Langelot kidnappé

Langelot kidnappé est le vingt-troisième roman de la série Langelot, écrite par le Lieutenant X (pseudonyme de Vladimir Volkoff). Il est paru pour la première fois en 1975, dans la Bibliothèque verte.

Ne doit pas être confondu avec Langelot et le Général kidnappé.

Langelot kidnappé
Auteur Lieutenant X
Pays France
Genre Espionnage, aventure
Éditeur Hachette
Collection Bibliothèque verte
Lieu de parution Paris
Date de parution 1975
Illustrateur Maurice Paulin
Couverture Maurice Paulin
Nombre de pages 184
Série Langelot
Chronologie

Principaux personnages

Résumé détaillé

L'action se déroule dans un laps de temps de 24 h.

Vers 21 h 30, alors qu'il est tranquillement chez lui, Langelot entend toquer à sa porte. La personne qui souhaite le voir dit s'appeler Sélima Kébir et être terrorisée par les frères Falsope, qui la retiennent prisonnière dans un appartement situé quelques étages plus haut. Quelques minutes après, un des frères Falsope se présente à son tour au domicile de Langelot pour réclamer le retour de Sélima. Langelot l'éconduit fermement. Sélima lui explique sa triste histoire : fille d'un sergent-chef de l’armée française, orpheline, elle a été recueillie par la famille Falsope, dont les membres sont des délinquants. Ils l’ont menacée, en cas de fuite, de rendre public un document qu'ils l'avaient forcée à signer, dans lequel elle reconnaissait faussement avoir commis divers délits. Ce document est caché dans le coffre-fort de l'appartement des Falsope. Langelot décide d'aider la jeune femme : il se rend au repaire des Falsope, les maîtrise, ouvre le coffre-fort, mais ne découvre aucun document. Sélima lui explique alors que ce document est caché dans la maison de campagne de la famille, à Houlgate, en Normandie.

Langelot, en pleine nuit, se rend donc à Houlgate en voiture. Profitant d'une pause sur la route, il téléphone au capitaine Montferrand et lui raconte toute l'histoire, y compris ses doutes sur la sincérité de la jeune fille. Ne cherche-t-on pas à l'éloigner de Paris afin de l'enlever ? Montferrand donne l'ordre à Langelot de continuer l'enquête et, le cas échéant, de se faire kidnapper.

Sélima et Langelot arrivent donc près de la maison de campagne des Falsope. En tentant d'escalader le grillage, Langelot est électrisé par un courant électrique. Langelot se réveille dans une cave, qui est située au fond d'une mine : il a été fait prisonnier et est dans l'impossibilité de s'évader. Par la suite, il découvre l'identité des chefs de ses geôliers : le colonel Chibani, que Langelot avait eu l'occasion de croiser dans trois aventures antérieures, et son supérieur le général Bomarsund. Sélima est assise à côté des deux hommes : elle faisait partie du complot.

Langelot est interrogé : Chibani et Bomarsund souhaitent connaître l'identité exacte du directeur général du SNIF, que les agents appellent communément « Snif ». Langelot refuse de répondre, tout en indiquant que tout le monde ignore la véritable identité du chef du service secret.

Renvoyé dans sa cellule, Langelot est libéré par Sélima, qui a un fond honnête et qui regrette d'avoir trahi sa confiance. Tous deux remontent à l'air libre. Néanmoins Langelot assomme la jeune fille et retourne dans la mine : son enquête n'est pas terminée. Langelot rencontre le colonel Chibani, qui ignore son évasion récente et le rôle joué par Sélima. Chibani fait alors une révélation étonnante à Langelot : il souhaite quitter son pays et demander l'asile politique à la France. Si les autorités françaises lui accordent aide et protection, il révèlera les noms des agents dormants implantés dans le pays. Chibani et Langelot remontent à la surface, où ils sont accueillis par une équipe du SNIF. En effet, durant la nuit, Montferrand n'a pas perdu de temps, contactant le service Action du SNIF, qui a mis en place une « souricière » à l'entrée de la mine.

Emmené à Paris dans les locaux du SNIF, Chibani donne, pour preuve de bonne volonté, les noms de deux agents implantés en France, dont l'un est un commissaire de la DST. Mais Chibani exige de traiter sa qualité de transfuge directement avec « Snif » : il veut avoir des garanties et des certitudes. Montferrand contacte Snif, qui accepte un rendez-vous avec Chibani dans une bergerie à l'écart des grands axes routiers.

Pendant ce temps, Langelot s'est reposé et a beaucoup réfléchi. Plusieurs détails ont retenu son attention, et il acquiert soudain la certitude que Chibani n'est pas un vrai transfuge et que la trahison de son pays est un piège. Le plus rapidement possible, il rejoint le lieu de rendez-vous entre Snif et Chibani. Ce dernier étant déjà arrivé, Langelot lui fait part de ses réflexions et déductions : la prétendue trahison visait en fait à organiser un rendez-vous entre lui et Snif, afin de tuer le chef des services secrets français. Mais Langelot a acquis l'intime conviction que Chibani lui-même est considéré comme un pion par les services secrets de son propre pays, qui veulent non seulement tuer Snif, mais aussi Chibani, qui a raté plusieurs missions. Langelot quitte la bergerie, voit Snif arriver et ordonne à son chef de ne pas se rendre au lieu de rendez-vous. À ce moment-là, un avion surgit depuis l'horizon et détruit la bergerie à coups de roquettes, tuant Chibani. Langelot reçoit les remerciements de Snif, à qui il vient de sauver la vie.

Les différentes éditions

Remarques autour du roman

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la littérature d’enfance et de jeunesse
  • Portail du polar
  • Portail du renseignement
  • Portail des années 1970
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.