Chapaize

Chapaize est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chapaize

L'église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes entre Saône et Grosne
Maire
Mandat
J Michel Cognard
2020-2026
Code postal 71460
Code commune 71087
Démographie
Gentilé Chapaiziens[1], Tsapageais[1]
Population
municipale
165 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 29″ nord, 4° 44′ 17″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 315 m
Superficie 13,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chapaize
Géolocalisation sur la carte : France
Chapaize
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Chapaize
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chapaize
Liens
Site web chapaize71.fr

    Elle est constituée autour d'une église qui regroupe la plupart des caractéristiques de l'art Roman. Elle constitue le carrefour de six routes disposées en étoile axées sur le clocher, visible selon les saisons depuis plusieurs kilomètres.

    Géographie

    La commune de Chapaize est située dans une cuvette entre Chalon-sur-Saône et Mâcon.

    Sur le territoire de la commune est implantée une forêt domaniale : la forêt de Chapaize (contenance : 461,50 ha), peuplée de feuillus[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chapaize est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), prairies (33 %), terres arables (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    1796 : la cure et ses dépendances sont vendues nationalement pour la somme de 3 985 francs. L'année suivante, la chapelle Saint-Léger (ancienne église paroissiale, disparue au début du XIXe siècle) et six parcelles de terrain furent également vendues nationalement, pour la somme de 2 350 francs.

    1801 : dans la foulée du Concordat, les paroisses de Bissy et de Lancharre sont rattachées à celle de Chapaize ; la cure est rachetée par la commune, moyennant 9 200 francs.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1986 janvier 2011 Michel Robin[10]    
    janvier 2011 en cours Jean-Michel Cognard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2019, la commune comptait 165 habitants[Note 2], en augmentation de 16,2 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    492488564577761779764769784
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    748725695678645598552501485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    444402368313325312284259238
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    215182134134153159161157131
    2014 2019 - - - - - - -
    148165-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Littérature

    L'église Saint-Martin de Chapaize, édifice consacré relevant de la paroisse Saint-Augustin en Nord-Clunisois (Ameugny), citée comme point de passage sur le chemin initiatique vers Compostelle dans le livre Les étoiles de Compostelle par Henri Vincenot[15].

    Lieux et monuments

    • Le château d'Uxelles.
    • L'église Saint-Martin de Chapaize, unique vestige d’un prieuré de bénédictins fondé au Xe siècle qui dépendait de l’abbaye Saint-Pierre (Chalon-sur-Saône).
    • L'église priorale (romane) Notre-Dame de Lancharre du XIIe siècle[16].
    • La tuilerie de Chapaize[17].
    • Un lavoir[18].
    • Au hameau de Gemaugue : croix de pierre sur laquelle est fixée une plaque portant l'inscription : « Cette croix a été placée en 1853 par Thomas Auclair, Pierre Mazoyer et Anne Turion sa femme. »

    Personnalités liées à la commune

    Plaque commémorative Nicolas de Laforest à Chapaize.
    • L'abbé Nicolas Genost de Laforest, curé de la paroisse de 1751 à 1783, connu pour ses chasses mémorables, mort au château de Lugny le 6 octobre 1783 après être tombé de cheval alors qu'il chassait en compagnie de Florent-Alexandre-Melchior de La Baume, comte de Montrevel et dernier seigneur de Lugny. Ses chasses inspirèrent au marquis Théodore de Foudras une œuvre cynégétique publiée dans la première moitié du XIXe siècle et plusieurs fois rééditée.
    • L'artiste Monique Dégluaire, sculpteur céramiste installée au hameau de Bessuges[19].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au chevron d'or accompagné en pointe d'un chêne de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • André Talmard, L'économie des « années Fleury » vue d'une paroisse rurale : Chapaize, bulletin de la Société des amis des arts et des sciences de Tournus, tome CXIV, Tournus, 2015, pp. 81-88. (ISSN 0153-9353).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
    2. Source : « Les forêts domaniales », article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 7-10.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. démissionnaire .
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. Les étoiles de Compostelle, Henri Vincenot. Ed. Succès du livre1982, p. 226.
    16. Notice no PA00113187, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Notice no PA00113189, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Notice no IA71000650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Simone Bonnardin, Les sculptures de Monique Dégluaire, la "maîtresse des animaux", revue « Images de Saône-et-Loire » n° 87 (automne 1991), p. 4.
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