. La vallée encore sauvage en certains lieux était, il y a longtemps et jusqu’en 1860, peuplée de loups.
Histoire
Au Moyen Âge, les habitants de La Colle-sur-Loup étaient intégrés à la commune de Saint-Paul-de-Vence. Avec l'agrandissement de Saint-Paul et la construction des nouveaux remparts sous François Ier, de nombreuses demeures ont été détruites et ils se déplacèrent au « bourg de la Colle ». Ce n'est qu'en 1792 que le bourg devint la commune de La Colle-sur-Loup.
En 1992, dans le cadre du jeu Intervilles, la commune de La Colle-sur-Loup subit une humiliation face à Tourrette-Levens dont les hommes étaient plus entraînés et costauds. Ce mauvais souvenir conduit les habitants de La Colle à ne plus payer leur redevance audiovisuelle jusqu'au début des années 2000.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 7 898 habitants[Note 3], en augmentation de 1,06 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Longtemps commune agricole qui a notamment exploité la rose pour les parfumeries de Grasse, La Colle-sur-Loup est devenue une commune hétérogène au niveau des services et des commerces.
Elle compte aussi un grand nombre d'antiquaires et de créateurs d'arts qui ont fait sa renommée.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Monfort : construit en 1523 par René de Savoie. Il est composé d’un corps de bâtiment et d'une tour. À l'intérieur, un escalier à vis exécuté en très belle pierre et un plafond à caisson.
- Ancien hôtel-Dieu : créé en 1723 par l'évêque de Vence dans une maison cédée par un chirurgien collois.
- Ancienne prison : datant du XVIIIe siècle, il s'agit d'une cellule d'isolement couplée avec l'hôpital qui se trouve immédiatement à proximité.
- Ancienne gare créée en 1910 : ce bâtiment servait de gare pour le tramway qui partait de Cagnes-sur-Mer pour aller à Vence.
Édifices religieux
- Prieuré et bastide du Canadel : on peut la situer entre les années 1150 et 1200 pour sa construction. Le reste du cloître date des XIIe et XIIIe siècles. Elle servit tout d'abord de gîte d'étape au père-abbé chaque fois qu'il se rendait aux assemblées des évêques de Vence. Aujourd'hui, l'abbaye est devenue un hôtel-restaurant de prestige. La chapelle Sainte-Élisabeth du prieuré bénédictin fondé au XIe siècle et classé monument historique.
- L'église paroissiale Saint-Jacques du XVIIe siècle : les travaux débutent en 1573 et sont terminés en 1658. En 1673, le clocher est à son tour édifié.
- La chapelle des Pénitents-Blancs dite « du Secours », rue de la Victoire : construite en 1808, décoration murale de Michel-Marie Poulain en 1953.
- La chapelle Saint-Roch, chemin Fontfouranne : construite en 1843, elle présente une façade classique comportant une porte d’accès plein cintre, un petit clocher surmonte la façade. Deux tableaux modernes constituent la décoration intérieure.
- La chapelle Saint-Donat XVIIe siècle, chemin de la Fuontsanta : située au bord du Loup, elle se trouve sur l'ancien chemin qui reliait Vence à Grasse par Saint-Paul et La Colle où l'on peut encore voir des restes du pont.
- La chapelle du Rosaire, rue Clemenceau, première chapelle des Pénitents-Blancs ; datant de 1612, elle fut vendue à la Révolution en 1792 comme bien public et transformée en maison bourgeoise. Au fil des années, la chapelle et le cloître ont été transformés en appartements privés, il ne reste de la chapelle que le portail.
- La chapelle Saint-Jacques, rue Foch, emplacement du premier édifice religieux qui accueillit les fidèles, avant la construction de l'église, en activité au XVIe siècle transformée en habitation, il ne reste de la chapelle que le portail.
- La chapelle Notre-Dame-de-Consolation XVIe siècle, chemin de Saint-Étienne.
- La chapelle du cimetière, chemin du Collet.
- Église Saint-Jacques.
- Chapelle des Pénitents-Blancs.
- Chapelle Saint-Roch.
- Chapelle Saint-Donat.
- Chapelle du Rosaire.
- Chapelle Saint-Jacques.
- Chapelle Notre-Dame-de-Consolation.
- Chapelle du cimetière.
- Prieuré et chapelle du Canadel.
Manifestations
- En mai, on célèbre la fête de la rose qui a participé à la renommée de la commune durant de nombreuses années auprès des parfumeurs de Grasse.
- Durant la saison estivale, de nombreuses manifestations ont lieu comme les nocturnes des antiquaires, des concerts de jazz ou bien des pièces de théâtre.
- En août, la Fédération française d'aïkido et de budo (FFAB) organise un stage international d'aïkido, dirigé par Nobuyoshi Tamura jusqu'à sa mort en 2010.
- En septembre, la commune remonte le temps pour célébrer les métiers d'antan.
Héraldique
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D’azur à la montagne de trois coupeaux d’argent mouvant de la pointe, chargée d’un loup de sable surmonté d’une épée basse d’or brochant sur le coupeau médian et accostée de deux coquilles du même.
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Personnalités liées à la commune
- Jean-Joseph Sue, père (1710-1792), l'un des anatomistes les plus célèbres du XVIIIe siècle, né à La Colle-sur-Loup.
- Yves Klein, peintre enterré à La Colle-sur-Loup où il possédait une maison de famille. En mémoire de ce peintre, son nom a été donné au collège.
- L'écrivain Daniel Pennac parmi ses différents lieux de vie séjourna avec sa famille à La Colle-sur-Loup
- Émilie Fer, kayakiste et championne olympique de canoë-kayak K1 (slalom) s'entraînant à La Colle-sur-Loup au club SPCOC depuis 1996.
- Bernard Collomb, pilote automobile, notamment de Formule 1, décédé à La Colle-sur-Loup en 2011.
- Marcel-Louis Reynaud, Juste parmi les nations[20],[21].
- Booba, rappeur français, a vécu à La Colle-sur-Loup durant sa jeunesse[22],[23].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 21 578, p. 1153
- Annuaire des mairies des Alpes-Maritimes, EIP, 2006-2007, p. 53 (ISBN 9782352581055) [lire en ligne]
- Maires des communes de plus de 3 500 habitants, Observatoire de la vie politique et parlementaire, .
- Thierry Suire, « Municipales 2014 : Christian Berkesse s'y colle à nouveau », Nice-Matin, (lire en ligne)
- Stéphanie Wiélé, « Municipales à la Colle-sur-Loup: Jean-Bernard Mion veut "signer un contrat avec les Collois" », Nice-Matin, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- La Colle-sur-Loup
- Marcel-Louis Reynaud
- Interview de Booba publié le 12 Avril 2013
- Nicolas De Almeida, « Booba : Les confessions sur son enfance [News] », sur HIPHOPSPIRIT, 2013-04-15cest06:21:10+01:00 (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'office du tourisme
- La Colle-sur-Loup sur le site de l'Institut géographique national
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