Labastide-Esparbairenque

Labastide-Esparbairenque est une commune française située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Labastide.

Labastide-Esparbairenque

Vue générale de Labastide-Esparbairenque.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne noire
Maire
Mandat
Marc Mahoux
2020-2026
Code postal 11380
Code commune 11180
Démographie
Gentilé Labastidencs
Population
municipale
64 hab. (2019 )
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 54″ nord, 2° 23′ 45″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 984 m
Superficie 16,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Orbiel
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-Esparbairenque
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-Esparbairenque
Géolocalisation sur la carte : Aude
Labastide-Esparbairenque
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Labastide-Esparbairenque

    Ses habitants sont localement appelés les Bastidols ou Bastidoles mais peuvent se prévaloir de Sparviérenquois et Sparviérenquoises.

    Labastide-Esparbairenque est une commune rurale qui compte 64 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 511 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Labastidencs ou Labastidencques.

    Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arnette, le Rieutort, le ruisseau de la Grave et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Sernin, inscrite en 1976, et l'église Saint-André, inscrite en 1948.

    Géographie

    Labastide-Esparbairenque est une commune du Cabardès située sur la route départementale D 9 qui mène de Roquefère à Pradelles-Cabardès.

    Elle est limitrophe du département du Tarn.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Labastide-Esparbairenque[1]
    Mazamet (Tarn)
    Roquefère Pradelles-Cabardès
    Mas-Cabardès
    (par un quadripoint),
    Les Ilhes
    Fournes-Cabardès Cabrespine

    Hydrographie

    La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Arnette, le Rieutort, le ruisseau de la Grave, le ruisseau de la Conque, le ruisseau de Montredon, le ruisseau des Fabries, le ruisseau des Picarôts, le ruisseau du Prat-Viel, le ruisseau du Sambrès et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    L'Arnette, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Pradelles-Cabardès et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le Thoré à Mazamet, après avoir traversé 3 communes[5].

    Le Rieutort, d'une longueur totale de 12,2 km, prend sa source dans la commune des Martys et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Orbiel à Mas-Cabardès, après avoir traversé 4 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[7].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 282 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castans », sur la commune de Castans, mise en service en 1978[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 475,6 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 19 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[19] :

    • la « crête rocheuse de Fount-Ferrouzo » (220 ha), couvrant 4 communes du département[20] ;
    • les « monts et grottes des soulanes de Nore » (2 177 ha), couvrant 6 communes du département[21] ;
    • la « vallée de l'Orbiel » (45 ha), couvrant 7 communes du département[22] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[19] :

    • les « crêtes et pièmonts de la Montagne Noire » (27 188 ha), couvrant 26 communes dont 24 dans l'Aude et 2 dans l'Hérault[23] ;
    • la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, 2 dans la Haute-Garonne, 3 dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-Esparbairenque est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,4 %), prairies (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), terres arables (1,8 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    En 1260, le village était encore cité sous le nom de Prévérenca,

    Le village de Prévérenca ("Prévér-encha") adopte déjà le suffixe roman "enca" ou "encha' devenu "enque"(voir dans le Tarn la Durenque, Valdurenque...etc.). C'est le féminin du suffixe " enc " (Villegalhenc) ou du suffixe "ac" (Bergerac, Souillac, Blagnac...etc).

    Le village de Prévérencha (nom issu de "préver": prêtres), se situait à une portée d'arc de la citadelle fortifiée et à proximité de l'actuelle église paroissiale Saint-André où l'on peut toujours remarquer que le porche d'entrée de cette magnifique église était certainement la porte d'entrée du village de Prévérenca. Les ruines du village initial se trouvant semble-t-il, ensevelies autour de l'église actuelle (cimetière ancien, "planet de la gleysa").

    C'est à quelques centaines mètres de là, que siégeait le castrum : la forteresse des "éperviers" ("esparvaï - esparvier" ou "esparbier" en occitan et ancien occitan) //Esparvier-encha// Esparbier-enque (Esparbaïr-enque)-noter le tréma sur le "i" issu du "ier" (source étymologie toponymique occitane). Citadelle médiévale fortifiée, juchée à flanc de montagne tel un nid d'épervier accroché à la roche et veillant d'un œil perçant sur la vallée du Rieutort et le passage stratégique vers le comté d'Hautpoul.

    On notera le nom des rues actuelles du village portant les noms de quartier du fort (emplacement des fortifications basses du village actuel) ou du" Parrégal " ou "Pas Régal", lieu témoignant du passage du Roy de France Louis IX au retour de la VIIe croisade. L'endroit même où l'on rapporte que le Roy descendit de cheval et mit pied à terre, avant de passer la nuit dans la Tour Est du château à proximité du Donjon.

    Ledit donjon qui s'élevait alors sur l'emplacement de l'actuelle Mairie-école se retrouve vraisemblablement aujourd'hui dans les pierres du soubassement de ce bâtiment.

    On remarque encore de nos jours dans la cave de l'ancienne école la présence du rocher sur lequel il s'élevait fièrement.

    A contrario des autres villages du Cabardès, Labastide Esparbaïrenque restera longtemps propriété du Roi de France et était réputée pour ses draperies, ses teintureries (quartier du "Tint") et ses nombreux moulins sur le Rieutort. La forteresse déclassifiée fut léguée aux habitants qui bâtirent les premières maisons du village devenu bastide en 1322.avec les pierres récupérées dans la démolition des fortifications. On trouve encore de nos jours dans quelques anciennes habitations du village des pierres taillées, vestiges de l'ancienne forteresse aujourd'hui disparue.

    À cette époque, les bastides avaient pour vocation d'accueillir de nouvelles populations en leur proposant une terre cultivable et une habitation, le seigneur offre les terres, le roi son soutien.

    Héraldique

    Blason
    D'or à un sautoir de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Régis Huc PS  
    mars 2020 en cours Marc Mahoux    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2019, la commune comptait 64 habitants[Note 8], en diminution de 23,81 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    446476485469503510511489506
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    467447422386392394417409392
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    335312250188182154159157177
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    138113908694103878384
    2018 2019 - - - - - - -
    6764-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 4]7,1 %9,6 %7,7 %
    Département[I 5]10,2 %12,8 %12,6 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 39 personnes, parmi lesquelles on compte 64,1 % d'actifs (56,4 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 35,9 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41 %[I 8].

    Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    5 établissements[Note 10] sont implantés à Labastide-Esparbairenque au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 5 entreprises implantées à Labastide-Esparbairenque), contre 8,8 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations91062
    SAU[Note 11] (ha)257377462137

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Montagne Noire »[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13](neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 137 ha[34].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1976[35].

    Cette petite église datant du XIe siècle est le seul édifice religieux d'art roman conservé en Cabardès. Elle est bâtie sur le site d'un temple romain dédié à Diane chasseresse. Une stèle "payenne" dédiée à cette déesse est visible sous l'autel. Restaurée en 1974, elle peut à nouveau accueillir le culte. Une messe y est célébrée tous les derniers dimanches de juillet. Elle est située près des cascades de Cubserviès.

    L'Abside, la chapelle de la Vierge Marie, et le clocher ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1948[36].

    L'église paroissiale Saint-André située à l'écart du village dans un cadre champêtre date dans sa configuration actuelle du début XVIe siècle. Elle a été bâtie à l'emplacement d'une église plus ancienne déjà mentionnée dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. Elle comporte des ouvertures en arc brisé. La tour de clocher positionnée à l'angle sud-ouest de l'édifice est remarquable de sobriété.

    • Lavoir Saint-André

    Cet édifice très bien conservé est caractéristique des lavoirs construits au XIXe siècle dans beaucoup de villages de la Montagne Noire il est la copie conforme du second lavoir de la commune "La Fontête" situé à une centaine de mètres des premières maison du village "quartier haut".

    Vie locale

    Le village connaît un regain d'animation au printemps et en été.

    On citera en particulier "lo camin de la ceba" (la route de l'oignon) Jusqu'à 1 000 randonneurs recensés lors des dernières éditions. Fin mai le village est investi par des centaines de randonneurs venus de Mazamet. En traversant la Montagne Noire, les marcheurs commémorent une tradition ancestrale : celle de la quête en pays d'Aude des fameux plants d'oignon. En effet, au XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle, Labastide était réputée pour la qualité de ses plants d'oignons cultivés sur les terrasses entourant le village.

    Cinéma

    En juin 1992 se sont installés dans le village les équipes de tournage du film Les Visiteurs (premier du genre et l'un des plus grands succès au box office du cinéma français).

    Premiers jours de tournage du film "Les aventuriers au temps de Louis VI Le Gros" devenu par la suite le fameux film : «Les Visiteurs»

    Pendant près de trois semaines, les équipes de tournage puis les acteurs du film ont investi le village. Le «foyer» (ancienne école) leur servira de camp de base : loge, salle de repos, salle d'habillage et salon de maquillage.

    Chaque jour, des navettes partiront du village, transportant directement les acteurs costumés sur place, sur chaque site de prises de vues notamment au lieu-dit Viallèle où était bâti de toutes pièces le décor de la cabanne de la sorcière.

    Les habitants de Labastide ont pu croiser dans les rues de leur village (rue du Parrégal, impasse le la Mairie, les remises...)

    Christian Clavier hilare essayant devant eux son nouveau costume et ses chaussures pointues, Jean Reno stressé par son tout premier jour de tournage mais aussi une floppée de comédiens comme Patrick Burgel ou Didier Pain (oncle de Vanessa Paradis) tenant le rôle du roi Louis VI le Gros, le fameux dresseur Mario Luraschi et son magnifique pur-sang, un superbe cheval frison, le réalisateur Jean-Marie Poiré, le producteur Alain Terzian et bien d'autres..

    Sans oublier la fameuse Renault Safrane du film, garée au Parrégal, Le Pas Royal, lieu ainsi nommé en mémoire du passage à Labastide du roi Saint Louis à son retour de la 7e croisade.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Labastide-Esparbairenque » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Labastide-Esparbairenque » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Labastide-Esparbairenque » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Labastide-Esparbairenque » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le )
    4. « Fiche communale de Labastide-Esparbairenque », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    5. Sandre, « l'Arnette »
    6. Sandre, « le Rieutort »
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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