Yves Klein

Yves Klein est un artiste français, né le à Nice et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1].

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Yves Klein
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Yves Marie Klein
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Conjoint
Enfant
Autres informations
Membre de
Mouvement
Sport
Représenté par
Skarstedt Gallery (d)
Genres artistiques
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

En 1954, il se tourne définitivement vers l'art et entame son « Aventure monochrome ».

Dans sa quête d’immatérialité et d’infini, Yves Klein adopte le bleu outremer comme véhicule, de ce bleu plus que bleu, qu’il nommera « IKB » (International Klein Blue).

De ses monochromes, au vide, à la « technique des pinceaux vivants » ou « Anthropométrie », jusqu'à l'emploi des éléments de la nature afin de manifester leur force créatrice ou de l’or qu’il utilise comme un passage vers l’absolu, il a conçu une œuvre qui traverse les frontières de l'art conceptuel, corporel et du happening.

Juste avant de mourir à 34 ans des suites d’un infarctus, Yves Klein confie à un ami : « Je vais entrer dans le plus grand atelier du monde. Et je n'y ferai que des œuvres immatérielles ».

Biographie

Né à Nice en 1928, de parents peintres Fred Klein (1898-1990) et Marie Raymond (1908-1988) — qui habitent pendant son enfance entre Paris et Nice, Yves Klein est un artiste autodidacte. Il ne s’oriente pas immédiatement vers une carrière artistique et fait ses études à l’École nationale de la marine marchande et à l’École nationale des langues orientales à Nice de 1944 à 1946.

En 1947, il travaille très jeune à Nice, dans la librairie que sa tante Rose Raymond a installée pour lui dans son magasin[2]. Durant l’été, Yves Klein fait la connaissance de Claude Pascal et d’Armand Fernandez, le futur Arman, au club de judo du quartier général de la Police de Nice[3], discipline qui à l'époque est considéré autant comme une méthode d’éducation intellectuelle et morale visant à la maîtrise de soi que comme un sport. Réunis par un grand attrait pour l'exercice physique, ils aspirent tous les trois à « l'Aventure » du voyage, de la création, de la spiritualité. Le judo fut pour Yves la première expérience de l'espace "spirituel". Sur la plage de Nice, les trois amis choisissent de "se partager le monde" : à Armand revient la terre et ses richesses, à Claude Pascal l'air et à Yves le ciel et son infini[4],[5],[6].

En lisant La Cosmogonie des Rose-Croix de Max Heindel, il découvre également en 1947 la mystique rosicrucienne. L'enseignement ésotérique de la Rosicrucian Fellowship, dont il deviendra membre jusqu'en 1953, via le centre d'Oceanside en Californie[7], ainsi que la lecture de Gaston Bachelard, forgeront les bases de la pensée qui nourrira son œuvre.

Attiré par le voyage, il effectue entre 1948 et 1954 plusieurs séjours à l'étranger, tout d’abord en Italie, où en 1950 Lucio Fontana réalise ses premiers monochromes mais qu'il perfore, intitulés "Concetto spaziale" (concept spatial)[8] et fonde le spatialisme, puis en Angleterre du au où il perfectionne son anglais et travaille chez l'encadreur Robert Savage, qui l’initie à la dorure à la feuille, ensuite en Irlande, en Espagne et enfin au Japon. Ses premières expériences picturales sont des petits monochromes réalisés et exposés d'abord en privé en 1950, lors de son séjour londonien[9]. À la même époque, il imagine une Symphonie Monoton-Silence et écrit des scénarios de films sur l’art.

Le , Yves Klein part étudier l'espagnol à Madrid où il s'inscrit dans un club de judo. Il remplace un moniteur et remplit dès lors cette fonction régulièrement en devenant très proche du directeur de l'école Fernando Franco de Sarabia, dont le père est éditeur. Après seulement cinq années de pratique du judo, Yves Klein, qui rêvait d’en faire son métier[10], décide d’aller se perfectionner au Japon. Le , Klein embarque à Marseille sur le paquebot La Marseillaise et arrive à Yokohama le , qu'il quittera le pour retourner à Marseille le . Il pratique le judo à l’institut Kōdōkan de Tokyo où il devient 4e dan[11],[12],[13]. A cette époque, le judo aurait pu être sa destinée car il y consacra tout son temps, et publia un ouvrage en français sur le judo afin de diffuser l'existence de cet art martial[14].

Il organise sur place des expositions de ses parents : Marie Raymond expose ainsi avec Fred Klein à l’Institut franco-japonais de Tokyo du 20 au , puis seule au Musée d’Art Moderne de Kamakura, et à nouveau avec Fred Klein en novembre au Musée d'art Bridgestone de Tokyo. C'est également en 1953 que se tient la première exposition du Groupe de Discussion d'Art Contemporain, dans l'atelier de Jiro Yoshihara du quartier de Shibuya à Tokyo, avec certains de ses étudiants dont Shōzō Shimamoto, qui constitue les prémices du mouvement Gutai. Dans son manifeste de l'art Gutai de , Yoshihara précise ainsi que les principes de ce mouvement, précurseur de la performance artistique, ont en réalité été initiés trois ans plus tôt[note 1]. Atsuko Tanaka, également membre du groupe Gutai, exposera des draps monochromes en 1955. Au début des années 1960, il fera connaître les artistes de Gutai à ses amis du Groupe ZERO qui exposeront avec eux en Europe.

De retour à Paris en , Yves Klein fonde sa propre école de judo à Fontenay-aux-Roses, tente en vain de faire homologuer son grade japonais par la Fédération française de judo, puis décide de quitter à nouveau la France pour Madrid, où l’appelle Fernando Franco de Sarabia. Il y devient directeur technique de la fédération de judo d'Espagne.

La première présentation publique des œuvres de Klein est la publication du livre d'artiste "Yves Peintures" paru le [15], suivi de Haguenault Peintures, recueils réalisés et édités par l’atelier de gravure de Fernando Franco de Sarabia, à Jaén[16]. Parodiant un catalogue traditionnel, le livre présente une série d'intenses monochromes en relation avec diverses villes où il avait vécu pendant les années précédentes. La préface de Yves Peintures[note 2] est composée de lignes noires à la place du texte. Les dix planches en couleurs sont constituées de rectangles unicolores découpés dans du papier, datés et accompagnés de dimensions en millimètres. Chaque planche indique un lieu différent de création : Madrid, Nice, Tokyo, Londres, Paris.

Yves Klein retourne à Paris en après la publication à Paris le , avec l'aide de Igor Correa Luna, d'un traité sur les 6 Katas du judo intitulé "Les Fondements du Judo"[17]. En , il ouvre sa propre école de judo à Paris, au 104 boulevard de Clichy, qu'il décore de monochromes, mais doit la fermer l'année suivante[6].

Lorsqu'en il veut exposer son tableau monochrome Expression de l'univers de la couleur mine orange (M 60) au Salon des Réalités Nouvelles qui se tient au musée d'art moderne de la Ville de Paris, on le lui refuse en lui demandant d’y ajouter une seconde couleur, un point ou une ligne[note 3], pour que ce tableau soit déclaré "abstrait", tendance générale de ce salon. Mais Klein reste inébranlable dans son idée que la couleur pure représente « quelque chose » en elle-même[6].

Sa première exposition de tableaux monochromes a lieu au club des Solitaires, le , et passe pratiquement inaperçue. Il y expose des monochromes de différentes couleurs (orange, vert, rouge, jaune, bleu, rose), sous le titre « Yves, peintures ». Afin d'éviter toute touche personnelle les œuvres sont réalisées au rouleau : « Déjà autrefois, j’avais refusé le pinceau, trop psychologique, pour peindre avec le rouleau, plus anonyme, et ainsi tâcher de créer une « distance », tout au moins intellectuelle, constante, entre la toile et moi, pendant l’exécution. » En 1955 également, Claude Bellegarde expose sa série de monochromes « période blanche » à la galerie Studio Fachetti à Paris[18]. Pierre Restany s'intéresse aux tableaux monochromes et fonde le groupe « Espaces imaginaires » avec Gianni Bertini, Hundertwasser, Bruning, Halpern et le sculpteur Delahaye. Il présentera ensuite Bellegarde à Yves Klein, alors que ce dernier avait déjà commencé à réaliser puis peindre ses propres monochromes.

Début 1956, Klein fait en effet la connaissance de Pierre Restany, lors de sa seconde exposition intitulée « Yves : propositions monochromes », qui a lieu du au dans la galerie parisienne de Colette Allendy. Avec ce critique d’art, il noue un contact intense, une compréhension tacite, et cette relation deviendra une expérience de « communication directe » qui va marquer un tournant décisif dans la compréhension de son art. Dans sa préface, Pierre Restany expliquait aux visiteurs l’arrière-plan théorique du nouveau concept. Le problème du travail sur une couleur unique entre dans la conscience culturelle parisienne. Klein devient célèbre sous le nom d'« Yves le Monochrome »[6].

Représentation de l'IKB 191, c'est-à-dire l'International Klein Blue.

En automne 1956, il crée l'IKB, International Klein Blue, qui est, pour lui, « la plus parfaite expression du bleu » (voir plus bas) et le symbole de la matérialisation de la sensibilité individuelle, entre étendue infinie et immédiate.

Du 2 au , sa première exposition à l'étranger, Proposte monocrome, epoca blu, se tient à la Galerie Apollinaire à Milan, où 11 monochromes IKB de formats identiques (78 × 56 cm), mais de prix différents, sont accrochés à 20 cm du mur par des équerres pour produire un effet de saturation de l'espace, et dont l'un fut acquis par Lucio Fontana. Elle est suivie, en , par une double exposition à Paris, d'une part à la Galerie Iris Clert, « Yves, Propositions monochromes », du 10 au , d'autre part à la Galerie Colette Allendy, « Pigment pur », du 14 au [19].

Le , la Galerie Alfred Schmela (de) de Düsseldorf ouvre ses portes avec l'exposition Yves, Propositions monochromes, avant de devenir le principal lieu d'exposition du Groupe ZERO. De 1957 à 1959, il réalise alors ses premiers Reliefs-Éponges en Allemagne pour le foyer du Théâtre de Gelsenkirchen.

Du au , l'exposition Monochrome Propositions of Yves Klein est présentée à la Gallery One de Londres. Le , au cours d'un débat organisé avec Klein et Restany à l'Institut of Contemporary Arts, une polémique prend des proportions imprévues. La presse anglaise se fait largement l'écho du scandale provoqué par l'exposition.

« Mes tableaux sont maintenant invisibles », déclara-t-il alors. Et, de fait, son exposition de à la galerie Colette Allendy comportait notamment une salle entièrement vide intitulée Espaces et volumes de la sensibilité picturale immatérielle[19]. Le , il organise dans l'appartement de l'île saint-Louis de Robert J. Godet sa première expérience en public de "pinceaux vivants".

Le , il participe, dans son appartement du 14 rue Campagne-Première à Paris, à la création du Nouveau Réalisme, en signant la « Déclaration constitutive du Nouveau Réalisme » avec Pierre Restany qui l'a rédigée, Arman, Raymond Hains, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely, Jacques Villeglé et François Dufrêne[20].

En , il se rend pour la première fois à New York, où ses monochromes IKB, qui avaient déjà figuré à l'exposition New Forms – New Media tenue à la Martha Jackson Gallery, du 6 au et du au , sont présentés du 11 au lors de l'exposition Yves Klein le Monochrome à la Galerie Leo Castelli.

À la suite du mauvais accueil de ses œuvres, aussi bien par la critique que par les artistes américains lors de ses conférences, il rédige son Manifeste de l’hôtel Chelsea afin de justifier sa démarche[note 4]. Du au son exposition est également présentée à la Dwan Gallery de Los Angeles.

Yves Klein épouse le une jeune artiste allemande, Rotraut Uecker, rencontrée chez Arman en 1958, et sœur de l'un des membres fondateurs du Groupe ZERO, dont il se rapproche dès 1958.

La cérémonie de mariage, orchestrée par l'artiste en l’église de Saint-Nicolas des Champs à Paris, est suivie d'une haie d’honneur formée à la sortie de l'église par des chevalier de l’ordre des Archers de Saint Sébastien puis d’une réception à La Coupole, où l’on sert un cocktail bleu aux invités, la réception se termine dans l'atelier de Larry Rivers.

Plaque commémorative au 14 rue Campagne-Première à Paris

Klein meurt d’une crise cardiaque le , deux mois avant la naissance de son fils le [6]. Il avait été victime d'un premier malaise le , après la projection du film Mondo cane de Paolo Cavara et Gualtiero Jacopetti au festival de Cannes : Klein y était qualifié de « peintre tchécoslovaque » et l'une de ses performances publiques d'« anthropométrie de l'époque bleue », réalisée pour ce film les 17 et , insérée dans une succession de séquences étonnantes[note 5], y était ridiculisée et dénaturée.

Il repose au cimetière de La Colle-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes.

Œuvre

Monochromie

S'inspirant du ciel qu'il avait signé de son nom sur la plage de Nice en 1946, il veut peindre un espace-couleur infini : le « monde de la couleur pure »[5],[6].

Yves Klein peint des monochromes, car il privilégie l’expression de la sensibilité plutôt que la figuration dans la forme : « Pour peindre l’espace, je me dois de me rendre sur place, dans cet espace même. Sans trucs ni supercheries, ni non plus en avion ni en parachute ou en fusée : [le peintre de l’espace] doit y aller par lui-même, avec une force individuelle autonome, en un mot il doit être capable de léviter » et « Jamais par la ligne, on n’a pu créer dans la peinture une quatrième, cinquième ou une quelconque autre dimension ; seule la couleur peut tenter de réussir cet exploit ».

International Klein Blue

En 1956, avec l'aide du marchand de couleurs parisien Édouard Adam et d'un chimiste de Rhône-Poulenc, il utilise un médium fixatif (au moyen d'une résine synthétique nommée Rhodopas) qui se rétracte en séchant, laissant ainsi apparaître le pigment pur[21]. Le bleu outremer est ainsi perçu dans toute son identité originelle là où les liants traditionnels qui permettent de fixer les pigments sur le support altèrent toujours leur éclat.

Dès 1957, il choisit de peindre en bleu car c’est la couleur la plus abstraite qui soit d’après lui : « Le bleu n'a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs elles en ont [...] Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes [...] tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible. », faisant ainsi également référence au vide, car cela incite à l’imagination.

En , Yves Klein célèbre l’avènement de « l’époque bleue » par la double exposition Propositions monochromes à Paris, annoncée par l'envoi de cartes postales bleues oblitérées de timbres IKB que Klein était parvenu à faire accepter par les services postaux, avec sa première peinture de feu composée d'un monochrome bleu sur lequel sont fixés 16 feux de Bengale à la galerie Colette Allendy et un lâcher de 1 001 ballons le soir du vernissage à la galerie Iris Clert. Ce geste, que Klein qualifiera par la suite de « sculpture aérostatique », sera reproduit 50 ans plus tard sur la place du Centre Beaubourg, à l’occasion de la clôture de l’exposition que le Musée national d'Art moderne lui consacrera en 2006-2007.

Le , Yves Klein dépose à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), sous l’Enveloppe Soleau no 63 471, la formule de son invention qu'il baptise IKB, « International Klein Blue ». Elle décrit le liant qui est constitué d'une pâte fluide originale substituée à l'huile traditionnellement utilisée en peinture, et qui fixe du pigment bleu outremer.

Sculptures Éponges et Reliefs Éponges

Relief éponge, 1959, au théâtre de Gelsenkirchen

Yves Klein a commencé par se servir d’éponges naturelles dans son travail avant d’opter définitivement pour la peinture au rouleau à partir de 1956. Il dira en 1957 que l’extraordinaire faculté de l’éponge de s’imprégner de quoi que ce soit de fluide le séduira. Il s’aperçut de la beauté du bleu dans l’éponge et cet instrument de travail deviendra une matière première pour lui.

Dès lors, il va travailler sur ces premiers Reliefs-Éponges, études réalisées pour le projet du foyer du Théâtre de Gelsenkirchen. De 1957 à 1959, Klein va être immensément encouragé dans l’expansion de ses activités par sa collaboration à la construction du théâtre de Gelsenkirchen. La musique, le théâtre et l’idée de l’œuvre d’art total seront pour lui des impulsions décisives avec le travail sur des Reliefs-Éponges dans des dimensions tout à fait inhabituelles pour l’époque. En , l’inauguration du théâtre marque le triomphe officiel de la « monochromie ». L’espace est entièrement empreint du bleu de Klein. Selon celui-ci, il est parvenu à faire de cet espace intérieur un lieu d'enchantement magique pour le public.

Il créera plus tard des Reliefs-Éponges et des Sculptures Éponges, censés représenter les spectateurs de ses œuvres imprégnés par l'intensité du bleu IKB. Il déclare en 1958 : « Grâce aux éponges, matière sauvage vivante, j'allais pouvoir faire les portraits des lecteurs de mes monochromes qui, après avoir vu, après avoir voyagé dans le bleu de mes tableaux, en reviennent totalement imprégnés en sensibilité comme des éponges ».

Immatériel

En 1958, il repeint en blanc les murs de la galerie parisienne Iris Clert dans le cadre de « l'Exposition du vide » (La spécialisation de la sensibilité à l’état matière première en sensibilité picturale stabilisée, Le Vide). Les « Anthropométries », empreintes de corps de femmes nues et enduits de couleur bleue sur toiles blanches apparaîtront en 1960. De nombreuses « Anthropométries » ont été filmées comme de véritables événements, on peut en voir dans certains musées (Centre Pompidou entre autres).

Vers une union de l'Avant-Garde internationale

À la suite de son exposition « Proposition monochrome, Époque bleue » à la galerie Apollinaire de Milan en , l'ancien peintre Alfred Schmela (de) prend le parti d’exposer Yves Klein dès pour l’inauguration de sa galerie à Düsseldorf, alors que le climat général est encore à l’expressionnisme abstrait et, plus particulièrement en Europe, à la tendance de l'art informel que l’on a appelé abstraction lyrique. Cette galerie va vite devenir le lieu principal de l’orchestration du Groupe ZERO fondé par Heinz Mack, Otto Piene et Günther Uecker, dont Klein épousera, 4 mois et demi avant son décès, la sœur Rotraut, le .

Klein est parmi les premiers Français à exposer en Allemagne dans l’après-guerre, qui enfermait alors les deux pays dans une totale absence de communications et d’échanges sur le plan artistique. En fait, Heinz Mack était déjà venu rendre visite à Yves Klein dans son atelier parisien dès la fin de l’année 1955, au cours de laquelle il fit également connaissance de Jean Tinguely, qui sera plus tard lui aussi impliqué dans les démarches du Groupe ZERO. À la fin des années 1950, Klein se rendra fréquemment en Allemagne, notamment pour les travaux qu’il réalise pour l’Opéra de Gelsenkirchen. Progressivement, les liens se tissent avec le groupe de Düsseldorf, dont il se sent de plus en plus proche. Klein expose même pour la première fois en compagnie des artistes allemands en lors de leur septième « exposition d’un soir ». C’est le début d’une collaboration qui va s’internationaliser de plus en plus. La même année, Piero Manzoni, qui s’intéresse aussi de près aux travaux de Klein et de Lucio Fontana, dont il a pu prendre connaissance à Milan, voyage aux Pays-Bas où il prend contact avec les futurs artistes néerlandais du Groupe NUL, proches de ZERO, menés par Herman de Vries, Jan Schoonhoven (nl), Armando (nl), Jan Henderikse (nl) et Henk Peeters (en).

Peu à peu, ce réseau international de l'Avant-Garde européenne s’organise jusqu’au printemps 1959, où Tinguely organise l’exposition « Motion in Vision - Vision in Motion » à Anvers. C’est véritablement l’exposition fédératrice du groupe, qui réunit, entre autres : Bury, Mack, Manzoni, Piene, Soto, Spoerri et Klein, lequel réalise une performance en déclarant que sa seule présence physique sur l'emplacement qui lui est attribué est l’œuvre correspondant à sa contribution. C’est ici qu’il prononcera ces mots désormais célèbres, empruntés à Gaston Bachelard : « D’abord il n’y a rien, ensuite il y a un rien profond, puis une profondeur bleue ».

Le courant ZERO s’affirme. À partir de ce moment, beaucoup d’expositions collectives auront lieu et rassembleront les milieux artistiques des quatre villes principales : Amsterdam, Düsseldorf, Milan et Paris, notamment celle tenue au Stedelijk Museum d'Amsterdam en , auquel Klein en désaccord sur le titre « Monochromes » un temps retenu refusera de participer, puis à nouveau en 1965, où il sera en revanche représenté post-mortem, ainsi que Yayoi Kusama et les membres du groupe japonais Gutai, pionniers de la performance contemporaine, que Klein avait auparavant fait découvrir aux autres mouvements du réseau. À partir du début des années 1960, Lucio Fontana expose même en compagnie de cette jeune génération qui, fort de son œuvre de théoricien, voit en lui un père spirituel. Sa participation au mouvement ZERO est en quelque sorte la consécration du groupe, ou, du moins, un soutien majeur de la part de cette figure, qui à l’époque est déjà reconnue de l’art contemporain.

« Ce n’est pas par l’effet du hasard que se réunissent et travaillent ensemble des individualités artistiques aussi fortes que Manzoni, Klein ou Piene. Le substrat de ce phénomène est une intuition commune qui fonde leurs relations personnelles et leurs recherches ».

Néanmoins, la mort similaire par crise cardiaque de Klein leader du Nouveau Réalisme, en et 8 mois plus tard de Manzoni, précurseur de l'Arte Povera théorisé en 1967, deux des trois principaux théoriciens de cette nouvelle avant-garde internationale avec Heinz Mack, entravera fortement cette collaboration européenne naissante ; tandis que le Groupe NUL hollandais sera dissout après la grande exposition de 1965 de l'ensemble de ces mouvements organisée au Stedelijk Museum. En 2015, le Stedelijk Museum a organisé une rétrospective pour célébrer les 50 ans de cette exposition historique, intitulée ZERO, Let Us Explore the Stars[note 6].

Son rapport au corps

On ne peut comprendre la démarche d'Yves Klein sans l’arrière-plan d’autodiscipline, de communication intuitive et de maîtrise du corps que sous-entend le Judo. Klein entretient un rapport très particulier avec le corps dans son activité artistique. Ce rapport se situe à plusieurs niveaux :

Présence

Tout d’abord la présence de corps nu (la grande majorité féminine) dans son atelier qui lui sont nécessaires pour sa création de ses monochromes avec sa couleur bleu IKB. Cette nudité, il l’utilise pour, dit-il, « stabiliser la matière picturale » (extrait de Dimanche). Il déclare souvent : « cette chair donc, présente dans l’atelier, m’a longtemps stabilisé pendant l’illumination provoquée par l’exécution des monochromes ».

Il ne peint pas d’après modèle comme les artistes figuratifs mais en leur compagnie, qui selon lui, lui fait ressentir : « une atmosphère bon enfant », « un climat sensuel », ou « un climat affectif pur ». Cette sensation est explicitée dans une des citations de Klein où il la décrit : « Mes modèles riaient beaucoup de me voir exécuter d’après elles de splendides monochromes bleus bien unis ! Elles riaient, mais de plus en plus se sentaient attirées par le bleu ».

Action

Klein comprend vite que leur simple présence dans son atelier est insuffisante. Même si elle imprégnait selon lui l’atmosphère qu’elles créaient dans les monochromes, cette imprégnation serait encore plus réussie si les modèles eux-mêmes peignaient le monochrome.

S'ensuivent donc ces œuvres que l’on qualifie d’« anthropométries », où le corps cette fois dans la peinture joue ce même rôle de « stabilisation » de la matière picturale. Une première séance publique (en petit comité) s’organise chez Robert Godet le . Celle-ci reste toujours en continuité avec les monochromes mais en constitue le second temps de l’évolution du corps dans son art. Lors de cette séance, un seul modèle féminin agit tel un « pinceau vivant » sur la toile, le corps enduit de couleur. Le modèle rampe sur la feuille de papier à même le sol sous l’œil d’Yves Klein qui, lui, le dirige et l’invite à passer sur les endroits où la peinture n’est pas encore appliquée. Tous moindres gestes du modèle ont été répétés au préalable et Klein donne l’initiative soit à lui-même, soit au modèle suivant ses différents écrits.

Klein désigne cet exercice comme une « collaboration ». Ce mot est très souvent présent et repris dans ces textes comme une obsession. Il déclare : « Je ne les ai jamais touchées, d’ailleurs c’est pour cela qu’elles avaient confiance et qu’elles aimaient collaborer, et aiment encore collaborer ainsi, de tout leur corps à ma peinture. »

Il dit voir « apparaître à chaque séance les « marques du corps » qui disparaissaient d’ailleurs bien vite car il fallait que tout devienne monochrome ». Cette citation évoque sa seconde activité, le Judo, où il pouvait observer les marques du corps en sueur des judokas sur les tapis blancs poussiéreux, lors des grands combats, ou encore un type de dessin japonais fait à partir d’empreinte de poisson. Cette décision d’entreprendre les anthropométries est due aussi à un événement de son temps qui l’a marqué : les traces des personnes laissées sur les murs lors de l’explosion à Hiroshima, dont il réalisera par ailleurs une anthropométrie. Sur cette toile, on peut observer plusieurs traces de corps en mouvement

Empreintes et collaboratrices

Dans ce rapport de mouvement, Klein déclare que, comparé aux figuratifs, il libérait les modèles nus féminins, car il les laissait agir sur son œuvre alors qu’eux créaient leurs œuvres à partir de leur corps immobile. Parmi elles, il y avait Elena Palumbo Mosca, qui collabora avec lui pour la réalisation d'une vingtaines d'œuvres entre 1960 et 1962[22],[23]. Notons toutefois que Yves Klein n'a jamais payé ces femmes qui l'ont pourtant aidé à réaliser des tableaux se vendant plusieurs millions de dollards[24].

Seulement les monochromes créés avec des pinceaux vivants ne laissaient pas perceptible la présence de la chair. C’est pourquoi Klein a progressivement mis au point la procédure des empreintes laissées par un modèle sur un support. Après plusieurs essais, estimant qu’il avait bien mis au point cette technique, il la présenta à Pierre Restany. Le , devant le critique accompagné d’un directeur de musée, un modèle dont le buste, le ventre et les cuisses ont été badigeonnés de peinture bleue, appose l’empreinte de son corps coloré sur des feuilles de papier placées au sol. C’est à cette séance que Restany trouve le terme « d’anthropométries de l’époque bleue ». Klein organise une soirée dans la galerie internationale d’art contemporain à Paris le , devant une centaine d’invités dont des artistes, des critiques, des amateurs d’art ou encore des collectionneurs.

Klein en habit de soirée donne un signal aux neuf musiciens présents à côté afin qu'ils commencent la Symphonie Monoton-Silence, composée par lui-même en 1949, une seule et même note continue de vingt minutes suivies de vingt minutes de silence. Pendant ce temps-là, trois femmes commencent à se badigeonner les seins, le ventre et les cuisses de couleur bleue. Elles réalisent ensuite diverses anthropométries dont la plus connue est intitulé « Anthropométrie de l'époque bleue » (ANT 100), 1960. Il fait des répétitions, organise la mise en scène, invite des photographes et cadreurs qu’il connaît, contrôle la diffusion des images. Néanmoins, même s’il pense tout faire pour faire passer clairement ses nouvelles techniques, des malentendus surgissent et il paraît pour certains masochiste ou obscène.

Il réalise aussi la série des « portraits-reliefs », moulages grandeur nature des autres membres du mouvement Nouveau Réalisme, peints notamment en bleu IKB et se détachant sur un panneau doré à la feuille, qu'il n'aura pas le temps d'achever, ou utilise des statuettes en plâtre de sculptures célèbres, comme celles de la Victoire de Samothrace et de la Vénus de Milo peintes en IKB.

Pochoirs

Par la suite, il diversifie ses méthodes et différencie les anthropométries statiques des dynamiques. Lors de la création des « statiques » le corps de la femme est simplement posé tel un tampon sur le support et y laisse son empreinte. Ces empreintes statiques de femmes et parfois d’hommes, ont souvent été groupées de manière à former, sinon une composition, du moins un ensemble. Les anthropométries réalisées sur des tissus renvoient à un objet de culte qui est le suaire de Turin.

Dans les images négatives, comme « Hiroshima », la peinture est projetée et le corps du modèle fait office de pochoir. L’anthropométrie dynamique consiste à faire ramper un modèle sur le support, laissant derrière lui une trace dynamique. Il a aussi convié plusieurs modèles à simuler une bataille où l’on ne distingue plus tellement les corps. Le processus lui-même est conçu comme un rituel. Il s’agit d’un rituel de passage de la toile blanche à la chair : « c’était la chair elle-même qui appliquait la couleur au support sous ma direction » puis de la chair à l’invisible. En réutilisant le bleu IKB, il reprend la couleur, réutilise l’espace conquis par l’immatérielle et évite la ressemblance au rose. Klein choisit aussi de ne pas représenter les mains pour les raisons suivantes : « Il ne fallait pas que les mains s’imprimassent, cela aurait donné un humanisme choquant aux compositions que je cherchais. » « Bien sûr, tout le corps est constitué de chair, mais la masse essentielle, c’est le tronc et les cuisses. C’est là où se trouve l’univers réel caché par l’univers de la perception. » (cette vision se rapproche de notions japonaises qui sont le Katas et le Hara).

Éléments

Klein réalise au début de l’année 1961 la série des Peintures de feu, dans laquelle il cherche à imprimer les traces du feu sur divers supports. Déjà Alberto Burri avait utilisé en 1954-1955 la puissance de cet élément dans sa série des Combustioni constituée de couches de plastique brûlées. C’est au centre d’essais de Gaz de France de la Plaine-Saint-Denis, où on met à sa disposition un équipement industriel, qu’il apprend à maîtriser le feu et à effectuer des réglages précis pour en utiliser les différents degrés de puissance.

Dans ces Peintures de feu, comme dans les Cosmogonies, empreintes de la pluie et du vent sur la toile, qu’il réalise à partir de 1960, l’artiste convoque les éléments de la nature afin de manifester leur force créatrice. Mais ici il allie l’élément naturel au corps, les Peintures de feu étant réalisées avec l’aide de modèles nus que Klein utilise tour à tour. Il humidifie le support autour du corps pour déterminer les parties qui resteront en réserve et complète les traces de feu avec des empreintes de peinture. Mêlant ainsi les deux techniques, Klein joue avec les pleins et les vides des formes tracées alternativement en négatif et en positif.

Ainsi les empreintes des corps des femmes se révélaient sous l’action du feu. Les anthropométries servent alors de passage à double sens du visible à l’invisible, du matériel au spirituel et du charnel au divin. Elles le font en l’absence spectaculaire de l’artiste.

Avec ses Cosmogonies, l'artiste soumet la toile aux intempéries, sur le toit de sa voiture, lors de ses déplacements. En collaboration avec les architectes Claude Parent et Werner Ruhnau, il imagine dans ses Architectures de l'air de vastes constructions au toit maintenu en lévitation par de l'air pulsé, destinées à maintenir un environnement tempéré et contrôlé, où l'homme, comme dans un Eden retrouvé, ne serait plus soumis aux aléas climatiques.

Il peint également en IKB des reliefs planétaires en plâtre de la France ainsi que des globes, ravi d'apprendre que vue de l'espace la Terre devrait paraître de couleur bleue.

Trois mois avant son décès, l’exposition « Antagonismes II : l’objet », présentée le au musée des Arts décoratifs, expose des maquettes de l’Architecture de l’air et du Rocket pneumatique réalisées avec l'aide du designer Roger Tallon. Dans un diorama une pluie simulée est détournée par une lame d’air ; tandis que le Rocket, sorte de petit engin spatial mu par pulsation d’air, est destiné à disparaître dans le vide de l'espace.

Feu, air, eau, terre, les quatre éléments terrestres sont ainsi mis à contribution. Mais la mort prématurée de l'artiste interrompt ses recherches et expérimentations sur l'architecture de l'air et sur le thème de l'exploration de l'espace.

Couleurs

Le bleu n’est pas l’unique couleur présente dans les anthropométries, celles-ci pouvant être différentes comme dans l’une de ces premières anthropométries, ANT121, datée vers 1960, qui est dorée sur fond noir. Les monochromes dorés nommés Monogold sont essentiellement composés de feuilles d’or, qui représentent l’accès à l’immatériel, l’absolu et l’éternité. Klein peint également des monochromes roses appelés Monopink.

Il déclare, pour ses anthropométries créées en utilisant le feu, que « le feu est bleu, or et rose aussi. Ce sont les trois couleurs de base dans la peinture monochrome, et pour moi, c’est un principe d’explication universel, d’explication du monde ». Les trois couleurs de base bleu, or et rose de son travail s’articulent également mutuellement et parfaitement dans le feu. En effet, lorsqu’on regarde la couleur d’une flamme, on distingue bien ces trois couleurs.

Il réalise ainsi différents triptyques utilisant ces trois couleurs primaires et les réunira également dans des sculptures comme Ci-git l'Espace (MNAM, Paris) constituée d'une dalle funéraire recouverte de feuilles d'or, d'une couronne en éponge IKB et de roses. Enfin, son œuvre Ex-voto, réalisée pour le sanctuaire de Rita à Cascia, sera la conclusion de son travail, réunissant toutes ses idées en une seule et même œuvre composée de ses trois couleurs rose, bleu et or.

Performances

  • Lâcher de ballons bleus en à la galerie Iris Clert
  • Exposition La Spécialisation de la sensibilité à l'état de matière première en sensibilité (dite "Le Vide") à la galerie Iris Clert en
  • Projet non abouti en 1958 d'éclairer l'obélisque de la Concorde en rose, qui sera finalement réalisé en 1983
  • Cession de Zones de sensibilité picturale immatérielle à partir d'un chéquier, contre paiement en petits lingots d'or jetés ensuite dans la Seine en 1959
  • Réalisation en 1960 de ses Anthropométries en public au son d'une musique monoton de son invention (symphonie monoton-silence)
  • Le Saut dans le vide, dont le photomontage est publié dans la revue Dimanche en . Il n'est peut-être pas inutile de signaler qu'à l'emplacement du Saut dans le vide existe depuis 1992 une chapelle dédiée à Sainte Rita (5, rue Gentil-Bernard ou 29, Rue Mal Gallieni, 92260 Fontenay-aux-Roses).

Yves Klein est, par son œuvre et sa posture, l'une des grandes figures de l'art contemporain français et international. Il a été en avance sur son siècle, et conscient de la radicalité de sa position. Il a ouvert l’art sur l’immatériel. Pour lui, l’or, le rose et le bleu sont une seule et même couleur et forment une « trilogie chromatique » au complet.

Œuvres

  • Monochrome orange, , pigment pur et résine synthétique sur toile, 50 × 150 cm, MNAM, Paris
  • Zone de Sensibilité Picturale Immatérielle (en) (cession à Jacques Kugel et Paride Accetti),
  • Zone de Sensibilité Picturale immatérielle (cession à Alain Lemée),
  • ANT 54 (1960-1961)
  • Anthropométrie de l'époque bleue (ANT 82), 1960
  • Anthropométrie suaire sans titre (ANT SU 4), 1960
  • Anthropométrie sans titre (ANT 8), ca. 1960
  • Anthropométrie sans titre (ANT 101), 1960
  • Monochrome bleu (IKB 3), 1960
  • Monique (ANT 57), ca. 1960
  • Ci-gît l’espace (RP 3), 1960
  • Symphonie Monoton-Silence, 1960
  • People begin to fly , 1960, anthropométrie, pigment bleu sec et résine synthétique sur papier marouflé sur toile, 155 × 280 cm, Paris, musée national d'Art moderne, dépôt au musée d'Art moderne de Nice
  • Hiroshima, 1961
  • Peinture feu sans titre (F 74), 1961
  • Relief-éponge1961
  • « L’Arbre », grande éponge bleue, 1962
  • IKB 191, 1962
  • Portrait-relief de Martial Raysse, 1962, bronze peint sur panneau or, 175 × 95 × 38 cm, Musée d'art de Toulon.
  • Vampire, 1962
  • Zone de Sensibilité Picturale Immatérielle (cession à Dino Buzzati), Paris, . 40e anniversaire
  • Vénus bleue, 1962

Expositions majeures

  • 1950 : Klein expose ses monochromes pour la première fois à Londres
  • 1953 : Manifestation Monochrome, Tokyo
  • 1955 : Yves, Peintures fut sa première exposition en France au Club des solitaires à Paris avec la présence de plusieurs monochromes.
  • 1956 : il organise l’exposition Yves, propositions monochromes à la galerie Colette Allendy de Paris.
  • 1er- : Propositions monochromes de l’époque bleue ou Proposte monocrome, epoca blu, Milan, Galleria Apollinaire. Yves Klein présente des monochromes seulement bleus
  • 14- : Propositions Monochromes, Paris, Galerie Colette Allendy
  • -  : Propositions Monochromes, Düsseldorf, Galerie Schmela
  • - : Monochrome Propositions of Yves Klein, Londres, Gallery One
  • - : La Spécialisation de la sensibilité à l’état matière première en sensibilité picturale stabilisée, Paris, Galerie Iris Clert. Plus connue sous le nom de l’Exposition du vide où il présente en fait une galerie vide
  • 13- : Bas-reliefs dans une forêt d’éponges, Paris, Galerie Iris Clert
  •  : Anthropométries de l’époque bleue, Paris, Galerie internationale d’art contemporain
  • - : Yves Klein le Monochrome, Paris, Galerie Rive Droite
  •  : Théâtre du vide, Festival d’Art et d’Avant-garde, Paris
  • -  : une rétrospective de l’artiste a lieu au Musée Haus Lange à Krefeld. Par la suite, Klein expose à New York du 11 au à la galerie Leo Castelli.
  • - : Yves Klein le Monochrome, Los Angeles, Dwan Gallery
  •  : Yves Klein le Monochrome : il nuovo realismo del colore, Milan, Galleria Apollinaire
  • 23- : Rétrospective Yves Klein, Tokyo, Tokyo Gallery
  • 5- : Yves Klein, New York, Alexandre Iolas Gallery
  • -  : deux grandes rétrospectives d’Yves Klein sont organisés aux musées Ludwig de Cologne et Haus Lange à Krefeld.
  • 2004 : Musée des Beaux-Arts d'Angers (duo avec Marie Raymond)[25].
  • -  : le Centre Georges Pompidou accueille l’exposition Yves Klein, corps, couleur, immatériel.
  • -  : « Yves Klein Die blaue Revolution », MUMOK, Vienne, Autriche
  • -  : « Declaring Space: Lucio Fontana, Yves Klein, Barnett Newman, Mark Rothko », Modern Art Museum, Fort Worth, USA
  • -  : « Yves Klein: With the Void, Full Powers », Hirshhorn Museum, Washington, USA
  • -  : « Nuevos Realismos: 1957-1962. Estrategias del objeto, entre readymade y espectácu », Museo Reina Sofia, Madrid, Espagne
  • -  : « Yves Klein », Walker Art Center, Minneapolis, USA
  • -  : « Alberto Giacometti, Yves Klein - In Search of the Absolute », Gagosian Gallery, Londres
  • -  : « Yves Klein », Tate Liverpool, Liverpool
  • - : Rétrospective « Yves Klein », Fondation PROA, Buenos Aires
  • -  : « Yves Klein - Theatre of the Void », BOZAR, Bruxelles, Belgique
  • -  : Rétrospective « Yves Klein », MUAC - Museo Universitario Arte Contemporáneo, Mexico
  • -  : "Yves Klein" au Blenheim Palace, Woodstock, Grande-Bretagne
  • -  : "The Challenging Souls" Yves Klein, Lee Ufan, Ding Yi, Power Station of Art, Shanghai, Chine
  • -  : "Yves Klein, Des Cris Bleus..." Musée Soulages, Rodez, France
  • -  : "Le ciel comme atelier. Yves Klein et ses contemporains", Centre Pompidou Metz, Metz, France

Bibliographie

Écrits

  • Des bases (fausses), principes et condamnation de l’évolution, Soulèvement de la jeunesse, , Paris, 1952
  • Yves Peintures, 1954, rééd. 2006, Éditions Dilecta, Paris (avec une postface de Denys Riout)
  • Les Fondements du Judo, 1954, rééd. 2006, Éditions Dilecta, Paris avec l’aide de Igor Correa Luna (avant-propos de Jean-Luc Rougé, introduction de Daniel Moquay et de Pierre Cornette de Saint-Cyr)
  • Le dépassement de la problématique de l’art, La Louvière, 1959 (Le dépassement de la problématique de l’art et autres écrits, textes réunis et présentés par Marie-Anne Sichère et Didier Semin, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2003 ; Overcoming the Problems of Art: The Writings of Yves Klein, Spring Publications, Putnam, 2007)
  • L’évolution de l’Art vers l’immatériel, Conférence de la Sorbonne,  Vers l'immatériel », Éditions Dilecta, Paris, 2006). Rééd. Paris, Allia, 2020.
  • Dimanche, . Le journal d’un seul jour, Paris, 1960
  • Le vrai devient réalité, 1960, Zero 3,
  • Manifeste de l’hôtel de Chelsea (New York 1961), Yves Klein, Paris, Galerie Alexandre Lolas, 1965

Monographies

  • Pierre Restany, Yves Klein le monochrome, Librairie Hachette, Paris,1974
  • Pierre Restany, Yves Klein, Paris, Éditions du Chêne, 1982
  • Catherine Millet, Yves Klein, Art Press Flammarion, Paris, 1983
  • Pierre Restany, Yves Klein : le feu au cœur du vide, La Différence, 1990
  • Hannah Weitemeier, Yves Klein, 1928-1962, International Klein Blue, Benedikt Taschen Verlag, Cologne, 1995
  • Sidra Stich, Yves Klein, Cantz Verlag, Stuttgart, 1995
  • Pierre Restany, Yves Klein, il Fuoco nel cuoro del vueto, Edizioni Sottotracia, Salerne, 1998
  • Jean-Paul Ledeur, Yves Klein, catalogue raisonné des éditions et des sculptures, Éditions Guy Pieters, Knokke-le-Zoute, 2000
  • Nicolas Charlet, Yves Klein, Éditions Adam Biro, Paris, 2000
  • Annette Kahn, Yves Klein, Le maître du bleu, éditions Stock], 2000
  • Didier Semin, The Painter And His Model On Deposit, Genève - Paris, MAMCO - Yves Klein Archives, 2001
  • Jean-Michel Ribettes, Yves Klein contre C. G. Jung, Bruxelles, La Lettre volée, 2003
  • Pierre Descargues, Yves Klein, Ides et Callendes, Neuchâtel, 2003
  • Denys Riout, Yves Klein Manifester l’immatériel, Éditions Gallimard, Paris, 2004
  • André Bonet, Yves Klein. Le peintre de l'infini, Éditions du Rocher, Paris, 2006
  • Terhi Génévrier-Tausti : L'envol d'Yves Klein, l'origine d'une légende, Aréa-Revue, 2006
  • Alain Jouffroy, Manifeste pour Yves Klein, Éditions Virgile, Besançon, 2006
  • Jacques Bouzerand, Yves Klein, au-delà du bleu, Éditions À propos / Michalon, 2006
  • Denys Riout, Yves Klein : L'aventure monochrome, Éditions Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 494), Paris, 2006
  • Vers l'immatériel, 2006, Éditions Dilecta, Paris (introduction de Denys Riout). Contient Le Dépassement de la problématique de l'art, La Conférence à la Sorbonne (texte bilingue) et un disque CD de la conférence donnée par Yves Klein en 1959
  • Rotraut Klein-Moquay, Robert Pincus-Witten, en coll. avec les Archives Yves Klein, Yves Klein USA, Éditions Dilecta, Paris, 2009
  • Klaus Ottmann, Yves Klein, Ediciones Polígrafa, Barcelone, 2010
  • Pierre Musso, Yves Klein. Fin de représentation. Éditions Manucius, Paris. 2010
  • Frédéric Prot, Yves Klein. Embrasure. Postface Patti Smith. Éditions 5 Continents, Milan, 2012
  • Yves Klein Claude Parent Le Mémorial, Projet d'architecture, Éditions Dilecta, Paris, 2013
  • Hannah Weitemeier, Yves Klein, Éditions Taschen, Cologne, Allemagne, 2016
  • Matthias Koddenberg, Yves Klein, In/Out studio, Verlag Kettler, Dortmund, Allemagne, 2016
  • Antje Kramer Mallordy, Yves Klein Germany, Éditions Dilecta, Paris, France, 2017
  • Robert Fleck, Yves Klein - L'aventure Allemande, Manuella Editions, Paris, France, 2018
  • Terhi Génévrier-Tausti, Denys Riout, Yves Klein Japon, Éditions Dilecta, Paris, France, 2020
  • L'Évolution de l'art vers l'immatériel, Editions Allia, Paris, France, 2020

Catalogues d’expositions personnelles

1960-1965

  • Yves Klein, le Monochrome, Paris, Galerie Rive Droite, 1960
  • Yves Klein, le Monochrome : il nuovo realismo del colore, Milan, Galleria Apollinaire, 1961
  • Yves Klein, Monochrome und Feuer, Krefeld, Museum Haus Lange, 1961
  • Yves Klein, le Monochrome, New York, Leo Castelli Gallery, 1961
  • Yves Klein, Tokyo, Tokyo Gallery, 1962
  • Yves Klein, New York, Alexandre Iolas Gallery, 1962
  • Yves Klein, Stockholm, Svensk Franska Konstgalleriet, 1963
  • Yves Klein, le monochrome, Peintures de feu. Paris, Galerie Tarica, 1963
  • Yves Klein, le monochrome, Lausanne, Galerie Bonnier, 1964
  • Yves Klein, peintures de feu, Düsseldorf, Galerie Schmela, 1964
  • Yves Klein, Amsterdam, Stedelijk Museum, 1965
  • Yves Klein, Paris, Galerie Alexandre Iolas, 1965

1966-1970

  • Yves Klein, Peintures de feu, Lausanne, Galerie Bonnier, 1966
  • Yves Klein, Stockholm, Moderna Museet, 1966
  • Yves Klein, Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 1966
  • Yves Klein, New York, The Jewish Museum, 1967
  • Yves Klein, Nuremberg, Institut für Moderne Kunst, 1968
  • Yves Klein, Humlebaek, Louisiana Museum, 1968
  • Yves Klein, le Monochrome, Milan, Galleria Blu, 1969
  • Yves Klein, Turin, Galleria d’Arte Martano, 1969
  • Yves Klein, Paris, Musée des Arts décoratifs, 1969

1971-1980

  • Yves Klein, Turin, Galleria Civica d’Arte Moderna, 1970
  • Yves Klein, Hanovre, Kunstverein, 1971
  • Yves Klein, Berne, Kunsthalle, 1971
  • Yves Klein, Ludwigshafen, Städtische Kunstsammlung, 1974
  • Yves Klein, Selected Writings, Londres, Tate Gallery, 1974
  • Yves Klein, Berlin, Nationalgalerie, 1976
  • Yves Klein, Tokyo, Fuji Television Gallery, 1979

1981-1990

  • Yves Klein, A Retrospective. Houston, Institute for the Arts, Rice University, 1982
  • Yves Klein, Centre Georges Pompidou, Paris, 1983
  • Yves Klein, Tokyo, Television Gallery, 1986
  • Yves Klein, Sponge Reliefs, New York, Gagosian Gallery, 1989

1991-2000

  • Yves Klein, le Dépassement de la Problématique de l’Art, Cologne, Galerie Gmurzynska, 1994
  • Yves Klein now, Londres, Hayward Gallery, 1995
  • Yves Klein, Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, 1995
  • Yves Klein, Sydney, Museum of Contemporary Art, 1997
  • Yves Klein, Oslo, Museet for Sammtidkunst, 1997
  • Tinguely’s Favorites : Yves Klein, Bâle, Museum Jean Tinguely Bâle, 1999
  • Yves Klein. La vie, la vie elle-même qui est l’absolu, Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice, 2000
  • Yves Klein Peintures de feu 1961-1962, Paris, Galerie de France, 2004
  • Yves Klein, Francfort, Schirn Kunsthalle, 2004
  • Yves Klein, Bilbao, Guggenheim Museum, 2005
  • Yves Klein. Corps, couleur, immatériel, Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, 2006
  • Yves Klein, Lugano, Museo d’Arte della Città di Lugano, 2009
  • Yves Klein: With the Void, Full Powers, Ostfildern, Hatje Cantz Verlag, 2010

2001-2010

  • Yves Klein et Fontenay-aux-Roses, Fontenay-aux-Roses, Médiathèque, 2012
  • Yves Klein, Intimo, Madrid, Galeria Cayón, 2015

Filmographie sélective

  • Scènes de judo, Japon, , N&B, 1 min 30 s.
  • Yves Klein, propositions monochromes, à partir de l’exposition à la galerie Colette Allendy, 67, rue de l’Assomption, Paris, 14-, couleur, 1 min 55 s et 4 min 40 s.
  • Surfaces et blocs de sensibilité picturale, intentions picturales, à partir de l’exposition « Yves Klein, propositions monochromes », galerie Iris Clert, 3, rue des Beaux Arts, Paris, 14-, couleur, 1 min.
  • Vernissage peinture monochrome, à partir de l’exposition à la galerie Iris Clert, documentation sur le lâcher de ballons place Saint-Germain-des-Prés, 1957, pour le journal Gaumont, 1 min 34 s, © Gaumont Pathé Archives.
  • La Spécialisation de la sensibilité à l’état de matière première en sensibilité picturale stabilisée, à partir de l’exposition à la galerie Iris Clert, -, couleur, 1 min 40 s.
  • Réalisation des travaux pour l’opéra de Gelsenkirchen, Allemagne, 1958-1959, N&B, 4 min 15 s.
  • Bas-reliefs dans une forêt d’éponges, à partir de l’exposition à la galerie Iris Clert, 15-, réalisation Albert Weil, couleur, 7 min 40 s.
  • La Pêche aux éponges, 1959, réalisation Albert Weil pour le journal Gaumont, couleur, sonore, 1 min 34 s, © Gaumont Pathé Archives.
  • Gelsenkirchen, 1959, version allemande, N&B, 31 min, © Archives de la Ville de Gelsenkirchen.
  • Inauguration de l’opéra de Gelsenkirchen, Allemagne, , couleur, 2 min 10 s.
  • Anthropométrie de l’époque bleue, Galerie internationale d’Art contemporain, 253, rue Saint-Honoré, Paris, , N&B, 2 min 20 s.
  • Dimanche , à l’occasion de l’exposition galerie Rive Droite, 23, rue du faubourg Saint-Honoré, Paris, , réalisation Albert Weil, N&B, 4 min.
  • Essai de toit d’air, 14, rue Campagne-Première, Paris, v. 1961, N&B, 2 min 15 s.
  • Extrait de Heartbeat of France, tourné à Düsseldorf, le , réalisation Peter Morley, 16 mm, sonore, N&B, 2 min 50 s, collection British Film Institute, © Archbuild Ltd, Londres.
  • Monochrome und Feuer, à partir de l’exposition au Museum Haus Lange, Krefeld, -, réalisation Yvan Butler, couleur et N&B, 11 min 50 s.
  • Yves Klein réalisant des Peintures de feu, Centre d’essai de Gaz de France, La Plaine Saint-Denis, 1961, réalisation Albert Weil, couleur et N&B, 9 min.
  • Extrait de En français dans le texte, édition spéciale : l’avant-garde française, magazine diffusé le , réalisation Yvan Jouannet, 45 min, production ORTF, ©INA Archives.
  • Appartement-studio d’Yves Klein, 14, rue Campagne-Première, Paris, 1962, couleur, 6 min 15 s.
  • Antagonismes 2, l’objet, à partir de l’exposition au Musée des Arts décoratifs, Paris, 1962, N&B, 7 min 10 s.
  • L’Art et le feu, journal Gaumont, 1962, N&B, 52 min, sonore, © Gaumont Pathé Archives.
  • Extrait de Mondo Cane I, 1962, tournage les 17 et , réalisateur Gualtiero Jacopetti & Paolo Cavara, Franco Prosperi, 35 mm, Technicolor, sonore, production CINERIZ, Italie, distribution France Tvor Paris.
  • Mariage de Rotraut Uecker et Yves Klein, église Saint-Nicolas-des-Champs, Paris, , réalisateur Albert Weil ou Butler, couleur, 6 min.
  • Gelsenkirchener Opera, documentaire de Victor Glasstone et David Jones, version anglaise, 1963, N&B, sonore, © BBC Archives.
  • Yves Klein le Monochrome, 1963, réalisation Shinkichi Noda, musique Toru Takemitsu, intertitres japonais, 16 mm, N&B/couleur, 30 min, production Mr Shinishi Segi, ©Tokyo Art Institute, Japon.
  • Signalement, 1963, réalisation Wim T. Schippers et Williem de Ridder, Fluxus TV Program, 30 min, production VARA Television, Pays-Bas, © Nederlands Instituut voor Beeld en Geluid

Hommages

Iconographie

Notes et références

Notes

Références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 2600, vue 2/31.
  2. Jacques Bouzerand, Yves Klein, au-delà du bleu, Garches, À Propos, , 64 p. (ISBN 2-84186-335-2), p.9
  3. « Photographies Yves Klein Judoka » (consulté le )
  4. Catherine Aventurier, « Le vide et le plein », Francetv (consulté le )
  5. Biographie d'Yves Klein, MAMAC, Nice.
  6. Centre Pompidou, dossier de presse de l'exposition Yves Klein du au ., site Centre Pompidou.fr.
  7. Annette Kahn, Yves Klein, le Maître du Bleu, Stock, 2000, p. 47
  8. "Concetto spaziale (50-B.1)", huile sur toile et perforations, 1950, MNAM, dépôt au Musée d'Art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, site collection.centrepompidou.fr.
  9. Monochrome bleu "Londres 50" (M 28), pastel sur papier marouflé sur toile, 23 × 12,5 cm, 1950, site yvesklein.com.
  10. « Yves Klein ce judoka contrarié » (consulté le )
  11. Cécile Martet, « 7 anecdotes à connaître sur Yves Klein », sur kazoart.com, (consulté le )
  12. Charles Barachon, « Yves Klein ou la peinture philosophale », sur beauxarts.com, (consulté le )
  13. Caroline Larroche, Les tops : Grands Personnages Explorateurs, Artistes, Hommes et femmes du XXe siècle., Nathan, , p. 142-143
  14. Yves Klein, Les Fondements du judo. Préface de M. Ichiro Abé,..., Paris, Grasset, , 208 p. (lire en ligne)
  15. "Yves Peintures", Yves Klein, Madrid, 1954.
  16. Jacques Bouzerand, Yves Klein, au-delà du bleu, Garches, À Propos, , 64 p. (ISBN 2-915398-04-6), P.14
  17. « Les fondements du judo Yves Klein », sur yvesklein.com (consulté le )
  18. "Le seuil", huile sur toile de Claude Bellegarde, 1955, exposée au studio Fachetti en 1955, MNAM, site collection.centrepompidou.fr.
  19. Roselee Goldberg, La Performance, du futurisme à nos jours, Thomas & Hudson / l'univers de l'art (ISBN 978-2-87811-380-8), chap. 6 L'art vivant de 1933 aux années 1970 / Yves Klein et Piero Manzoni
  20. Déclaration constitutive du Nouveau Réalisme, , site yvesklein.com.
  21. Neville Rowley, Yves Klein, au-delà du bleu, Garches, À Propos, , 64 p. (ISBN 2-84186-335-2), p.20
  22. (en-GB) « The woman who painted her body for artist Yves Klein », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
  23. « Elena Palumbo-Mosca, une vie en bleu Klein », sur France 24, (consulté le )
  24. Michel Verlinden, « Rencontre avec Elena Palumbo-Mosca, fidèle collaboratrice d'Yves Klein », sur Focus, (consulté le )
  25. Elisabeth Petibon, « Marie Raymond et Yves Klein au Musée des Beaux-Arts d'Angers », sur exporevue.com, (consulté le ).
  26. Centre Pompidou : Le Voyage d'Yves Klein, le
  27. Collection de pièces en argent : Yves Klein

Articles de presse

Articles connexes

Liens externes

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