Laurent de Gouvion-Saint-Cyr

Laurent Gouvion, marquis de Saint-Cyr, souvent dit Gouvion-Saint-Cyr, né le à Toul et mort le à Hyères, est un maréchal d'Empire et homme politique français.

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Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Gouvion Saint-Cyr.

Laurent Gouvion
marquis de Saint-Cyr

Portrait par Horace Vernet, 1821

Surnom « L'homme de glace »
« Le Hibou »
« Le mauvais coucheur »
Naissance
Toul (Trois-Évêchés)
Décès  65 ans)
Hyères, Var ( Royaume de France)
Origine Français
Allégeance  République française
Empire français
 Royaume de France
Arme Grande Armée
Grade Maréchal d'Empire
Années de service 17921813
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur (Grand aigle)
Ordre de Saint-Louis (Grand-croix)
Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (13e colonne)
Autres fonctions Ministre d'État
Ministre de la Guerre
Ministre de la Marine et des Colonies
Pair de France
Famille Jean-Baptiste Gouvion
Louis-Jean-Baptiste Gouvion
Laurent-François de Gouvion-Saint-Cyr

Il s'intéresse et se spécialise tôt pour le dessin, mais la Révolution française ayant débuté, il s'engage dans l'armée en et connaît une ascension fulgurante. Promu général de division en , il combat les Autrichiens en Allemagne et en Italie sous les ordres des généraux Moreau et Jourdan.

Après avoir travaillé dans l'administration, il est nommé colonel général des cuirassiers en 1804. Commandant en chef du camp de Boulogne en 1806, il passe en Espagne où il remporte une série de victoires à la tête de l'armée de Catalogne. Il prend ensuite la tête du 6e corps de la Grande Armée pendant la campagne de Russie, où il obtient son bâton de maréchal pour sa victoire de Polotsk. Il sert lors de la campagne d'Allemagne et est fait prisonnier lors de la capitulation de Dresde ().

Revenu en France en , il reste passif durant les Cent-Jours et devient ministre de la Marine et des Colonies puis de la Guerre sous la Restauration. Son passage au gouvernement est marqué par plusieurs réformes importantes comme la loi sur le recrutement. Militaire de talent, son caractère froid et taciturne lui vaut d'être surnommé par ses soldats « le hibou ».

Biographie

Origines et jeunesse

Laurent Gouvion naît le à Toul. Il est le fils de Jean-Baptiste Gouvion, tanneur de profession (à ne pas confondre avec son lointain cousin, le général Jean-Baptiste Gouvion) et d’une mère qui quitte le foyer familial quand il a trois ans. Il la revoit pour la dernière fois dans les années 1780 à Lyon. Ce manque est certainement à l’origine de ce caractère à la fois solitaire et sensible qu’il montre durant sa vie, accentué par les relations difficiles qu’il entretenait avec son père. Il étudie auprès d’un ecclésiastique qui lui inculque la base de son éducation.

En 1782, Gouvion part en Italie d’où il revient deux ans plus tard. Il en profite pour se perfectionner dans le dessin, passion qu’il a depuis tout petit. Il travaille comme artiste dessinateur à Toul puis à Paris quand la Révolution éclate.

Période révolutionnaire

Laurent Gouvion Saint-Cyr, capitaine au 1er bataillon de chasseurs de Paris en 1792, Georges Rouget, 1835.

Volontaire le au 1er bataillon de chasseurs républicains des Quatre-Nations également appelé bataillon de chasseurs de Paris, il ajoute alors à son nom pour se distinguer des autres celui de Saint-Cyr, porté par sa mère. Élu sous-lieutenant grâce à son instruction, il est capitaine le 1er novembre au 9e bataillon des Fédérés Nationaux, adjoint de l'adjudant-général du génie Simon François Gay de Vernon le , puis chef de bataillon et chef-d'état-major du général Ferey en . À l’armée du Rhin dans différents états-majors, il fait une carrière fulgurante : général de brigade le et de division le .

Il commande l'attaque du centre au blocus de Mayence (1795) sous les ordres de Jean-Charles Pichegru et Jean-Baptiste Kléber. Sous le commandement de Moreau en 1796, il commande avec succès la gauche puis le centre de l’armée : il livre bataille à Rastadt, à Ettlingen, prend Stuttgart le , est victorieux à Biberach le et organise la retraite de l’armée sur le Rhin. Chargé de la défense de Kehl, il ne peut empêcher la capitulation en .

Il épouse, le , sa cousine germaine Anne Gouvion (1775-1844), dont il a un fils unique. Son fils Laurent (1815-1904) fut Pair de France et épousa en 1847 Marie de Montalivet, fille aînée du comte Camille de Montalivet, ministre et ami du roi Louis-Philippe.

Nommé pour remplacer Hoche, mort à la tête de l’armée de Rhin-et-Moselle, c’est finalement Augereau qui en prend les commandes. Il envahit l'évêché de Bâle en et l’occupe jusqu’en . Gouvion-Saint-Cyr qui refuse de féliciter le Directoire après son coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) remplace ensuite Masséna à la tête de l’armée de Rome du au . Il ramène l’ordre et la discipline et devient impopulaire auprès de ses soldats. De plus il est suspendu pour abus de pouvoir, ce qui d'ailleurs après enquête se révèle faux. Il revient en Allemagne et commande l’aile gauche sous les ordres de Jourdan à l’armée du Danube, participe à la bataille de Stockach le , puis passe à l’armée d’Italie au moment où Masséna remplace Jourdan. Il est le commandant de l'aile droite lors de la défaite de Novi au cours de laquelle Joubert trouve la mort.

Ne voulant pas se mêler à la politique il refuse que ses soldats prêtent serment au nouveau gouvernement consulaire. Il reçoit pourtant de la part de Napoléon Bonaparte, Premier Consul, un sabre orné de pierres précieuses et le brevet de premier lieutenant de France pour ses faits d'armes. Il gouverne Gênes et revient à l’armée du Rhin comme adjoint de Moreau. Il est accueilli avec enthousiasme de la part des soldats : « L'armée du Rhin vient de recevoir un renfort de dix mille hommes : le général Saint-Cyr est arrivé ! »[1]. Il remporte la bataille de Biberach le .

Toutefois, ses relations avec Moreau sont mauvaises. Aussi demande-t-il un congé et Bonaparte, qui lui aussi n’aime guère Moreau, le nomme conseiller d’État à la section de la Guerre. Travaillant en tant que secrétaire, Stendhal dit : « L'admirable Gouvion Saint-Cyr était un des rares chefs militaires qui fussent capable d'étudier un dossier »[2] ». Il est chargé de commander les armées franco-espagnoles durant la guerre du Portugal en 1801. Ambassadeur extraordinaire à Madrid aux côtés de Lucien Bonaparte, puis ambassadeur à la place de ce dernier, il éprouve certaines difficultés à ce poste, étant plus militaire que diplomate. Rappelé à Paris en , Gouvion Saint-Cyr est envoyé en Italie le , comme lieutenant général de l'armée d'occupation de Naples sous le commandement de Murat.

Premier Empire

Le maréchal Laurent de Gouvion Saint-Cyr, Histoire de la Révolution française par M. A. Thiers, de l’Académie française.

N'ayant manifesté aucune adhésion à l'Empire, il est éliminé de la liste des maréchaux à la surprise de nombreux militaires. Cependant, il est nommé colonel général des cuirassiers le et grand aigle de la Légion d'honneur le . Toujours en poste en Italie, il est présent lors du couronnement de Napoléon à Milan en . Chef de l'aile gauche de l'armée, il bat le prince de Rohan qui est fait prisonnier le à Castel Franco (en). À la tête de l’armée de Naples le , il est remplacé un mois plus tard par Masséna et quitte son poste avant l'arrivée de ce dernier, ce qui énerve l'Empereur quand il le reçoit aux Tuileries : « Si dans deux heures, vous n'êtes pas sur le chemin de Naples, avant midi, vous êtes en place de Grenelle[2] ».

À son retour et de février à , il est à la tête du corps d'armée de la Pouille et des Abruzzes. « J'ai supporté tous les dégoûts de cette mission[2] » écrit-il à Berthier. Il est alors aux commandes du camp de Boulogne à la place du maréchal Brune de à , poste de second rôle alors que ses futurs collègues maréchaux se couvrent de gloire dans la campagne de Prusse et de Pologne. Il en profite pour acquérir le domaine de Reverseaux sur la commune de Rouvray-Saint-Florentin, en Eure-et-Loir. En , il est fait comte de l'Empire et envoyé en août en Catalogne.

Le château de Reverseaux à Rouvray-Saint-Florentin, Eure-et-Loir.

Tacticien remarquable, Gouvion Saint-Cyr, à la tête du 5e corps, remporte de nombreuses victoires notamment à Cardedeu le , Molins de Rei le , Valls le et débloque Barcelone. Ayant refusé d’exécuter l’ordre irréalisable de Berthier d’assiéger simultanément Gérone, Tarragone et Tortosa, il est remplacé par Augereau et quitte son poste avant l’arrivée de ce dernier. Mis aux arrêts et retiré dans son domaine, Gouvion reste sur la touche jusqu’en 1811, date de sa réintégration au Conseil d'État. Il commande le 6e corps bavarois de la Grande Armée lors de la campagne de Russie ainsi que du 2e après la blessure du maréchal Oudinot, et est vainqueur mais grièvement blessé au pied à Polotsk le . Le , à l'âge de 48 ans, il est enfin élevé à la dignité de maréchal d'Empire, que sa rudesse et son manque de sociabilité l’avaient empêché d’obtenir jusque-là.

Le , il affronte une nouvelle fois Wittgenstein lors de la seconde bataille de Polotsk, mais après deux jours de combats particulièrement meurtriers il doit battre en retraite et laisser le flanc nord de la Grande Armée sous la menace grandissante des troupes russes. Durant la campagne d'Allemagne, il commande le 11e corps de Berlin en mais, malade du typhus, il rentre en France pour se soigner. Commandant en chef de l'armée d'Allemagne en août de la même année, il défend Dresde. Apprenant la défaite de Leipzig, Gouvion Saint-Cyr ne peut espérer de renforts de l'Empereur et tombe aux mains des Autrichiens à la capitulation de la ville le . Prisonnier, il ne revient en France qu'en . Il est ainsi le seul maréchal d'Empire à avoir été captif pendant les guerres napoléoniennes.

Les Cent Jours et la Restauration

Tombe de Gouvion Saint-Cyr au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

À son retour de captivité, il va se ressourcer dans son domaine auprès de sa famille. Nommé pair de France le , n’ayant guère eu à se louer de l’Empereur, il ne se rallie ni à lui durant les Cent-Jours ni au roi Louis XVIII à Gand. À son retour, Louis XVIII le fait ministre de la Guerre du au sous le ministère Talleyrand. En tant que nouveau ministre, c'est Gouvion Saint-Cyr qui signe l'ordre de livrer Napoléon aux Anglais, la proscription, la destitution de son collègue le maréchal Moncey qui refusait la présidence du conseil de guerre pour le procès du maréchal Ney ― Gouvion Saint-Cyr étant lui-même récusé. Il est également à l'origine du licenciement d'une partie de l'armée impériale mais il est remplacé lors de la chute du ministère Talleyrand. Ministre de la Marine et des Colonies du au sous le premier ministère Richelieu, il est fait marquis de Gouvion-Saint-Cyr en 1817.

Il retrouve le portefeuille de la Marine puis celui de la Guerre de 1817 à 1819, réorganisant l’armée en proscrivant les avancements automatiques et les promotions de complaisance pour tous les officiers, ce qui lui vaut l'hostilité des ultraroyalistes, et laisse son nom à la loi sur le recrutement du . Il démissionne le et se retire dans son domaine de Reverseaux pour se consacrer à l'agriculture et à la rédaction de ses mémoires. C'est mon Homère ![3] dit Stendhal, remarquables[3] pour Thiers, ses mémoires, écrits de façon détaillée et qui sont recommandés aux officiers de l'armée de terre, reviennent sur toutes les opérations militaires auxquelles le maréchal participe. Il meurt à Hyères le , après une attaque d’apoplexie dont il est victime cinq jours plus tôt.

Le nom de Gouvion-Saint-Cyr est gravé sur l’Arc de triomphe de l'Étoile. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 37). Un boulevard du 17e arrondissement de Paris porte son nom depuis l'instauration des boulevards des Maréchaux en 1864.

Les papiers personnels de Laurent de Gouvion-Saint-Cyr sont conservés aux Archives nationales sous la cote 190AP[4].

Considérations

« Solitaire, susceptible, appelé « le hibou » ou « le mauvais coucheur » par ses pairs, technicien ménager de ses soldats et expert en combinaisons savantes, cet homme de haute stature au physique comme au moral, patient, tenace, prudent, cet « esprit mesuré, lucide et inventif » selon le duc d'Aumale, était le plus intellectuel des maréchaux, l'un des plus honnêtes et — quoique l'un des moins aimables et des moins aimés — le seul qui ait eu l'intelligence d'un homme d'État : Napoléon et lui ne pouvaient s'entendre. »

 Jacques Jourquin[5].

Le maréchal Gouvion-Saint-Cyr en campagne, par Louis Bombled.

Remarquable tacticien, Gouvion-Saint-Cyr demeure invaincu sur le champ de bataille[5]. Sa biographe Christiane d'Ainval écrit : « Napoléon mis à part, Gouvion-Saint-Cyr apparaît comme le plus intellectuel et probablement le plus intelligent des chefs militaires de son époque. Ses contemporains ont été unanimes à louer sa compétence tactique. […] Avec justesse, on a comparé ses batailles à des jeux d'échecs. Il pensait à tout, calculait tout, échafaudait toutes les combinaisons, préparait les moindres mouvements de ses troupes, ne laissait rien au hasard — le moins possible en tout cas »[6]. Favorisant habituellement la défensive sur l'attaque, il n'en remporte pas moins de brillantes victoires grâce à des coups d'audace comme à Biberach ou Polotsk[7].

Il fait en revanche preuve d'une certaine indépendance de caractère qui le pousse parfois jusqu'à la désobéissance et, en campagne, se montre souvent peu enclin à venir en aide à ses collègues maréchaux ou généraux[8]. L'historien russe Oleg Sokolov, qui note que Saint-Cyr « connaissait son métier à fond » mais « n'avait pas les talents d'un chef charismatique », critique son tempérament introverti, son égoïsme et son absence de proximité avec les troupes[9]. De fait, s'il sait se faire obéir de ses soldats, il ne possède pas les qualités d'un entraîneur d'hommes[10]. En dépit de cette réputation qui lui vaut les surnoms d'« homme de glace » ou encore « le mauvais coucheur », il a toujours été fidèle à ses convictions, et est l'un des maréchaux les plus cultivés.

Tout comme ses collègues maréchaux, Gouvion Saint-Cyr eut le droit au regard critique de Napoléon, notamment sur l’affaire de Dresde en 1813 : « Mon tort est d’avoir employé Saint-Cyr ; il ne va pas au feu, ne visite rien, laisse battre ses camarades et aurait pu secourir Vandamme. C’est le comte de Lobau qui est cause que je l’ai pris. Il m’en parlait toujours. Il était aimé de ceux qui servaient sous lui parce qu’il se battait rarement et ménageait son monde. Lobau avait été un des colonels placés sous ses ordres ; il a bien changé d’opinion depuis lors. Moreau, qui était lié avec lui, fut obligé de le chasser de son armée car il ne pouvait rien en faire »[11].

Cependant il se contredit tout de suite après en se comparant à Gouvion-Saint-Cyr, honneur accordé à ce seul maréchal : « Ce n’est pas pour m’ôter 20 à 25 000 soldats… que les alliés violent à notre égard le droit des gens ; c’est pour retenir Saint-Cyr prisonnier : il est le premier de nous pour la guerre défensive. Moi je lui suis supérieur pour l’attaque »[11].

État de service

  • Engagement au 1er bataillon des chasseurs républicains ()
  • Capitaine ()
  • Adjoint à l’adjudant-général du génie Simon François Gay de Vernon ()
  • Adjudant-général chef de bataillon ()
  • Chef de brigade (colonel) ()
  • Général de brigade ()
  • Général de division ( confirmé le )
  • Commandant en chef de l’armée du Rhin ()
  • Commandant en chef de l’armée de Naples ()
  • Lieutenant général de l’armée d’occupation de Naples ()
  • Colonel général des cuirassiers ()
  • Commandant en chef de l’armée de Naples ()
  • Commandant du corps d’armée de la Pouille et des Abruzzes (février – )
  • Commandant du camp de Boulogne ()
  • Commandant en chef du 5e corps en Catalogne ()
  • Commandant du 6e corps bavarois de la Grande Armée ()
  • Commandant du 2e corps de la Grande Armée
  • Maréchal d’Empire ()
  • Commandant du 11e corps de Berlin
  • Commandant du 14e corps de la Grande Armée ()
  • Gouverneur de la 2e division militaire ()
  • Gouverneur de la 5e division militaire ()

Titres

Décorations

Autres fonctions

Publications

  • Journal des opérations de l'Armée de Catalogne en 1808 et 1809, 1824[3]
  • Mémoires sur les campagnes du Rhin et de Rhin-et-Moselle de 1792 à la paix de Campo-Formio, 2 volumes, 1829[3]
  • Mémoires pour servir l'histoire militaire sous le Directoire, le Consulat et l'Empire, 4 volumes, 1831 (publiés par Cournot°[3]

Notes et références

  1. Jean-Claude Banc, Dictionnaire des Maréchaux de Napoléon, Paris, Pygmalion, , 464 p. (ISBN 978-2-7564-0078-5), p. 113
  2. Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. 1, Paris, Fayard, , 984 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 887
  3. Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. 1, Paris, Fayard, , 984 p. (ISBN 2-213-60485-1), p. 888
  4. Archives nationales
  5. Jourquin 1989, p. 817.
  6. d'Ainval 1981, p. 286-287.
  7. d'Ainval 1981, p. 286.
  8. d'Ainval 1981, p. 289.
  9. Sokolov 2003, p. 111 et 454.
  10. d'Ainval 1981, p. 288.
  11. Gourgaud, II, 71-72 (14 mai 1817)

Annexes

Sources et bibliographie

  • « Laurent de Gouvion-Saint-Cyr », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • «Un Maréchal lorrain en 1812», Pays lorrain, Nancy, , no 11.
  • Christiane d'Ainval (préf. Jean Tulard), Gouvion Saint-Cyr : soldat de l'an II, maréchal d'Empire, réorganisateur de l'armée, Copernic, , 298 p. (ISBN 9782859840686).
  • Banc Jean-Claude, Dictionnaire des Maréchaux de Napoléon, Pygmalion, Paris, 2007, Flammarion.
  • Fierro Albert, Palluel-Guillard André, Tulard Jean, Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire, Édition Robert Laffont, Paris, 1995.
  • Garnier Jacques, Gouvion-Saint-Cyr dans YVERT Benoit (dir.), Dictionnaire des ministres de 1789 à 1989, Perrin, Alençon, 1990.
  • Jacques Jourquin, Mémoires (1812-1813) du maréchal Gouvion Saint-Cyr, 2 vol., édition critique, Rémanences éditions, 1982.
  • Jacques Jourquin, « Gouvion-Saint-Cyr (Laurent, comte puis marquis de), 1764-1830, maréchal », dans Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, Fayard, (1re éd. 1987), 1866 p. (ISBN 2-213-02286-0).
  • Jourquin Jacques, Dictionnaire des maréchaux du Premier Empire, Édition Jas, Paris, 1999.
  • Oleg Sokolov (préf. Jean Tulard), L'armée de Napoléon, Commios, , 592 p. (ISBN 978-2-9518364-1-9).
  • Guillaume de Vaudoncourt, Histoire de la guerre soutenue par les Français en Allemagne en 1813, tome 1, Paris, 1819, p. 240-243

Articles connexes

Liens externes

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