La Porcherie
La Porcherie (La Porcharia en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
La Porcherie | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Briance Sud Haute-Vienne | ||||
Maire Mandat |
Michel Mouret 2020-2026 |
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Code postal | 87380 | ||||
Code commune | 87120 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
504 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 34′ 55″ nord, 1° 32′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 399 m Max. 539 m |
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Superficie | 31,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eymoutiers | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département de la Corrèze. La grande ville la plus proche est Limoges, qui est située à 36 km au nord-ouest.
Communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire communal est arrosé par la Briance et le ruisseau des Forges.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Germain Bell », sur la commune de Saint-Germain-les-Belles, mise en service en 1997[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 138,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
La Porcherie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,5 %), forêts (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de « La Porcherie » vient très probablement du nom de la famille seigneuriale occupant la région au tournant de l'an Mil. En effet, cette famille, dont le nom a été conservée par les textes, s'appelait La Porcharia.
Histoire
Le territoire a été occupé et exploité bien avant l'ère chrétienne. En témoigne :
- un certain nombre de noms de lieux d'origine gauloise : la petite Briance, les Ganettes, le Suquet ;
- l'existence de multiples Crosas qui ont été creusés pour exploiter les affleurements de filons rocheux aurifères. Beaucoup de ces excavations repérées pas les spécialistes (plus de 80) sont aujourd'hui comblées, certains restent visibles au Bessaud, à Perrières, près du Grand Bois ;
- des "planches" permettant de franchir un ruisseau, dont celle qui, au nord de La Valette traversait un affluent de la petite Briance ;
- des mégalithes, dont le dolmen du Raineix aux confins de la commune, ou celui du bois de La chèze.
À partir du Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices exploitèrent une dizaine de mines d'or dans le nord de la commune actuelle. Une nécropole tumulaire du Premier Âge du Fer et un village peuplé de mineurs ont aussi été détectés au milieu du secteur minier[21]. Ces mines se situent au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[22]. Au Moyen-Âge, la famille de La Porcharia s'installe au niveau du Puy Archer et construit une motte castrale. Celle-ci sera rasée au XIIIe siècle par le vicomte de Limoges. La ville sera probablement déplacée sur l'emplacement actuel du village.
Politique et administration
Une élection partielle a lieu le : maire, Jean-Claude Parot ; 1er adjoint, Daniel Dally ; 2e adjoint, Daniel Farges ; 3e adjointe, Régine Hubert ; 4e adjointe, Chantal Vial.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 504 habitants[Note 8], en diminution de 6,32 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Julien Saint-Roch, Inscrit MH (1980)[30] en secteur sauvegardé.
- Motte castrale et fossé de Puy Archer, dit Châteauvieux, Inscrit MH (1993)[31]. Trois datations au radiocarbone permettent d'estimer la construction du tertre à la fin du Xe siècle. Le redressement d'une fouille du XIXe siècle, à permis de mettre en évidence la méthode de construction de la motte, qui alterne lit de sables compactés et couches de pierres. Lors des fouilles fut découvert notamment plusieurs carreaux d'arbalètes des XIe – XIIe siècle rappelant la vocation militaire du site castral[32].
- Ancienne mine d'or de Champvert.
- Gare de La Porcherie.
Personnalités liées à la commune
- Arsène d'Arsonval né à La Borie (lieu-dit de La Porcherie) en 1851, décédé en 1940 (on peut trouver son caveau à une centaine de mètres de sa propriété). Physicien, physiologiste et médecin français. Il a perfectionné le téléphone et le galvanomètre. Co-inventeur du vase d'Arsonval-Dewar (bouteille à double paroi).
Héraldique
Blason | Parti: au 1er de sable au cochon d'argent, au 2e tranché d'azur et d'or à l'ombre d'étoile de huit rais contenant une croisette de gueules brochant; au franc-canton de gueules chargé de deux épées d'argent passées en sautoir et accostées des chiffres 15 et 90 d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sur Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Germain Bell - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Porcherie et Saint-Germain-les-Belles », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Germain Bell - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Porcherie et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 25.
- Cauuet, op. cit., p. 33.
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- Sophie Dubois-Collet, « Envie de rire ? Visitez des villages aux noms insolites ! », Maxi, avant 2009, p. 8-10.
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église », notice no PA00100418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Motte castrale et fossé de Puy Archer », notice no PA00125515, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Patrice Conte et Sylvie Faradel, « Nouveaux regards sur les fortifications de terre », Dossiers d'archéologie, no 404, , p. 16-17 (ISSN 1141-7137).
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