La Graine et le Mulet

La Graine et le Mulet est un film franco-tunisien écrit et réalisé par Abdellatif Kechiche et sorti en 2007.

La Graine et le Mulet
L'actrice Hafsia Herzi en 2008 à la 33e cérémonie des César, au cours de laquelle elle remporte le César du meilleur espoir féminin pour La Graine et le Mulet.
Réalisation Abdellatif Kechiche
Scénario Abdellatif Kechiche
Acteurs principaux
Pays de production France
Tunisie
Genre Comédie dramatique
Durée 151 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Sète, monsieur Beiji, 61 ans, travaille dans un chantier naval du port et se retrouve au chômage. Père de famille divorcé, il vit avec la patronne d'un hôtel et sa fille, Rym, mais reste très lié à ses enfants et à son ex-épouse. Avec son indemnité de licenciement, il envisage d'ouvrir un restaurant sur un vieux bateau. Ce projet nécessitera l'aide de son ancienne et de sa nouvelle famille ainsi que de ses amis.

Fiche technique

Distribution

  • Habib Boufares : Slimane Beiji
  • Hafsia Herzi : Rym
  • Faridah Benkhetache : Karima
  • Sabrina Ouazani : Olfa
  • Olivier Loustau : José
  • Alice Houri : Julia, la femme de Majid
  • Bouraouïa Marzouk : Souad, la femme de Slimane
  • Hatika Karaoui : Latifa, la mère de Rym
  • Sami Zitouni : Majid, le fils aîné de Slimane et de Souad
  • Mohamed Benabdeslem : Riadh, le frère cadet de Majid
  • Abdelhamid Aktouche : Hamid, musicien habitué du café de Latifa
  • Leila D'Issernio : Lilia
  • Bruno Lochet : Mario
  • Abdelkader Djeloulli : Kader
  • Cyril Favre : Sergei, le beau-frère ukrainien de Majid
  • Nadia Taoul : Sarah
  • Henri Rodriguez : Henri
  • Henri Cohen : M. Dorner, l'adjoint au maire
  • Jeanne Corporon : la banquière
  • Violaine de Carné : Madeleine, Mme Dorner, maîtresse de Majid
  • Carole Franck : une invitée au repas
  • Gilles Matheron
  • Axel Yahimi

Réception critique

  • D'après La Tribune, « le film a fait une entrée fracassante dans le palmarès compilé par Ciak, le magazine du festival, devenant le favori des critiques […] Cette fresque familiale, qui se termine en tragédie grecque, a pu voir le jour grâce au soutien et au financement du réalisateur et producteur français Claude Berri. Nous leur souhaitons un Lion d'or car tous les deux le méritent. Le public, lui, a déjà choisi suite à l'incroyable ovation réservée au film à l'issue de la projection »[1].
  • Les Cahiers du cinéma ont fait leur couverture (numéro 629, ) sur le film, auquel ils consacrent, en outre, un dossier de douze pages.
  • Début 2010, il est classé 6e meilleur film des années 2000 et meilleur film français de la décennie par les Cahiers du cinéma[2], ainsi que 4e par les lecteurs de la revue[3].

Autour du film

Cette section « Anecdotes », « Autres détails », « Le saviez-vous ? », « Autour de... », « Divers », ou autres, est peut-être inopportune.
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (octobre 2019).
Pour améliorer cet article il convient, si ces faits présentent un intérêt encyclopédique et sont correctement sourcés, de les intégrer dans d’autres sections.
  • La « graine » du titre est celle du couscous.
  • Le « mulet » évoqué dans le titre n'est pas l'équidé issu de l'accouplement de l'âne et de la jument mais une variété de poisson qui peut agrémenter le couscous dans la cuisine tunisienne.
  • Le film a été principalement tourné sur le port de Sète ainsi que dans le quartier HLM de l'île de Thau de cette ville.
  • La très grande majorité des acteurs est constituée de non-professionnels. Dans une interview pour les Cahiers du cinéma, Abdellatif Kechiche explique que ce parti-pris n'est pas un manque d'exigence : « Même ceux qui ne font pas ce métier je les ai choisis parce qu'ils avaient un don »[4].
  • Le vol de la mobylette est une citation assumée du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica.
  • La critique a comparé le film, entre autres, au cinéma de Maurice Pialat, de Claude Sautet, de Jean Renoir, des néo-réalistes italiens, John Cassavetes et Ken Loach[réf. nécessaire].
  • Le budget est de 6,14 millions d'euros[5].
  • Le film était prévu de longue date : dans La Faute à Voltaire, le personnage principal, Jallel, vend dans le métro Macadam, un journal de rue, et annonce au programme « une réduction de 15 % sur le film La Graine et le Mulet », film qui sera effectivement tourné sept ans plus tard, mais dont Abdellatif Kechiche avait déjà le projet.

Distinctions

Notes et références

  1. Dominique Lorraine, « Algérie : La Graine et le mulet à l'assaut du Lion... d'or », sur fr.allafrica.com, (consulté le ).
  2. « Top ten 2000 », Cahiers du cinéma, no 652, (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Le Top ten 2009 des lecteurs », Cahiers du cinéma, no 652, .
  4. « Entretien avec Abdel Kechiche », Cahiers du cinéma, no 629, .
  5. « CBO : La production française en cours au 15 novembre 2007 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur cbo-boxoffice.com.

Liens externes

  • Portail du cinéma français
  • Portail de la Tunisie
  • Portail de l’Hérault
  • Portail des années 2000
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.