Vittorio De Sica
Vittorio De Sica [vitˈtɔːrjo de ˈsiːka][1] est un réalisateur, metteur en scène et acteur italien, né le à Sora, dans la région du Latium, et mort le à Neuilly-sur-Seine (France).
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Vittorio Domenico Stanislao Gaetano Sorano De Sica |
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- |
Fratrie |
Elmo De Sica (d) |
Conjoints |
Giuditta Rissone (de à ) Maria Mercader (de à ) |
Enfants |
Christian De Sica Vicky Lagos (en) Manuel De Sica Emi De Sica (d) |
Parentèle |
Religion | |
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Genre artistique | |
Distinctions | Liste détaillée National Board of Review Award du meilleur film Kansas City Film Critics Circle Awards 1972 (d) Jussis Ruban d'argent du meilleur scénario Kinema Junpō National Board of Review Award for Best Director Léopard pour la meilleure réalisation Festival du film de San Francisco Palme d'or Ruban d'argent du meilleur acteur David Europeo Blue Ribbon Awards for Best Foreign Film Ours d'or Ruban d'argent du meilleur réalisateur Bodil David di Donatello du meilleur réalisateur David di Donatello du meilleur acteur Golden Globe du meilleur film étranger () |
Films notables |
Il a obtenu quatre Oscar du meilleur film étranger à Hollywood (pour Sciuscià, Le Voleur de bicyclette, Hier, aujourd'hui et demain et Le Jardin des Finzi-Contini), le Grand prix du Festival de Cannes 1951 pour Miracle à Milan (Miracolo a Milano) et l'Ours d'or du Festival de Berlin 1971 pour Le Jardin des Finzi-Contini.
Biographie
Peu après sa naissance, son père, Umberto De Sica, employé de banque et assureur, avec lequel il eut toujours des rapports très étroits et auquel il dédiera son film Umberto D., et sa mère napolitaine viennent s'installer à Naples, où ils vivent jusqu'en 1914.
Au début de la Première Guerre mondiale, la famille s'installe à Florence, où le jeune Vittorio, âgé d'à peine quinze ans, commence à s'initier à la scène dans des petits spectacles offerts aux soldats hospitalisés. C'est ensuite le départ définitif pour Rome.
Durant ses études (de comptabilité), il obtient, grâce à un ami de la famille, un petit rôle dans un film muet sous la direction d'Alfredo De Antoni, L'Affaire Clemenceau (Il processo Clemenceau) en 1917. Il continue cependant ses études et, après l'obtention de son diplôme, ce n'est qu'en 1923 qu'il embrasse sa carrière de théâtre. D'abord, pendant deux ans, au sein de la compagnie de la célèbre actrice Tatiana Pavlova (it), puis en 1925 dans celle d'Italia Almirante, célébrité du cinéma muet, et en 1927 dans la compagnie de Luigi Almirante, Sergio Tofano, et Giuditta Rissone[2] qui deviendra par la suite son épouse.
En 1930, il fait la connaissance de Mario Camerini qui lui offre en 1932 le rôle d'un jeune homme brillant et désinvolte dans le film Les Hommes, quels mufles ! (Gli uomini, che mascalzoni...), rôle qui le fait connaître du grand public italien.
Il n'abandonne pas pour autant le théâtre auquel il reste fidèle jusqu'en 1949, créant même, en 1933, sa propre troupe avec son épouse Giuditta Rissone et Sergio Tofano pour des représentations versant plutôt dans le genre comique. Toujours sur les planches, Alessandro Blasetti et Luchino Visconti le font jouer dans des pièces d'auteurs célèbres tels que Langdon Martin, Luigi Pirandello, John Boynton Priestley, Beaumarchais, William Saroyan ou Fernand Crommelynck.
Au cinéma, de Sica est d'une grande fidélité aux réalisateurs de ses débuts. Il tourne très souvent devant les caméras d'Amleto Palermi, Mario Camerini, Carlo Ludovico Bragaglia, Mario Mattoli.
Au début des années 1940 il donne ses propres premiers « tours de manivelle » en produisant des films tels que Madeleine, zéro de conduite (Maddalena, zero in condotta) ou Roses écarlates (Rose scarlatte) en collaboration avec Giuseppe Amato. Le film Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì) fait connaître Anna Magnani du grand public.
En 1944, de Sica fait une entrée remarquée dans le monde du néoréalisme avec Les enfants nous regardent (I bambini ci guardano) grâce, essentiellement, à sa collaboration avec le scénariste Cesare Zavattini, entraînant avec lui Marcello Mastroianni. Et réalise, sous les auspices du Centre Catholique Cinématographique, la porte du ciel qui raconte le voyage en train de malades pour le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette d'où ils espèrent recevoir un miracle.
Suivent quatre films acclamés du même genre : Sciuscià en 1946, Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette) en 1948, Miracle à Milan (Miracolo a Milano) en 1951 et Umberto D. en 1952. De Sica renoue avec le succès public durant cette période.
Parmi ses autres œuvres acclamées peuvent être citées L'Or de Naples (L'Oro di Napoli) en 1954, La ciociara en 1960, Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani) en 1963 et Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi-Contini) en 1971.
Sophia Loren en tant qu'actrice, est le principal succès de Vittorio de Sica : grâce à ses participations dans ses films, elle va jusqu'à obtenir le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes, l'Oscar de la meilleure actrice, un David di Donatello, un Ruban d'argent, et un NYFCC Award pour La ciociara. Elle est également récompensée pour Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani), Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana), Les Fleurs du soleil (I girasoli) et Le Voyage (Il viaggio).
De Sica joue comme acteur en 1953 dans Pain, amour et fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini, aux côtés de Gina Lollobrigida, et celle de 1959 dans Le Général Della Rovere (Il Generale Della Rovere) de Roberto Rossellini. Il apparaît également dans Madame de... de Max Ophüls, dans le rôle du baron Fabrizio Donati, aux côtés de Danièle Darrieux et de Charles Boyer.
Sur le plan sentimental et familial, après son mariage de 1937 avec Giuditta Rissone, rencontrée sur les planches dix ans plus tôt et dont il a une fille, Emi, il se lie à partir de 1942 avec une actrice espagnole, Maria Mercader, rencontrée sur le tournage d'un de ses propres films, Un garibaldien au couvent (Un garibaldino al convento). Divorcé d'avec Giuditta Rissone au Mexique, il se marie dans ce même pays avec Maria Mercader : la loi italienne ne reconnaît pas ces divorce et mariage. Pour pallier ces contretemps, il se fait naturaliser français et se marie à nouveau avec Maria Mercader à Paris en 1968.
Ils ont deux fils, Manuel en 1949, qui devient compositeur de musiques de films, et Christian en 1951, qui suit les traces de son père en devenant acteur, réalisateur et scénariste.
Maria Mercader est la sœur de Ramon Mercader, l'assassin de Trotsky. Fils de Manuel, Andrea, né en 1981, est son petit-fils et est également réalisateur et scénariste.
Vittorio De Sica meurt d'un cancer du poumon à Neuilly-sur-Seine, en France, le , à l'âge de 73 ans. Il est inhumé au cimetière communal monumental de Campo Verano de Rome.
Filmographie
Longs métrages
- 1940 : Roses écarlates (Rose scarlatte) coréalisé avec Giuseppe Amato
- 1940 : Madeleine, zéro de conduite (Maddalena, zero in condotta)
- 1941 : Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì)
- 1942 : Un garibaldien au couvent (Un garibaldino al convento)
- 1943 : Les enfants nous regardent (I bambini ci guardano)
- 1945 : La Porte du ciel (La porta del cielo)
- 1946 : Sciuscià
- 1948 : Les Belles Années (Cuore) coréalisé avec Duilio Coletti
- 1948 : Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1951 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano)
- 1952 : Umberto D.
- 1953 : Station Terminus (Stazione Termini)
- 1954 : L'Or de Naples (L'oro di Napoli)
- 1956 : Le Toit (Il tetto)
- 1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) coréalisé avec Carlo Lastricati
- 1960 : La ciociara
- 1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale)
- 1962 : Les Séquestrés d'Altona (I sequestrati di Altona)
- 1963 : Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani)
- 1963 : Il boom
- 1964 : Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana)
- 1966 : Un monde nouveau (Un mondo nuovo)
- 1966 : Le Renard s'évade à trois heures (Caccia alla volpe)
- 1967 : Sept fois femme (Sette volte donna)
- 1968 : Le Temps des amants (Amanti)
- 1970 : Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi Contini)
- 1970 : Les Fleurs du soleil (I girasoli)
- 1971 : Les Chevaliers de Malte (I cavalieri di Malta), documentaire télévisé
- 1971 : Dal referendum alla Costituzione, ovvero il 2 giugno - Nascita della Repubblica, documentaire télévisé
- 1972 : Lo chiameremo Andrea
- 1973 : Una breve vacanza
- 1974 : Le Voyage (Il viaggio)
Courts métrages
- 1962 : Boccace 70 (Boccaccio '70) - segment La Loterie (La Riffa)
- 1967 : Les Sorcières (Le streghe) - segment Une soirée comme les autres (Una sera come le altre)
- 1970 : Drôles de couples (Le coppie) - segment Le Lion (Il Leone)
Acteur
- 1917 : L'Affaire Clemenceau (Il Processo Clemenceau) d'Alfredo De Antoni d'après la nouvelle d'Alexandre Dumas fils
- 1926 : La bellezza del mondo de Mario Almirante
- 1928 : La compagnia dei matti de Mario Almirante
- 1932 : La vecchia signora d'Amleto Palermi : le beau parleur
- 1932 : Deux cœurs heureux (Due cuori felici) de Baldassarre Negroni : Mister Brown
- 1932 : Les Hommes, quels mufles ! (Gli uomini, che mascalzoni...) de Mario Camerini : Bruno
- 1933 : Un cattivo soggetto de Carlo Ludovico Bragaglia : Willy
- 1933 : La canzone del sole (Das Lied der Sonne) de Max Neufeld : Paladino, l'avocat
- 1933 : La Secrétaire pour tous (La segretaria per tutti) d'Amleto Palermi
- 1934 : Lisetta de Carl Boese
- 1934 : Paprika d'Emerich Walter Emo
- 1934 : Il signore desidera? de Gennaro Righelli : Martino
- 1934 : Tempo massimo de Mario Mattoli : Giacomo
- 1935 : Amo te sola de Mario Mattoli : professeur Giovanni Agano
- 1936 : Je donnerai un million (Darò un milione) de Mario Camerini : Gold
- 1936 : Lohengrin de Nunzio Malasomma : d'Alfredo
- 1936 : Mais ce n'est pas une chose sérieuse (Ma non è una cosa seria) de Mario Camerini : Memmo Speranza
- 1936 : Non ti conosco più de Nunzio Malasomma
- 1936 : L'uomo che sorride de Mario Mattoli : Pio Fardella
- 1937 : Questi ragazzi de Mario Mattoli
- 1937 : Monsieur Max (Il signor Max) de Mario Camerini : Gianni/Max Varaldo
- 1938 : On a volé un homme (Hanno rapito un uomo) de Gennaro Righelli
- 1938 : L'orologio a cucù de Camillo Mastrocinque : capitaine Ducci
- 1938 : Le Due madri d'Amleto Palermi : Salvatore
- 1938 : La mazurka di papà d'Oreste Biancoli
- 1938 : Napoli d'altri tempi d'Amleto Palermi : Mario Esposito
- 1938 : Partire d'Amleto Palermi : Paolo Veronda
- 1939 : Finisce sempre così d'Enrique Susini
- 1939 : Grandi magazzini de Mario Camerini : Bruno Zacchi
- 1939 : Dans la vie bleue (Castelli in aria) d'Augusto Genina : Riccardo Pietramola
- 1939 : Ai vostri ordini, signora! de Mario Mattoli : Pietro Haguet
- 1940 : Madeleine, zéro de conduite (Maddalena, zero in condotta) de VdS : Alfredo Hartman
- 1940 : La peccatrice d'Amleto Palermi : Pietro Bandelli
- 1940 : Roses écarlates (Rose scarlatte) coréalisation de Giuseppe Amato et VdS : Alberto Verani
- 1940 : Pazza di gioia de Carlo Ludovico Bragaglia : comte Corrado Valli
- 1940 : Manon Lescaut de Carmine Gallone : René des Grieux
- 1941 : Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì) de VdS : docteur Pietro Vignali
- 1941 : L'Avventuriera del piano di sopra de Raffaello Matarazzo : Fabrizio Marchini
- 1942 : Ma femme et son détective (La guardia del corpo) de Carlo Ludovico Bragaglia : Riccardo, l'enquêteur privé
- 1942 : Un garibaldien au couvent (Un garibaldino al convento) de VdS : Nino Bixio
- 1942 : Se io fossi onesto, de Carlo Ludovico Bragaglia : Pietro Kovach
- 1943 : L'Ippocampo de Gian Paolo Rosmino : Pio Sandi
- 1943 : Nos rêves (I nostri sogni) de Vittorio Cottafavi : Leo
- 1943 : Non sono superstizioso... ma ! de Carlo Ludovico Bragaglia : baron Roberto
- 1945 : Lo sbaglio di essere vivo de Carlo Ludovico Bragaglia : Adriano Lari
- 1945 : Vivre encore (Vivere encora) de Nino Giannini
- 1945 : Nessuno torna indietro d'Alessandro Blasetti : Maurizio
- 1946 : Au diable la richesse (Abbasso la ricchezza!) de Gennaro Righelli : comte Ghirani
- 1946 : Rome ville libre (Roma città libera) de Marcello Pagliero : un gentleman distingué
- 1946 : Le monde est comme ça (Il mondo vuole così) de Giorgio Bianchi : Paolo Morelli
- 1946 : Lo sconosciuto di San Marino (L'Inconnu de Saint-Marin), de Michal Waszynski : Leo l'athée
- 1947 : Perdu dans les ténèbres (Sperduti nel buio) de Camillo Mastrocinque
- 1948 : Les Belles Années (Cuore) de Duilio Coletti et VdS : professeur Perboni
- 1948 : Noël au camp 119 (Natale al campo 119) de Pietro Francisci
- 1950 : Demain il sera trop tard (Domani è troppo tardi) de Léonide Moguy : professeur Landi
- 1951 : Cameriera bella presenza offresi... de Giorgio Pàstina : Leonardo Leonardi
- 1952 : Bonjour éléphant ! (Buongiorno, elefante!) de Gianni Franciolini : Carlo Caretti
- 1952 : Heureuse époque (Altri tempi) d'Alessandro Blasetti, épisode Le Procès de Frine (Il processo di Frine) : un avocat
- 1953 : Pain, Amour et Fantaisie (Pane, amore e fantasia) de Luigi Comencini : Antonio Carotenuto, maréchal des carabiniers
- 1953 : Madame de... (Gioielli di Madame de…) de Max Ophüls : baron Fabrizio Donati
- 1953 : Les Amants de Villa Borghese (Villa Borghese) de Gianni Franciolini, épisode Incidente a Villa Borghese : l'avocat Arturo Cavazzuti
- 1954 : Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) d'Alessandro Blasetti : Monsieur Stroppiani
- 1954 : L'Or de Naples (L'Oro di Napoli) de VdS : comte Prospero B.
- 1954 : Pain, Amour et Jalousie (Pane, amore e gelosia) de Luigi Comencini : Antonio Carotenuto, maréchal des carabiniers
- 1954 : Les Gaietés de l'escadron (L'allegro squadrone) de Paolo Moffa : le général
- 1954 : Secrets d'alcôve (Il letto), épisode Le Divorce (Il Divorzio) de Gianni Franciolini : Roberto
- 1954 : Quelques pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot, épisode Don Corradino : comte Ferdinando
- 1954 : Un siècle d'amour (Cento anni d'amore) de Lionello De Felice, épisode Pendolin : duc Giovanni Del Bagno
- 1954 : Gran varietà de Domenico Paolella, épisode Il fine dicitore : Luciano
- 1954 : Il matrimonio d'Antonio Petrucci : Nicola Stefanovich Smirnoff
- 1954 : Vierge moderne (Vergine moderna) de Marcello Pagliero : Antonio Valli
- 1955 : Pain, amour, ainsi soit-il (Pane, amore e...) de Dino Risi : Marasciallo Carotenuto
- 1955 : Histoires romaines (Racconti romani) de Gianni Franciolini : avocat Mazzoni Baralla
- 1955 : Par-dessus les moulins (La bella mugnaia) de Mario Camerini : Don Teofilo
- 1955 : Le Signe de Vénus (Il segno di Venere) de Dino Risi : Alessio Spano
- 1955 : Les Cinq dernières minutes (Gli Ultimi cinque minuti) de Giuseppe Amato : Carlo Reani
- 1956 : Le Bigame (Il bigamo) de Luciano Emmer : honorable Principe
- 1956 : Nos plus belles années (I giorni più belli) de Mario Mattoli : banquier
- 1956 : Les Week-ends de Néron (Mio figlio Nerone) de Steno : Sénèque
- 1956 : Amours de vacances (Tempo di villeggiatura) d'Antonio Racioppi : Aristide Rossi
- 1957 : Une histoire de Monte Carlo (The Monte Carlo Story) de Samuel Taylor : comte Dino della Fiaba
- 1957 : Dites 33 (Totò, Vittorio e la dottoressa) de Camillo Mastrocinque : marquis de Vitti
- 1957 : Vacances à Ischia (Vacanze a Ischia) de Mario Camerini : l'ingénieur Occhipinti
- 1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Charles Vidor : major Alessandro Rinaldi
- 1957 : Ces sacrés étudiants (Noi siamo le colonne) de Luigi Filippo D'Amico : Alfredo Celimontani
- 1957 : Il conte Max de Giorgio Bianchi
- 1957 : Casino de Paris d'André Hunebelle : Alexandre Gordy
- 1957 : L'Aventurière de Gibraltar (La donna che venne dal mare) de Francesco de Robertis
- 1957 : Responsabilité limitée (I colpevoli) de Turi Vasile : Giorgio
- 1957 : Pères et Fils (Padri e figli) de Mario Monicelli : Vincenzo Corallo
- 1957 : Le Médecin et le Sorcier (Il medico e lo stregone) de Mario Monicelli : Antonio Locoratolo
- 1957 : Souvenir d'Italie d'Antonio Pietrangeli : le comte
- 1958 : Domenica è sempre domenica de Camillo Mastrocinque : signor Gastaldi
- 1958 : Le Faux Célibataire (Gli zitelloni) de Giorgio Bianchi : le professeur
- 1958 : Pezzo, capopezzo e capitano de Wolfgang Staudte : commandant Ernesto de Rossi
- 1958 : Anna de Brooklyn (Anna di Brooklyn) de Vittorio De Sica et Carlo Lastricati : Don Luigi
- 1958 : Amore e chiacchiere d'Alessandro Blasetti : l'avocat Bonelli
- 1958 : Ballerina e buon Dio d'Antonio Leonviola : Dieu
- 1958 : Les Fiancés de Rome (La ragazza di Piazza San Pietro) de Piero Costa : Armando Conforti
- 1958 : Portrait of Gina documentaire d'Orson Welles : son propre rôle de réalisateur
- 1959 : Ferdinando I° re di Napoli de Gianni Franciolini : Seccano
- 1959 : Le Général Della Rovere (Il generale Della Rovere) de Roberto Rossellini : Victorio Emanuele Bardone / Grimaldi
- 1959 : Les Quatre Justiciers (The Four Just Men) série télévisée américaine en coréalisation : Ricco Poccari
- 1959 : Polycarpe, maître calligraphe (Policarpo, ufficiale di scrittura) de Mario Soldati : un prestidigitateur
- 1959 : Pain, Amour et Andalousie (Pane, amore e Andalusia) de Javier Setó
- 1959 : Les Noces vénitiennes (La prima notte) d'Alberto Cavalcanti : Alfredo
- 1959 : Il mondo dei miracoli de Luigi Capuano : directeur Pietro Giordani
- 1959 : Il moralista de Giorgio Bianchi : le président
- 1959 : Nel blu dipinto di blu de Piero Tellini : Spartaco
- 1959 : L'Ennemi de ma femme (Il nemico di mia moglie) de Gianni Puccini et Gabriele Palmieri : Ottavio Terenzi
- 1959 : Uomini e nobiluomini de Giorgio Bianchi : le marquis Nicola
- 1959 : Brèves Amours (Vacanze d'inverno) de Camillo Mastrocinque et Giuliano Carnimeo : Maurice
- 1960 : L'Inassouvie (Un amore a Roma) de Dino Risi : un directeur
- 1960 : Les Trois etc. du colonel de Claude Boissol : colonel Belalcazar
- 1960 : L'Ange pourpre (The Angel Wore Red) de Nunnally Johnson : général Clave
- 1960 : C'est arrivé à Naples (It Started in Naples) de Melville Shavelson : Mario Vitale
- 1960 : Austerlitz (The Battle of Austerlitz) d'Abel Gance, Pape Pie VII
- 1960 : Gastone de Mario Bonnard : prince
- 1960 : Les Dessous de la millionnaire (The Millionairess) d'Anthony Asquith : Joe
- 1960 : Les Pilules d'Hercule (Le pillole di Ercole) de Luciano Salce : Piero Cuocolo
- 1960 : Le Vigile (Il vigile) de Luigi Zampa : le maire
- 1961 : Les Mille et une nuits (Le meraviglie di Aladino) de Mario Bava et Henry Levin : le génie
- 1961 : Le Jugement dernier (Il giudizio universale) de VdS
- 1961 : Vive Henri IV... vive l'amour ! de Claude Autant-Lara : l'ambassadeur d'Espagne
- 1961 : Gli attendenti de Giorgio Bianchi : colonel Filippo Bitossi
- 1961 : I due marescialli de Sergio Corbucci : maréchal Vittorio Cottone
- 1961 : Gli Incensurati de Francesco Giaculli
- 1961 : L'onorata società de Riccardo Pazzaglia
- 1962 : Eva de Joseph Losey et Guidarino Guidi
- 1962 : Lykke og krone documentaire de Colbjörn Helander et Stein Sælen
- 1962 : La Fayette de Jean Dréville : Bancroft
- 1964 : Fontana di Trevi de Carlo Campogalliani
- 1965 : Les Aventures amoureuses de Moll Flanders (The Amorous Adventures of Moll Flanders) de Terence Young : le comte
- 1966 : Moi, moi, moi et les autres (Io, io, io... e gli altri) d'Alessandro Blasetti : commendator Trepossi
- 1966 : La Chasse au renard (Caccia alla volpe) de VdS
- 1967 : Gli altri, gli altri e noi de Maurizio Arena
- 1967 : Un italiano in America d'Alberto Sordi : père de Giuseppe
- 1968 : Les Souliers de Saint-Pierre (The Shoes of the Fisherman) de Michael Anderson : cardinal Rinaldi
- 1968 : Sophia: A Self-Portrait documentaire de Robert Abel et Mel Stuart
- 1968 : Caroline chérie de Denys de La Patellière : comte de Bièvre
- 1968 : La Bande à César (The Biggest Bundle of Them All) de Ken Annakin : Cesare Celli
- 1969 : 12 + 1 (Una su 13) de Nicolas Gessner et Luciano Lucignani : di Seta
- 1969 :Mardi, c’est donc la Belgique (If It's Tuesday, This Must Be Belgium) de Mel Stuart : un cordonnier
- 1971 : L'Italie est une république en liberté provisoire (Siamo tutti in libertà provvisoria) de Manlio Scarpelli
- 1971 : Trastevere de Fausto Tozzi : Enrico Formichi
- 1971 : Comment entrer dans la mafia (Cose di Cosa Nostra) de Steno : Don Michele
- 1971 : Io non vedo, tu non parli, lui non sente de Mario Camerini
- 1972 : Les Proxénètes (Ettore lo fusto) d'Enzo G. Castellari : Cardinal Jove
- 1972 : Les Aventures de Pinocchio (Le avventure di Pinocchio) de Luigi Comencini : Giudice
- 1972 : L'Odeur des fauves (L'odore delle belve) de Richard Balducci : Milord
- 1972 : Snow Job (en) (Grande slalom per una rapina) de George Englund : Enrico Dolphi
- 1973 : L'Affaire Matteotti (Il delitto Matteotti) de Florestano Vancini : Mauro Del Giudice (A)
- 1973 : The Small Miracle (Piccoli miracoli) téléfilm de Jeannot Szwarc : père Damico
- 1974 : Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) d'Ettore Scola
- 1974 : Storia de fratelli e de cortelli de Mario Amendola : maréchal Cenciarelli
- 1974 : Du sang pour Dracula (Dracula cerca sangue di vergine e... morì di sete!!!) de Paul Morrissey et Antonio Margheriti : marquis Di Fiore
- 1974 : L'Eroe téléfilm de Manuel De Sica
- 1974 : Viaggia, ragazza, viaggia, hai la musica nelle vene de Pasquale Squitieri
- 1974 : Vittorio De Sica, il regista, l'attore, l'uomo de Peter Dragadze : lui-même
- 1975 : Ettore lo fusto d'Enzo G. Castellari
Scénariste
- 1941 : Mademoiselle Vendredi (Teresa Venerdì)
- 1941 : L'avventuriera del piano di sopra de Raffaello Matarazzo
- 1942 : Ma femme et son détective (La guardia del corpo), de Carlo Ludovico Bragaglia
- 1942 : Un garibaldien au couvent (Un garibaldino al convento)
- 1942 : Se io fossi onesto, de Carlo Ludovico Bragaglia
- 1943 : L'ippocampo de Gian Paolo Rosmino
- 1943 : Nos rêves (I nostri sogni) de Vittorio Cottafavi
- 1943 : Non sono superstizioso... ma ! de Carlo Ludovico Bragaglia
- 1944 : Les enfants nous regardent (I bambini ci guardano)
- 1946 : Au diable la richesse (Abbasso la ricchezza!) de Gennaro Righelli
- 1946 : Il Marito povero de Gaetano Amata
- 1948 : Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1948 : Les Belles Années (Cuore), coréalisé avec Duilio Coletti
- 1948 : Noël au camp 119 (Natale al campo 119) de Pietro Francisci
- 1951 : Miracle à Milan (Miracolo a Milano)
- 1952 : Umberto D.
- 1954 : L'Or de Naples (L'Oro di Napoli)
Publication
Distinctions
- 1946 : Oscar du meilleur film étranger pour Sciuscià
- 1946 : Ruban d'argent de la meilleure réalisation pour Sciuscià
- 1948 : Ruban d'argent du meilleur acteur principal pour Les Belles Années (Cuore)
- 1949 : Oscar du meilleur film étranger pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1949 : Rubans d'argent :
- de la meilleure réalisation pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- du meilleur scénario (partagé avec son équipe) pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1949 : NBR Award du meilleur réalisateur pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1949 : prix spécial du jury au Festival international du film de Locarno pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1951 : Grand prix au Festival de Cannes pour Miracle à Milan (Miracolo a Milano)
- 1951 : Bodil du meilleur film européen pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1951 : Kinema Junpo Award (prix annuel des medias japonais) du meilleur film de langue étrangère pour Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette)
- 1955 : Bodil du meilleur film européen pour Umberto D.
- 1956 : Prix de la critique au Festival de Cannes pour la réalisation du film Le Toit (Il tetto)
- 1956 : David di Donatello du meilleur acteur principal pour Pain, amour, ainsi soit-il (Pane, amore e...)
- 1957 : prix Jussi (prix de l'industrie cinématographique finlandaise) du meilleur réalisateur étranger pour Umberto D.
- 1962 : Blue Ribbon Award (prix de la critique japonaise) du meilleur film de langue étrangère pour La ciociara
- 1963 : Oscar du meilleur film étranger pour Hier, aujourd'hui et demain (Ieri, oggi, domani)
- 1971 : Oscar du meilleur film étranger pour Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi-Contini)
- 1971 : au Festival de Berlin
- Ours d'or du meilleur film pour Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi-Contini)
- Otto Dibelius Interfilm Award pour Le Jardin des Finzi-Contini (Il giardino dei Finzi-Contini)
- 1973 : David di Donatello européen pour la réalisation de Brèves rencontres (Una breve vacanza)
Hommages et références
- Des prix Vittorio De Sica sont attribués annuellement à l'occasion des Rencontres internationales du cinéma (Incontri Internazionali del Cinema) sous les auspices du Ministère des spectacles de la région de Campanie (Ministero dello Spettacolo e della Regione Campania).
- Dans le film American Splendor, De Sica est cité comme référence par le personnage de Harvey Pekar.
- Dans le film Tout peut arriver de Philippe Labro en 1969, Fabrice Luchini fait une référence à Vittorio de Sica, homme réputé pour sa grande élégance, en déclarant cirer le dessous de ses mocassins « comme Vittorio de Sica ».
- Ettore Scola rend un hommage vibrant au cinéaste dans son film Nous nous sommes tant aimés (1974).
Anecdotes
En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (mai 2013).
- En 1932, dans le film de Mario Camerini, Les Hommes, quels mufles ! (Gli uomini, che mascalzoni...), Vittorio De Sica a « créé » la chanson Parlami d'amore, Mariu d'Ennio Neri et Cesare Bixio (1898-1978), chanson qui deviendra plus tard, sous la plume d'André de Badet, Le Chaland qui passe, énorme succès français de la chanteuse Lys Gauty. La version originale en italien sera reprise en 1934 par Tino Rossi.
Voix françaises
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et aussi :
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Notes et références
- Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
- (it) « Quarant’anni fa l’addio a Vittorio De Sica. Esordì con gli Almirante… », sur Secolo d'Italia, (consulté le ).
Liens externes
- (it) Associazione Amici di Vittorio De Sica en construction...
- (fr) Vidéo: Vittorio De Sika en 1958, il annonce le tournage de Jugement dernier, une archive de la Télévision suisse romande
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