Le Brusquet

Le Brusquet est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Cet article possède des paronymes, voir Brusquet et Ravin du Brusquet.

Le Brusquet

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Gilbert Reinaudo
2020-2026
Code postal 04420
Code commune 04036
Démographie
Gentilé Brusquetier
Population
municipale
960 hab. (2019 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 42″ nord, 6° 18′ 37″ est
Altitude Min. 694 m
Max. 1 550 m
Superficie 22,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Seyne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Brusquet
Géolocalisation sur la carte : France
Le Brusquet
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Le Brusquet
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Brusquet

    Le nom de ses habitants est Brusquetais[1].

    Géographie

    Localisation

    Village situé à 10 km de Digne-les-Bains.

    Géologie et relief

    Le village est surtout connu pour sa colline de Lauzière. C'est sur cette colline que se trouvaient l'ancien château et la chapelle castrale. La commune est entourée par d'autres reliefs comme la Baisse d'Emporte, la Colle, Liman et le Blayeul.

    La commune est répartie entre plaine, collines et montagnes de moyenne altitude.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • La rivière principale est la Bléone, qui puise sa source à l'Estrop, dans le massif des Trois Évêchés, et rejoint la Durance.
    • La commune est ensuite parcourue par de nombreux ruisseaux dont le Millesaule et le Riou (qui forme le Ravin du Riou et le Défens du Riou).

    Le Brusquet dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 1000 équivalent-habitants[3].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].

    Environnement

    Le domaine forestier est divisé entre des parcelles ONF, du reboisement et des parcelles appartenant à la commune.

    La commune compte 1 138 ha de bois et forêts, soit la moitié de sa superficie[1].

    Hameaux

    • le Plan ;
    • le Mousteiret ;
    • le Pré Clot ;
    • la Chenaie ;

    Voies routières

    • Village desservi par la D 900[5].

    Transports en commun

    Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie auquel appartient Le Brusquet est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune du Brusquet est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

    • feu de forêt,
    • inondation (dans la vallée de la Bléone),
    • mouvement de terrain.

    La commune du Brusquet est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].

    Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle, liés à la nature du sol : pour des inondations et des coulées de boue en 1996, et pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 2007[8]. Les tremblements de terre ressentis de la manière la plus sensible dans la commune sont ceux du 15 mars 1980, avec une intensité macro-sismique de V sur l’échelle MSK et La Javie pour épicentre, et celui du 29 septembre 1935, avec une intensité de V et encore La Javie pour épicentre[12].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1050 (de Brusco). Le nom serait formé du vocable bruc (bruyère) et du suffixe collectif -et désignant une étendue couverte de quelque chose : Le Brusquet est l’endroit couvert de bruyères[13],[14].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 496 personnes, dont 42 chômeurs[15] (40 fin 2011[16]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (87 %)[17] et travaillent majoritairement hors de la commune (86 %)[17].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 19 établissements actifs au sens de l’Insee et 1 emploi salarié[18].

    Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en légère baisse dans les années 2000, passant de 13 à 12 : à côté de 7 exploitations spécialisées dans les grandes cultures, on trouve également 3 exploitations tournées vers la polyculture, et des éleveurs[19]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a plus que doublé, de 410 ha à 879 ha, alors que le nombre d’exploitations chutait (de 20 à 13)[20]. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, passant à 180 ha, dont seulement 60 pour les grandes cultures[19].

    Une ferme-élevage de chevaux islandais a été distinguée par le Conseil général en 2013[21].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 24 établissements, employant 16 salariés[18].

    René Cossalter a fondé, avec son frère Gilles, la seule usine du village, qui produit des fermetures de bâtiment en bois de type provençal[22].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 27 établissements (avec six emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 11 établissements du secteur administratif (salariant 27 personnes)[18].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est peu importante pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[23]. Les faibles capacités d'hébergement consistent essentiellement en meublés[24]. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil[25] (avec 49 logements, soit 10 % du total de la commune, dont 5 comptant plus d’un logement[26],[27]).

    Restaurant Bistrot de pays Lou mile sol[28],[29].

    Histoire

    Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune du Brusquet. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[30].

    L’abbé Coriol a rédigé une monographie sur l’histoire du Brusquet. Le village était un fief des évêques de Digne[31]. Le prieuré appartenait à l’abbaye Saint-Honorat de Lérins[32].

    La colline de Lauzière (dont le nom viendrait de Yeuses signifiant "terre plantée de chênes verts") à 950 m d’altitude, est choisie pour construire un château et déplacer le village au XIIe siècle. Les églises du Brusquet (Saint-Maurice, Sainte-Marie-de-Lauzière) relèvent de Digne (soit le chapitre, soit l’évêque, qui porte le titre de baron de Lauzière en 1476[33]). Le château est abandonné au XVe siècle, les guerres de Religion achevant de le ruiner. La chapelle est aménagée en ermitage, et continue d’être modifiée jusqu’à l’époque moderne[34].

    Il est probable que le village actuel soit un déplacement de la communauté d’Eusira, citée en 1198 et 1251, établie sur la colline de Lauzière au Moyen Âge, et qui se serait établie sur l’emplacement actuel au XVe siècle[31],[35], le Brusquet préexistant à ce déplacement.

    La communauté médiévale du Mousteiret, citée en 1320, est rattachée au Brusquet à la même époque[36],[33].

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[37]. Le Brusquet est chef-lieu de canton au début de la Révolution, et absorbe la commune voisine de Mousteure avant 1794[38].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 4 habitants du Brusquet sont traduits devant la commission mixte[39].

    Comme de nombreuses communes du département, Le Brusquet se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède une, installée au chef-lieu, à laquelle s’ajoute l’école du Mousteiret par la suite. Ces écoles dispensent une instruction primaire aux garçons[40]. Alors que la loi Falloux (1851), n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants (puis la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants[41]), Le Brusquet ouvre néanmoins une école de filles dès avant 1863[42]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve au Mousteiret et rénover l’école du village[43].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'était maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales malgré la crise phylloxérique[44], a depuis été abandonnée[45].

    Héraldique

    Blason
    D'or à la plante de bruyère au naturel[46].
    Détails
    Armes parlantes (Brusquet désignerait la bruyère d'après Louis de Bresc[47]).
    Officiel.

    Politique et administration

    Municipalité

    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Marcel Maurel[48]    
        VERNET Louis    
    mars 1959 juin 1995 Marcel Roux PS Conseiller général (1973-1998)
    juin 1995 2001 Pierre Aubert[réf. nécessaire]    
    mars 2001 mars 2010 Jean-Yves Roux[49] PS Conseiller général, conseiller régional
    démission pour cause de cumul de mandat[50]
    avril 2010 En cours
    (au 17 avril 2014)
    Gilbert Reinaudo[51],[50],[52] PS Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[53] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 444 000 , soit 1 432  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 382 000 , soit 1 371  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 555 000 , soit 550  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 233 000 , soit 231  par habitant ;
    • endettement : 703 000 , soit 697  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 14,36 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 34,95 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 101,22 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 533 [54].

    Intercommunalité

    Le Brusquet et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes du Brusquet sont La Javie, Draix, Marcoux, Digne-les-Bains, La Robine-sur-Galabre.

    Le Brusquet fait partie :

    Urbanisme

    Typologie

    Le Brusquet est une commune rurale[Note 1],[55]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[56],[57].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[58],[59].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[60].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones urbanisées (3,4 %)[61].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[62].

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[63] :

    • La commune est dotée d’une école primaire[64],[65].
    • Écoles maternelles et primaires à La Javie, Digne-les-Bains,
    • Collèges à Digne-les-Bains,
    • Lycées à Digne-les-Bains.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

    En 2019, la commune comptait 960 habitants[Note 3], en diminution de 0,41 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    493527509476570621599622585
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    568488500484486485461401375
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    372364375339301236288235231
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    220235264330585787966995991
    2009 2014 2019 - - - - - -
    969965960------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    93 feux62 feux

    L’histoire démographique du Brusquet, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1831 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[69]. Le mouvement de baisse s'interrompt ensuite très tôt dans les années 1950. Depuis, la population a quintuplé, dépassant son maximum historique du XIXe siècle.

    Lieux et monuments

    Architecture civile :

    • La maison médiévale du Pilon, dont l’encorbellement est soutenu par une colonnette d’angle[70]. À proximité du Mousteiret se trouve une ferme du XVIIe siècle (deux corps de bâtiment en équerre, cour fermée par un mur avec portail en plein cintre et impostes de style toscan[71]).
    • Il y a aussi la cheminée de l'ancienne briqueterie-tuilerie, au quartier du Plan[72].

    Architecture militaire :

    Art religieux[74] :

    • chapelle Notre-Dame-de-Lauzière, ancienne église castrale. Lorsque le village descend de la colline de Lauzière, la chapelle est aménagée en ermitage, et continue d’être modifiée jusqu’à l’époque moderne[34]. Elle contenait un tableau de Frédérique Maillard représentant la Nativité, classé[75] et disparu en 1991[76]  ; un retable classé[77] du XVIIIe siècle[78],[79]. Le chœur est entièrement peint : scènes de la vie de la Vierge[80], trompe-l'œil pour le décor (1854)[81]. Le sol du chœur est revêtu de céramique colorée[82] ;
    • l’église paroissiale Notre-Dame (1844), au village, de style roman. Elle possède deux chapelles latérales, le chœur est logé dans une abside hémisphérique (à l’extérieur) et à pans à l’intérieur. Le clocher, construit contre l’abside, est couvert d’ardoise[83]. Sept vitraux sont ornés. Des peintures ont été déposées en ex-voto, l’une en 1828 (classée au titre objet[84], l’autre en 1854, après l’épidémie de choléra (classée également[85]). La troisième provient de N.-D. de Lauzière, et date de 1899[86] ;
    • l’église Saint-Maurice, église paroissiale jusqu’au milieu du XIXe siècle, date des XIIe et XIIIe siècles. Elle est située au cimetière. Elle est de style hybride roman intégrant, pour les voûtes, des croisées d’ogives. Le chœur et les chapelles latérales sont voûtées en plein cintre[87] ;
    • la chapelle Saint-Joseph, construite en 1653-1654, a été reconvertie en école et logement de fonction pour l’instituteur[33] ;
    • au hameau du Mousteiret, se trouvent deux édifices cultuels : l’église de l’Assomption (1869-1871)[88],[31], avec un clocher à tuiles vernissées, et une chapelle[89] ;
    • sur la rive droite de la Bléone, une petite chapelle, Notre-Dame-de-Grand-Nom ou Notre-Dame-de Mannano[33].
    • Monuments aux morts, conflits commémorés : guerres 1914-1918 et 1939-1945[90] :
      • Le Brusquet[91],
      • Le Brusquet (le Mousteiret).

    Personnalités liées à la commune

    L'histoire du Brusquet est marquée par des personnalités comme Marcel Roux (maire pendant près de trente ans).

    Vie locale

    Médias

    La municipalité publie L'Écho de Lauzière, trimestriel d'information locale, qui atteint en 2014 son numéro 114[92].

    Sports

    • Football Club Le Brusquet[93],
    • Section Tennis.

    Traditions

    • Le saint patron du village est fêté le 15 août[94].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de La Javie », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. L'eau dans la commune
    3. Station d'épuration
    4. Table climatique
    5. Village desservi par la D900
    6. Bus ligne Digne les Bains > La Javie
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 5 juillet 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 95
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    11. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 4 juillet 2011
    12. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis au Brusquet », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 5 juillet 2012
    13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 3960, p 266
    14. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 100.
    15. Insee, Dossier local - Commune : Le Brusquet (04036), p. 5
    16. Insee, Dossier local, p. 8
    17. Insee, Dossier local, p. 7
    18. Insee, Dossier local, p. 16
    19. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
    20. Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
    21. « Des entreprises à l'honneur », Alpes-de-Haute-Provence, no 109, janvier 2013, p. 13
    22. Site officiel de Cossalter
    23. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
    24. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
    25. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
    26. Insee, Dossier local, p. 17
    27. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
    28. La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
    29. Fédération nationale des bistrots de pays
    30. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
    31. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 166
    32. Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.
    33. Daniel Thiery, « Le Brusquet », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 13 décembre 2010, mis à jour le 19 décembre 2010, consulté le 5 juillet 2012
    34. Daniel Vaissière, « Le Brusquet », Archéologie médiévale, 2009, no 39, p. 291
    35. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 180
    36. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 186
    37. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
    40. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    41. Labadie, op. cit., p. 18.
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    Voir aussi

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    Sources

    Bibliographie

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