La Villeneuve-au-Châtelot
La Villeneuve-au-Châtelot est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Villeneuve.
La Villeneuve-au-Châtelot | |
Mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes du Nogentais |
Maire Mandat |
Frédéric Lenouvel 2020-2026 |
Code postal | 10400 |
Code commune | 10421 |
Démographie | |
Population municipale |
148 hab. (2019 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 03″ nord, 3° 36′ 45″ est |
Superficie | 6,17 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Romilly-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nogent-sur-Seine |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Description
La commune s'allonge sur 4,8 km dans le sens nord-sud, pour seulement 1,5 km à la hauteur du bourg - là où elle est traversée par la route départementale D40. Le bourg est à 5 km au nord de la D619 reliant Nogent-sur-Seine (au sud-ouest) à Romilly-sur-Seine (au sud-est)[1].
Communes limitrophes
Cinq communes sont limitrophes de celle de la Villeneuve-au-Châtelot[1] :
Plessis-Barbuise | Montgenost | |||
Barbuise | N | Périgny-la-Rose | ||
O La Villeneuve-au-Châtelot E | ||||
S | ||||
Pont-sur-Seine |
Hydrographie
La partie sud de la commune est sillonnée par un réseau assez dense de petits cours d'eau, dont le canal de Courtavant[2] qui traverse la commune d'est en ouest ; tandis que le nord est nettement plus sec, avec une seule branche [1].
Environs
La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine est à 8 km au sud-ouest[1].
Urbanisme
Typologie
La Villeneuve-au-Châtelot est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romilly-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), prairies (23,1 %), mines, décharges et chantiers (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), forêts (3,6 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Les environs du bourg ont été occupés au Néolithique, à l'âge du bronze et à l'époque celtique[10].
Sur la sablière du lieu-dit les Communes et la pièce des Quarante a été mise au jour une présence néolithique avec une enceinte de grande ampleur ; la date d'abattage des deux cents poteaux de chêne retrouvés se situe vers 3230 av. J.-C.[réf. nécessaire]
Deux autres sites archéologiques, le sanctuaire des Grèves et un important atelier de potiers, témoignent de la continuité de l'activité sur la commune à l'époque protohistorique et gallo-romaine.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 148 habitants[Note 4], en augmentation de 2,78 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Les Grèves de Villeneuve, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Canal de Courtavant », sur projetbabel.org.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Fabienne Creuzenet, « Sigillée, parois fines et métallescente produites en Bourgogne », dans Lucien Rivet (éd.), Actes du congrès de Dijon, 16-19 mai 1996, Marseille, Société française d'étude de la céramique antique en Gaule, (BNF 37064189, lire en ligne), p. 81-97.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- La Villeneuve-au-Châtelot sur le site de l'Institut géographique national
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