La Forie
La Forie est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Forie | |||||
Vue du petit village de la Forie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Alain Chantelauze 2020-2026 |
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Code postal | 63600 | ||||
Code commune | 63161 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
320 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 114 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 522 hab. (2019) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 35′ 30″ nord, 3° 45′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 527 m Max. 800 m |
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Superficie | 2,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Ambert (banlieue) |
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Aire d'attraction | Ambert (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambert | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Lieux-dits et écarts
Aura, la Boule (à cheval sur la commune d'Ambert), le Bourg, les Breix, la Cartonnie, le Château, Layre, le Mey, le Monteillet, le Prat, Pré de Job, la Tranchecotie, la Piroi.
Urbanisme
Typologie
La Forie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambert, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 7 522 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,4 %), forêts (22,7 %), zones urbanisées (12,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La Forie est une commune très jeune puisqu'elle fut créée en 1874. Elle est née du groupement de terres empruntées à ses trois communes limitrophes : Ambert, Job, Valcivières. Son nom vient de l'auvergnat faure, désignant généralement un forgeron mais également une fabrique, en raison de la forte présence de moulins à eau. Au XIVe siècle, la vallée du Batifol a attiré les papetiers qui voyaient dans sa force hydraulique et la pureté de son eau, le ruisseau idéal pour la fabrication du papier, activité florissante dans les environs. La commune comptera pas moins de 10 moulins dont certains sont encore bien conservés aujourd'hui.
Avec l'avènement de l'industrialisation du papier au XIXe siècle, les papeteries doivent trouver un nouveau secteur pour subsister. L'industrie de la tresse attirée encore une fois par le potentiel hydraulique du Batifol s'installe durablement sur la commune.
Aujourd'hui le village compte encore deux employeurs majoritaires :
- la société Berne qui produit des gaines et des tresses ;
- les Salaisons Bernard dont le saucisson est très réputé dans la région.
D'autres industries sont encore présentes sur la commune notamment sur les sites des anciens moulins papetiers.
Elle compte également de petits commerces tels que :
- l'auberge de La Forie en plein centre du bourg avec sa cuisine familiale ;
- une épicerie attenante à l'auberge fait également office de dépôt de pain et de Poste.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1876. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 320 habitants[Note 3], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine naturel
- La commune de La Forie a longtemps été adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez, mais n'a pas signé la charte 2010.
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Douarre (1810-1853) : premier évêque de Nouvelle-Calédonie
- « Jean Montgolfier parti en croisade en 1147 où il fut capturé par les Turcs. Il besogna trois ans à Damas dans un moulin à papier, puis réussit à s'enfuir avec deux compagnons, les sieurs Malmeinade et Falgairolles originaires d'Ambert. Ils regagnèrent les rives franques sur un bateau génois ; ils emportaient dans leurs bagages quelques échantillons de la charta damascena (feuille de papier en coton de Damas), et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. Ils achetèrent un vieux moulin à farine au bord du Batifol, au lieu-dit La Pangore à La Forie. Ils le convertirent en moulin à papier. Jean Montgolfier fit souche dans ce pays. Sa famille et ses descendants donnèrent leur nom à deux hameaux voisins : Cros-Montgolfier et Montgolfier tout court . » — Extrait de La Famille Montgolfier de Jean Anglade aux éditions Perrin. Mais tout cela est pure légende, car rien ne permet d'appuyer ces dires hautement fantaisistes (voir l'article Jean Montgolfier).
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ambert », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ambert », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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