Magny-Châtelard
Magny-Châtelard est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Magny-Châtelard | |||||
Fontaine-lavoir et mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Maxime Gruner 2020-2026 |
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Code postal | 25360 | ||||
Code commune | 25355 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
62 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 40″ nord, 6° 19′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 450 m Max. 610 m |
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Superficie | 4,2 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valdahon | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Toponymie
Magny «dolam» ? en 1457 ; Chastelet en 1255 ; Chastelay en 1305 ; Chasteler en 1320, 1409 ; Chastelard en 1552 ; Le Magny-les-Châtelard en 1671 ; Magny-Vacheresse ? en 1688 - Les deux communes ont fusionné en 1801 sous le nom de Magny-Châtelard[1].
Communes limitrophes
Côtebrune | Aïssey | |||
Gonsans | N | Chaux-lès-Passavant | ||
O Magny-Châtelard E | ||||
S | ||||
Vercel-Villedieu-le-Camp |
Urbanisme
Typologie
Magny-Châtelard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), prairies (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), terres arables (2,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Signification: Le Mesnil. Prononcé localement "Mani" d'où cette orthographe influencée par tous les Magny de France du Nord.
Un château, Le Châtelard, fut construit par la famille de Montfaucon dans le courant du XIIIe siècle afin de protéger l'abbaye de la Grâce-Dieu établie à son pied. Pris par les Suisses durant la Guerre de Bourgogne, vers 1475, il fut définitivement détruit par les Suédois en 1639.
De nos jours, maigres en sont les vestiges... On y distingue tout de même le fossé qui protégeait l'enceinte quadrangulaire. Une fois celui-ci franchi, les bâtiments seigneuriaux étaient à gauche, et étaient protégés par un second fossé sec taillé dans le roc vif. Sur la droite, une assez grande basse cour précédait un vaste bâtiment allongé et rectangulaire. Ce dernier surplombait le seul côté inaccessible.
Un village qui précédait le site castral fut également brûlé au cours de l'assaut donné par l'armée suédoise. Seul subsiste quelques vestiges épars : murgers, cave, citerne, pierres de taille... En 2016, plus aucun vestige ne subsiste de ce site castral.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 62 habitants[Note 3], en augmentation de 19,23 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Fontaine-lavoir-abreuvoir accolée à la mairie.
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
- Entrée du village.
- Mairie.
- Fontaine-lavoir.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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