Le Blanc (Indre)

Le Blanc est une commune française et une sous-préfecture du département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire

Pour les articles homonymes, voir Le Blanc.

Le Blanc

La mairie en 2012.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
(sous-préfecture)
Arrondissement Le Blanc
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Brenne - Val de Creuse
(siège)
Maire
Mandat
Gilles Lherpinière (DVC)
2020-2026
Code postal 36300
Code commune 36018
Démographie
Gentilé Blancois
Population
municipale
6 250 hab. (2019 )
Densité 108 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 38′ 04″ nord, 1° 03′ 49″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 140 m
Superficie 57,61 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Blanc
(ville isolée)
Aire d'attraction Le Blanc
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Blanc
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Blanc
Géolocalisation sur la carte : France
Le Blanc
Géolocalisation sur la carte : Indre
Le Blanc
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Le Blanc
Liens
Site web ville-leblanc.fr

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    La commune est située à l'extrême sud-ouest[1] du département de l'Indre.

    Les communes limitrophes[1] sont : Saint-Aigny (km), Pouligny-Saint-Pierre (km), Concremiers (km), Mauvières (km), Ruffec (km), Douadic (km), Bélâbre (12 km) et Rosnay (14 km).

    Les services préfectoraux[1] sont situés à Châteauroux (52 km), les autres sous-préfectures sont La Châtre (71 km) et Issoudun (79 km).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Ages, Varennes, Avant, la Brassardière, les Chézeaux, Muant, Madrolles, la Molière, Nervaux, Vilnet et Beauregard[2].

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière la Creuse[2].

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1859 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records LE BLANC (36) - alt : 117 m 46° 38′ 12″ N, 1° 04′ 18″ E
    Records établis sur la période du 01-03-1947 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,7 3,7 5,5 9,2 12,4 14,2 13,9 11 8,6 4,5 2,4 7,4
    Température moyenne (°C) 4,9 5,7 8,6 11 14,9 18,3 20,6 20,3 17 13,3 8,1 5,4 12,4
    Température maximale moyenne (°C) 8 9,6 13,5 16,4 20,5 24,3 27,1 26,7 23 18 11,8 8,3 17,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,4
    17.01.1985
    −18
    06.02.12
    −10,5
    01.03.05
    −5,2
    09.04.1977
    −1,2
    08.05.1974
    3
    02.06.1962
    3,8
    10.07.1948
    3,8
    03.08.1961
    0,8
    23.09.1954
    −5,8
    30.10.1997
    −9,1
    24.11.1956
    −13
    25.12.1963
    −18,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    05.01.1999
    26
    21.02.1969
    27,8
    25.03.1955
    32
    30.04.05
    34,6
    28.05.1947
    41,2
    26.06.1947
    43,3
    28.07.1947
    43,7
    01.08.1947
    37
    01.09.1961
    30,3
    01.10.11
    24,8
    08.11.15
    21
    04.12.1960
    43,7
    1947
    Précipitations (mm) 67,4 54,8 56 65,6 73,2 53,8 54,2 57 58,9 79,9 76,1 78,2 775,1
    Source : « Fiche 36018001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Paysages

    Elle est située dans la région naturelle du Blancois, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Blanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Blanc, une unité urbaine monocommunale[7] de 6 389 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Zonages d'études

    La commune se situe dans l'unité urbaine du Blanc, dans l’aire urbaine du Blanc, dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[12].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[13] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 4 088 4 084
    Résidences principales 79,5 % 78,1 %
    Résidences secondaires 8,2 % 8,8 %
    Logements vacants 12,3 % 13,1 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 53,5 % 53,4 %

    Voies de communication

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 3, 10, 17, 27, 88, 119, 950, 951 et 975[14].

    Transports

    Une gare de bifurcation desservait la commune, via les lignes ferroviaires de Port-de-Piles à Argenton-sur-Creuse, de Salbris au Blanc et de Saint-Benoît au Blanc. Sur cette dernière il y avait également la gare de Saint-Aigny - Le Blanc qui était située sur le territoire communal. La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait aussi par le territoire, cinq gares (Le Blanc-PO, Place du Marché, Place de la Palisse, Varennes et Beauregard-les-Ages) desservaient la commune. Les gares ferroviaires les plus proches sont celle de Montmorillon[14] (32 km), sur la ligne de Mignaloux - Nouaillé à Bersac et Argenton-sur-Creuse[14] (39 km), sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon.

    Le Blanc est desservie par les trois circuits du réseau MiniBub[15],[16] ; par les lignes N, O, P et R du Réseau de mobilité interurbaine[17] ; par la ligne 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[18] et par la ligne 103 du réseau Lignes en Vienne[19].

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[14], à 64 km.

    Énergie

    La commune possède un poste source[20] sur son territoire qui est situé au lieu-dit la Ferrande.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[21].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune duBlanc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1996, 1999, 2013, 2016 et 2018[24],[22].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Brenne, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duBlanc.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 92,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 018 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2961 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1997, 2009, 2011, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[22].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Obliacensis en 968, Oblinco en 1159, Oblanc en 1209, Oublanc au XIVe siècle et Le Blanc à partir du XVe siècle[33].

    Les formes anciennes montrent qu'elle n'a aucun rapport avec la couleur, mais serait à mettre en relation avec un thème pré-celtique *obl-, de sens obscur, et suffixe pré-celtique -incum[34].

    Ses habitants sont appelés les Blancois[35].

    Histoire

    Antiquité

    À la frontière du Berry, du Poitou et de la Touraine, Le Blanc doit son existence à la présence d'un gué permettant de traverser la Creuse, relativement large à cet endroit, et l'implantation d'un vicus en rive droite, sur un axe Bourges - La Rochelle assez fréquenté dans l'antiquité[33].

    Moyen Âge

    Dans l'état actuel de la recherche, Le Blanc, n'apparaît qu'en 968, dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, sous la forme de vicaria Obliacensis"[33].

    Le cours de la Creuse, partageant la ville jusqu'à la fin de l’Ancien Régime, a influencé toute son histoire. Plus récente, la ville Basse, au nord, s'est formée autour de l'église Saint-Génitour, le long de la voie romaine. Elle dépendait intégralement de la province du Berry.

    La ville Haute, quant à elle, au sud, était partagée entre les provinces du Berry et du Poitou, se manifestant par la présence de deux places fortes opposées : le château (des) Naillac, berrichon, et le château du Donjon, poitevin, aujourd'hui disparu. Longtemps donc, l'administration de cette cité fut particulièrement complexe et les dissensions vives.

    Temps modernes

    Le pont qui, au Moyen Âge, reliait les deux villes, est emporté par une crue en 1530. Pendant trois cents ans, le passage de la Creuse se fait par bac. Le pont ne fut reconstruit qu'au début du XIXe siècle, entraînant de grands travaux d'urbanisme qui donnèrent au Blanc son aspect actuel.

    L’école de chirurgie du Blanc aurait été fondée par un descendant de François Le Proust du Ronday (1548-1615), jurisconsulte et cousin germain de Renée Le Proust de Niriau, femme de Jacques de Sainte-Marthe, médecin des rois Henri II, François II et Henri III et fils de Gaucher de Sainte-Marthe, médecin ordinaire de François Ier.

    Époque contemporaine

    Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement trois, puis sept centres, ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse (notamment sur le plan sanitaire). Le Blanc est un des trois premiers centres[36]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[37]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui en facilite les conditions, mais une grande partie préfèrent rester. La fermeture du camp, prévue pour le , est repoussée au 1er juin. L’exode de juin 1940 concerne aussi ces réfugiés, qui une fois la campagne de France passée, reviennent. Le régime de Vichy les rassemble alors au camp de Douadic, surveillé par la police[38].

    De 1940 à 1942, Le Blanc est ville de garnison du 27e régiment d’infanterie, régiment de Bourgogne et du 6e bataillon du génie de l’armée d’armistice[39]. En 1943 et 1944, elle l'est du Premier régiment de France (état-major et 1er bataillon). Au 44 route de Pouligny existait une maison close fréquentée par les soldats de la caserne Chanzy et accessoirement par Soutine.[réf. nécessaire]. Après la Libération et durant les années 50, on note une présence de l'armée de l'air, à la caserne Chanzy et à l'Entrepôt de l'Air 609 (EAA 609) sous la direction du lieutenant-colonel Marcel Guibert.

    Début , le député-maire de la ville, Jean-Paul Chanteguet, en qualité de président du conseil de surveillance de l'hôpital, rencontrait le directeur de l'Agence régionale de santé, Jacques Laisné, qui lui a fait part de son intention de réduire l'activité des services de chirurgie et de maternité, à la suite de mauvais résultats comptables. Une réunion publique d'information a été organisée le , suivie par une manifestation dans la ville suivie par plus de 5 000 personnes. L'hôpital du Blanc, deuxième employeur de la ville, est en effet inscrit en 2010 dans une liste[Laquelle ?], établie par Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, faute de n'avoir pas atteint les 1 500 séjours requis à l'année.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Le Blanc[12] est membre :

    Tendances politiques et résultats

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 84,57 % Jacques Chirac RPR 15,43 % Jean-Marie Le Pen FN 82,04 % [40]
    2007 52,85 % Nicolas Sarkozy UMP 47,15 % Ségolène Royal PS 82,96 % [41]
    2012 54,54 % François Hollande PS 45,46 % Nicolas Sarkozy UMP 78,67 % [42]
    2017 63,44 % Emmanuel Macron EM 36,56 % Marine Le Pen FN 73,29 % [43]
    2022  % Emmanuel Macron LREM  % Marine Le Pen RN  % [44]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Le Blanc est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Le Blanc est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 53,98 % Jean-Paul Chanteguet PS 46,02 % Gilles Peyrot-des-Gachons UMP 71,86 % [45]
    2007 56,23 % Jean-Paul Chanteguet PS 43,77 % Bernard Pousset UMP 68,76 % [46]
    Après 2010, Le Blanc est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 61,93 % Jean-Paul Chanteguet PS 38,07 % François Jolivet UMP 61,19 % [47]
    2017 72,50 % François Jolivet UMP 27,50 % Mylène Wunsch FN 44,94 % [48]
    2022  %  %  % [49]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 37,71 % Catherine Guy-Quint PS 16,07 % Brice Hortefeux UMP 43,02 % [50]
    2009 28,03 % Jean-Pierre Audy UMP 22,02 % Henri Weber PS 37,94 % [51]
    2014 25,50 % Bernard Monot FN 19,96 % Brice Hortefeux UMP 41,17 % [52]
    2019 28,88 % Jordan Bardella RN 19,19 % Nathalie Loiseau LREM 50,59 % [53]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 55,76 % Michel Sapin PS 28,87 % Serge Vinçon UMP 65,11 % [54]
    2010 56,33 % François Bonneau PS 32,09 % Hervé Novelli UMP 51,31 % [55]
    2015 42,22 % François Bonneau PS 29,16 % Philippe Vigier UDI 56,82 % [56]
    2021  %  %  % [57]
    Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Le Blanc est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2001  ? %  ?  ?  ? %  ?  ?  ? % [58]
    2004  %  % indisponible %
    2008 65,74 % Alain Pasquer
    élu au premier tour
    PS 26,15 % Roland Caillaud MNC 71,24 % [59]
    2011  %  % indisponible %
    Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élus Battus Participation
    Le Blanc est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2015 55,39 % Marie-Georges Fayn-Dargenton
    Alain Pasquer
    UG 44,61 % Gérard Blandeau
    Françoise Perrot
    UD 53,97 % [60]
    2021  %  %  % [61]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 47,84 % (51,04 %) 52,16 % (48,96 %) 72,13 % [62]
    2000 74,45 % (73,21 %) 25,55 % (26,79 %) 30,84 % [63]
    2005 41,77 % (45,33 %) 58,23 % (54,67 %) 69,16 % [64]

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 Ferdinand Seville SFIO Conseiller général du Blanc (1945-1964)
    mars 1959 mars 1971 André Gasnier Radical Conseiller général du Blanc (1964-1988)
    mars 1971 mars 1977 Jean-Paul Mourot RPR Député de l'Indre (1968-1981)
    mars 1977 mars 1983 René Thimel    
    mars 1983 Jean-Paul Chanteguet PS Député de l'Indre (3e puis 1re circ.) (1997-)
    Conseiller général du Blanc (1988-1997)
    [Note 4],[65] Alain Pasquer PS Conseiller général du Blanc (1997-2015)
    Président de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse (1998-2015)
    [66] 2020 Annick Gombert PS Conseillère régionale (2004-)
    Vice-présidente de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse (2015-)
    2020 En cours Gilles Lherpinière DVC  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune[67] est jumelée avec :

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

    Postes et télécommunications

    Le Blanc compte un bureau de poste[75].

    Santé

    La commune possède un centre hospitalier[76] (Smur 36) et une maison médicale.

    La fermeture des services de chirurgie et de maternité de l'hôpital, prévue par l'Agence régionale de santé en 2011, a été gelée en à la suite de la mobilisation des élus et de la population[77].

    Justice, sécurité, secours et défense

    Gendarmerie nationale

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[86].

    En 2019, la commune comptait 6 250 habitants[Note 5], en diminution de 7,01 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 7804 7233 6624 4524 8045 0955 2906 0756 788
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 7315 8825 9565 7096 1226 5587 1407 3896 764
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 6636 5206 4935 2845 5115 4265 7896 7196 427
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6 4026 7678 0247 7697 3616 9987 0156 9276 946
    2014 2019 - - - - - - -
    6 6026 250-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Festival Les Milliaires, du nom des bornes des voies romaines est organisé sur l'ancienne voie romaine passant par le Blanc. La ville a accueilli plusieurs manifestations dans ce cadre et joué un rôle actif pour l'organisation de ce festival.
    • Fête des Bons-Saints
    • La première émission du Jeu des mille francs (l'actuel Jeu des mille euros) a été enregistrée et diffusée depuis la place du Marché du Blanc, le .
    • La communauté Emmaüs blancoise a été parmi les premières, à avoir été créée par l'abbé Pierre, organise chaque année une grande braderie très fréquentée, généralement début août.

    Sports

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2] et par la voie verte des Vallées[2].

    Les équipements sportifs de la commune sont le stade des Ménigouttes, le stade de rugby, le stade vélodrome, le stade militaire, la piscine des Ménigouttes, la piscine municipale d'été, le gymnase des Ménigouttes, le gymnase Jean-Moulin, le gymnase Pasteur, l'aérodrome, le boulodrome Louis-Renault, des courts de tennis couverts, un dojo(pratique d'arts martiaux,judo ,karate,etc)un local canoë-kayak, une salle de billard, une salle de tennis de table, une base de plein air, un stand de tir et un skatepark[89].

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Catholique

    La commune du Blanc dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse et de la paroisse du Blanc. Le lieu de culte est l'église Saint-Génitour[90].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[91],[13] :

    Revenu net déclaré moyen par foyer fiscal
    2009 2015
    Le Blanc ? 18 558 
    Indre 19 310  19 175 
    Centre-Val de Loire 22 400  20 494 
    France 23 433  20 566 
    Pourcentage de foyers fiscaux imposables
    2009 2015
    Le Blanc ?% 44,5 %
    Indre 47,9 % 48,7 %
    Centre-Val de Loire 55,1 % 55,5 %
    France 54,3 % 55,4 %

    Emploi

    La ville du Blanc est un pôle commercial qui dessert une région de 30 000 habitants environ. La ville est dotée de zones industrielles importantes qui peuvent accueillir des entreprises avec accès internet au très haut débit. La municipalité s'attache à développer et à accompagner l'économie locale par une politique de logements volontariste et par des opérations d'urbanisme : la plus importante, en cours, est la restructuration de la zone de la gare qui pourra accueillir résidences, entreprises artisanales et industrielles dans un environnement de qualité. Un pôle maroquinerie de luxe est en plein développement avec la création de 150 emplois sur deux années.

    Le Commandement du soutien operationnel de la gendarmerie nationale (COMSOPGN) est de loin, le premier employeur de la commune, avec près de 600 agents, civils et militaires confondus.

    L'entreprise Butagaz est aussi une entreprise importante de la commune.

    Le Blanc dispose d'un camping municipal.

    Entreprises et commerces

    Le commerce de centre-ville et de proximité côtoie celui des moyennes et grandes surfaces.

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage pouligny-saint-pierre[92].

    Tourisme et hébergement

    Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping de L'Ile d'Avant qui dispose de 105 emplacements[93].

    Culture locale et patrimoine

    Ville et Pays d'art et d'histoire

    Le Blanc a obtenu au concours des villes et villages fleuris deux fleurs en : 2004[94], 2005[95], 2006[96], 2007[97] et 2008[98].

    Château-Naillac

    Le château-Naillac en 2006.

    Château-Naillac domine la Creuse de ses deux donjons depuis plus de 800 ans. Cette forteresse, plusieurs fois remaniée, a conservé une salle seigneuriale ornée d'une cheminée romane entourée de deux baies à colonnettes et la charpente intérieure d'un hourd du XVe siècle. Prison puis école pendant plus d'un siècle, il devient en 1986 le siège de l'Écomusée de la Brenne et abrite l'exposition permanente Des hommes, un pays, une histoire mise en scène de façon ludique et attractive. Objets témoins, maquettes et reconstitutions offrent aux visiteurs les clefs du passé et du présent pour partir à la découverte de la Brenne.

    Église Saint-Cyran

    L' église Saint-Cyran est comprise dans l'enceinte de la « basse-cour » du château Naillac, église paroissiale, désaffectée en 1793, elle abrita jusqu'en 1270 le corps de saint Cyran. Le contrefort situé à l'est du chevet est évidé pour accueillir une lanterne des morts. Remaniée au XVIIe siècle, grange au XIVe siècle, l'église restaurée en 1985 abrite désormais des expositions temporaires.

    Église Saint-Génitour

    L'église Saint-Génitour (classée monument historique), en ville-basse, devant laquelle passait, vers le gué, l'ancienne voie romaine de Bourges à Poitiers. À l'origine, un prieuré dédié à la Vierge, dépendance de l'abbaye de Déols au XIIe siècle. Agrandie au XIIIe siècle d'une nef, d'une chapelle au sud du chœur à la fin du XVIe siècle, puis de deux chapelles nord et sud (première travée) au XVIIIe siècle, l'église Saint-Génitour conclut son édification au XIXe siècle par des bas-côtés et un ensemble mobilier destiné à enrichir cette église après les pillages qu'elle subit aux lendemains de la Révolution. La forte déviation du chœur par rapport à la nef (comme la proche abbaye de Fontgombault), trouve son origine dans les différentes campagnes d'agrandissement préservant l'ouverture des rues voisines. En 1998, des fresques sont mises au jour dans les voûtes du chœur, à la suite de la chute de plâtre des différentes campagnes de blanchissement de l'église au début du XIXe siècle.

    Viaduc du Blanc

    Le viaduc en 2011.

    Le viaduc du Blanc est le plus imposant monument de la ville. Édifié de 1885 à 1886, il permettait aux convois ferroviaires venant de Poitiers et Montmorillon de franchir la rivière à 38 m de hauteur, par une voie unique empruntant ses 21 arches et ses 528 mètres de longueur aujourd'hui aménagés en voie verte.

    Couvent des Augustins

    Au début du XIVe siècle, un seigneur de Naillac fit don à un ermite de l'ordre des Augustins d'un terrain pour fonder un couvent. L'ancienne chapelle des Augustins date de la seconde moitié du XIVe siècle et du XVe siècle. Les bâtiments conventuels visibles aujourd'hui furent construits sur le côté nord de l'église, entre 1648 et 1672. Le cloître date de 1669. L'intérieur conserve, au rez-de-chaussée, des salles voûtées.

    Chapelle des Piliers

    La chapelle fut construite au XIIIe siècle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques, le [99].

    Crypte de Charasson

    La Crypte de Charassonest une ancienne cave collective de vignerons, elle est classée monument historique en 1928.

    Maison Hénault

    La maison Hénault en 2008.

    Logis à pignon du XIVe siècle, avec galeries sur la cour intérieure. Belles sculptures représentant divers animaux. La façade s'ouvre par une porte sculptée à colonnettes et arc en accolade, flanquée d'une large baie cintrée, ornée également de colonnettes. Dans la cave, présence d'un souterrain du XIe ou XIIe siècle.

    Selon la tradition, Jean le Bon aurait passé la nuit précédant la bataille de Poitiers (1356) dans cette maison.

    Dans le jardin, un curieux pigeonnier peut se transformer en système de défense.

    Hôtel de ville

    Le couvent des Augustins fondé au XIVe siècle, vendu comme bien national en 1792 est alors partagé entre différentes administrations et la mairie. Édifié contre l'ancienne chapelle, l'hôtel de ville, dans un style néo-classique avec sa façade rythmée par des pilastres plats, est entré en fonction en 1825.

    Maison de la Marquise

    La maison de la Marquise est acquise par Claude Dupin, arrière-grand-père de George Sand, qui acheta le marquisat du Blanc en 1739, cette maison, une des plus anciennes de la place, est dite « de la Marquise » en souvenir de madame Dupin qui fut Dame du Blanc.

    Quai Aubépin

    Créé à la fin du XVIIIe siècle, le quai Aubépin est refait lors de la construction du pont à l'emplacement des murailles d'enceintes de la Ville Haute. Il est bordé d'hôtels particuliers, dont la maison d'Élisabeth Bichier des Ages, fondatrice de l'ordre des filles de la Croix. On peut y voir d'imposantes toitures ornées d'épis de faîtage en céramique.

    Grande rue

    Longtemps axe principal de la Ville Haute, la Grande rue était très animée. En témoignent les échoppes dont certaines se trouvent situées en contrebas de la rue actuelle, rehaussée au cours des temps. Les maisons les plus anciennes datent du XVe siècle.

    Gué

    C'est ici qu'à l'époque gallo-romaine un gué traversait la Creuse. Sur la rive gauche, l'ancien moulin à blé a été transformé au XIXe siècle en filature de lin employant plus de 400 ouvriers, et possédant des machines à vapeur.

    Autres

    • Caserne Chanzy : la caserne est un imposant bâtiment militaire du XIXe siècle.
    • Monument aux morts

    Écomusée de la Brenne

    L'écomusée de la Brenne[100] : installé dans le château féodal du XIIe siècle, l'Écomusée de la Brenne est incontournable pour qui veut appréhender et connaître ce territoire. L'écomusée nous parle des secrets de sa constitution géologique, de l'origine des étangs grâce à une carte interactive, de la vie agricole, des faux sauniers, du passé industriel avec maquette animée des forges de Bélâbre, de la Brenne actuelle et une exposition permanente Pour un voyage à travers le temps en Brenne.

    Maison des amis du Blanc

    Deux maisons du XVe siècle abritent ses collections d'arts et traditions populaires, ainsi qu'un ensemble de cycles et vélocipèdes en souvenir de l'entreprise Dilecta. Les Amis du Blanc ont réalisé en 1971 l'arbre des métiers installé au carrefour de la Grande rue et de la rue de la Poterne. D'inspiration bavaroise, il rappelle la vie active d'un pays à travers les âges.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Le Blanc
    Blason
    D'azur au cygne d'argent nageant sur des ondes du même.
    Devise
    Sans taches, comme lui.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Logotype de la commune du Blanc :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [Barrier et al. 2006] Pascal Barrier, Cyril Gagnaison, Jackie Despriée, Jacqueline Lorenz, Denis Giot et Philippe Maget, Notice explicative de la carte géologique au 1/50 000 « Le Blanc » no 568, BRGM, , 152 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
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    • [Gires 2016] Jean-Paul Gires (préf. Patrick Grosjean), Le Premier Régiment de France et la Résistance (Indre, Cher, Creuse, Corrèze, Haute-Marne...), Issoudun, Alice Lyner, , 149 p. (ISBN 978-2-918352-76-1).
    • [Gires 2020] Jean-Paul Gires (préf. Patrick Grosjean), Le commando OSS américain du prince Obolensky et la Résistance en Berry, éd. Alice Lyner, , 173 p. (ISBN 978-2-918352-94-5).
    • [Sodigné-Loustau 1996] Jeanine Sodigné-Loustau, Matériaux pour l'histoire de notre temps : L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940, , 44e éd., sur persee (lire en ligne), p. 43.
    • [Spore 1986] Palle Spore, « Est-on domicilié au Blanc ou à Le Blanc ? », dans Actes du XVIIe congrès international de linguistique et philologie romanes, 29 août - 3 septembre 1983, vol. 4 : Morphosyntaxe des langues romanes, Aix-en-Provence, Université de Provence, , 635 p. (ISBN 2-85399-128-8), p. 453-462.
    • [Véronne 1962] Chantal de la Véronne[Note 6], Histoire du Blanc : des origines à la Révolution de 1789, t. VI, Poitiers, Éditions Mémoires de la société des antiquaires de l'Ouest (no 4), (réimpr. 2012, Éditions Alice Lyner), 234 p..

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[31].
    4. Décédé avant la fin de son mandat.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Chantal de La Véronne, cofondatrice et vice-présidente de l'Association des Amis du Blanc, est une éminente archiviste-paléographe. Sa passion pour l'Espagne et le Maroc lui vaut d'être membre de l'École des Hautes Études Hispaniques, à la Casa Velasquez de Madrid, puis directrice de la Section Historique du Maroc à Paris. Elle fut enseignante à la IVe section de l'École Pratique des Hautes Études de la Sorbonne et chercheuse au CNRS, d'où de nombreuses publications sur le Maghreb.

    Références

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