Ladiville
Ladiville est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Ladiville | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des 4B Sud-Charente | ||||
Maire Mandat |
Jacques Chabot 2020-2026 |
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Code postal | 16120 | ||||
Code commune | 16177 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ladivillois | ||||
Population municipale |
118 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 30′ 57″ nord, 0° 03′ 54″ ouest | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 123 m |
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Superficie | 7,19 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Barbezieux-Saint-Hilaire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Sud | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation et accès
Ladiville est une commune située à 8 km au nord-est de Barbezieux, le chef-lieu de son canton, et à 23 km au sud-ouest d'Angoulême, dans la vallée du Né.
Le bourg de Ladiville est aussi à 9 km de Châteauneuf-sur-Charente et de Blanzac, et à 29 km au sud-est de Cognac[2].
Le N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe sur son territoire, au nord. La commune est desservie par de petites routes départementales. La D 129 passe près du bourg en longeant la rive droite du Né[3].
La gare la plus proche est celle de Châteauneuf, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
Le bourg de Ladiville est plus petit que certains hameaux de la commune, comme le Cerclet de l'autre côté de la N 10, chez Mesnard, chez Chadenne et le Clos au sud de la commune. Comme de nombreuses communes du département et plus précisément de cette région viticole, l'habitat est dispersé et on trouve de nombreuses fermes[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est occupée par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente et a donné son nom à la Champagne charentaise[4]. La vallée du Né est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire[5],[6],[7].
La commune de Ladiville occupe la vallée du Né, et offre un relief assez vallonné sur ses bords. Son point culminant est à une altitude de 123 m, situé à la limite orientale près de chez Gaschet. Le point le plus bas est à 47 m, situé le long du Né en limite occidentale. Le bourg, construit sur une légère terrasse sur la rive droite du Né, est à 52 m d'altitude[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Né, la Maury, l'Ecly, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La commune est traversée par le Né, affluent de la Charente[10], ainsi que par la Maury, affluent en rive gauche qui le rejoint un peu en amont du bourg[11]. Le Né se divise en plusieurs bras formant des îles comme la Grande Prairie.
À l'ouest de la commune, un petit ruisseau descendant du Moulin Décoyeux se jette dans le Né sur sa rive droite. On trouve aussi quelques fontaines comme celle des Sourdis ou la Font Parois situées en limite nord-est.
L'Écly se jette dans le Né en limite sud de la commune, avec Péreuil[3].
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[12]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [13].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Ladiville est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Barbezieux-Saint-Hilaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,6 %), terres arables (32,9 %), cultures permanentes (20,5 %), prairies (7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Les formes anciennes sont Lesdevilla en 1110, Ledevilla en 1122[20], Deivilla en 1319[21], Ladesvila[22], Laudivilla[23].
L'origine du nom de Ladiville remonterait à un nom de personne germanique Laida (ou Lista) auquel est apposé le suffixe -villa, ce qui correspondrait à « domaine de Laida »[24],[25].
Les noms en -ville en Charente, fréquents entre Barbezieux et Châteauneuf, seraient issus des implantations franques après le VIe siècle en Aquitaine, comme au sud-est de Toulouse[26].
Histoire
Deux anciennes villas romaines ont révélé quelques vestiges (tegulae, enduits muraux, plaques de marbre) : au sud-ouest de l'école du village entre la D 129 et le Né, et au sud-ouest de Petit Guillon au bord du Né[27].
L'église paroissiale Saint-Martin est une possession du chapitre cathédral d'Angoulême dès 1110.
Le prieuré Saint-Genis du Cerclet, disparu, était un couvent de Bénédictines qui dépendait de l'abbaye de Ligueux (Dordogne) et a été transféré après 1300 près de l'église de Nonaville[28].
Avant le XXe siècle, le Né actionnait trois moulins : au bourg, au Buisson et au Clos[29].
Administration
Jacques Chabot, premier adjoint, a été élu président de la Communauté de communes des 3B - Sud-Charente, en .
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 118 habitants[Note 3], en augmentation de 6,31 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 56 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 53,72 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Agriculture
La viticulture est une activité importante de Ladiville, qui est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].
Certains producteurs vendent cognac, pineau des Charentes et vin de pays à la propriété.
Lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Martin date du XIIe siècle, et a été agrandie en 1881 par adjonction d'une sacristie. Elle possède un remarquable vitrail de saint Martin du XIXe siècle[37]. Elle est inscrite monument historique depuis 1952[38],[Note 4].
- Façade latérale.
- L'abside.
- Tombeau sous la gouttière.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Hauriou (1856-1929), juriste, doyen de la faculté de Toulouse, né à Ladiville, enterré à Nonac.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Erreur probable dans la base Mérimée : lire Saint-Martin au lieu de Saint-Médard.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Ladiville » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Barbezieux », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Ladiville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- Sandre, « le Né »
- Sandre, « la Maury »
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 50
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 50
- Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 47
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 356
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 377.
- Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856, p.847
- Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes (418-781), t. 2, Jean Touzot, , 776 p. (présentation en ligne), p. 135-136, fig.18
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 67
- « Prieuré Saint-Genis du Cerclet », notice no IA00041452, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 212
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Ladiville (16177) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le )
- « Église de Ladiville (notice) », notice no IA00041451, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église de Ladiville », notice no PA00104388, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Ladiville », base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ladiville », base Palissy, ministère français de la Culture
- Cahier de doléances de La Diville en 1789 par Histoire et Passion.eu
- Catillus Carol, « Ladiville », (consulté le )
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