Le Hérie-la-Viéville
Le Hérie-la-Viéville est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Le Hérie-la-Viéville | |||||
Église du Hérie-la-Viéville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Thiérache du Centre | ||||
Maire Mandat |
Mickaël Tellier 2020-2026 |
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Code postal | 02120 | ||||
Code commune | 02379 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
209 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 49′ 23″ nord, 3° 38′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 152 m |
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Superficie | 9,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Marle | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Le Hérie-la-Viéville est à 28 kilomètres à l'Est de Saint-Quentin.
Puisieux-et-Clanlieu | ||||
Landifay-et-Bertaignemont | N | Sains-Richaumont | ||
O Le Hérie-la-Viéville E | ||||
S | ||||
Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy |
Urbanisme
Typologie
Le Hérie-la-Viéville est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (6,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1144 sous l'appellation de Lahéris dans un cartulaire de l'Abbaye de Thenailles. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Leeris, Leherie, Lanheris, Leharis, Leheries, Le Herys en 1556, Leeheries et la Viefville en 1568, Leheri, Lherys, Leherues en Vermandois, La Herry, Hérie, Laheries, la Hairie-la-Vieville en 1709.[8].
La Viéville était une ferme déjà disparue en 1880. Son nom était Viesville en 1353, La Viezville, Cense de Wiefville. Cette ferme a été acquise au XIIe siècle par l'abbaye de Ribemont[9].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Le Hérie (écrit le Héry) est une paroisse. A l'ouest est représenté le château qui fut construit en 1671 par la famille De Malortie. Incendié partiellement par les Allemands en 1916 et endommagé par les bombardements de novembre 1918, ce château a été reconstruit par la suite.
A l'ouest, sur les hauteurs est dessiné un moulin aujourd'hui disparu. Le chemin La pièce du moulin, près du château d'eau, rappelle la présence de ce moulin.
Au nord, existait une ferme dénommée Bretagne qui était déjà disparue en 1880.
A l'est est représentée la ferme La Viéville dont le nom a été joint à celui de Le Héry pour former le village de Le Hérie-la-Viéville à la fin du XVIIIe siècle.
L'ancienne ligne de chemin de fer de Laon au Cateau
Le Hérie-la-Viéville a compté une halte située sur la ligne de chemin de fer de Laon au Cateau qui a fonctionné de 1892 à 1972. En 1910, quatre trains s'y arrêtaient dans chaque sens chaque jour. Cette halte, située à 4 km au sud du village en direction de Marle n'existe plus de nos jours (voir les horaires)[10].
Première Guerre mondiale
Après les combats des 29 et 30 août 1914 aux alentours de la commune,[11], soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les troupes allemandes après la défaite de l'armée française lors de la bataille de Guise. Pendant toute la guerre, Le Hérie-la-Viéville restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'ouest aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug des Allemands : réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés. Ce n'est que début novembre 1918 que les Allemands seront chassés du village par les troupes françaises. Sur le monument aux morts sont écrits les noms des dix-neuf soldats de la commune morts au Champ d'honneur.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune duHérie-la-Viéville est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Administration municipale
Démographie
C'est la commune de l'Aisne avec le plus fort taux de population comptée à part en 2006 selon l'Insee, avec 33,2 % (115 personnes pour une population totale de 346 habitants). Ce taux est dû à la présence de l'internat de l'établissement privé Notre-Dame-des-Victoires.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 209 habitants[Note 2], en diminution de 12,55 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Lieux et monuments
Galerie
La place : le monument, l'école, la mairie et l'église. L'école. Peinture de rue sur le mur de l'école. Le calvaire route de Landifay-et-Bertaignemont.
Voir aussi
Notes et références
Notes
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques » , sur Gallica, (consulté le ).
- https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ligne_Laon_-_Guise_-_Wassigny-Busigny_1910.jpg
- « Ecole supérieure de guerre. Cours d'histoire militaire. La bataille de Guise : 29-30 août 1914 / Colonel Lestien et Lt-Colonel d'Argenlieu » , sur Gallica, 1933-1934 (consulté le ).
- « communauté de communes de la Thiérache du Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune duHérie-la-Viéville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach...Matot-Braine, Reims, 1879, p270.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Mickaël Tellier est le nouveau maire. », La Thiérache, no 2575, , p. 41 (ISSN 0183-8415)
- « Mickaël Tellier réélu au Hérie-la-Viéville », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire a été conforté dans son siège à l’issue du conseil municipal d’installation ».
- « Le Hérie-la-Viéville : Mickaël Tellier est élu maire », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Hérie : un nouveau mandat pour Mickaël Tellier », La Thiérache, no 2897, , p. 17 (ISSN 0183-8415)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
- Le Hérie-la-Viéville sur le site de l'Institut géographique national
- Le Hérie-la-Viéville sur le site de l'Insee
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