Le Plessis-Gassot

Le Plessis-Gassot est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Le Plessis et Gassot.

Le Plessis-Gassot

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Didier Guevel
2020-2026
Code postal 95720
Code commune 95492
Démographie
Gentilé Plesséens
Population
municipale
74 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 00″ nord, 2° 25′ 00″ est
Altitude 100 m
Min. 76 m
Max. 117 m
Superficie 4,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fosses
Législatives 7e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Le Plessis-Gassot
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Le Plessis-Gassot
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Le Plessis-Gassot
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Le Plessis-Gassot
Liens
Site web https://www.mairie-leplessisgassot.fr/

    Ses habitants sont appelés les Plesséen(ne)s.

    Géographie

    Description

    Ambiance du village : la rue du Pays-de-France.

    Le Plessis-Gassot est un village rural du Pays de France dans le Val-d'Oise située à environ 20 km au nord de Paris et à 10 km à l'ouest de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

    Desservi par la RD 10, il est aisément accessible depuis la Francilienne et l'ancienne route nationale 16 (actuelle RD 916). La station de train la plus proche est la gare de Goussainville desservie par les trains de la ligne D du RER.

    Le village dispose d'un environnement particulièrement difficile : il est en effet entouré à l'ouest par une vaste décharge, au nord par la Francilienne, à l'est par un vaste ensemble de lignes à haute tension, et se situe au sud, à proximité des zones urbaines sensibles de Villiers-le-Bel. Il est de plus continuellement survolé par les avions décollant ou atterrissant à l'aéroport Charles-de-Gaulle.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe d'Écouen, Bouqueval, Fontenay-en-Parisis, Villiers-le-Bel et Le Mesnil-Aubry.

    Communes limitrophes du Plessis-Gassot
    Le Mesnil-Aubry Fontenay-en-Parisis
    Écouen
    Villiers-le-Bel Bouqueval


    Climat

    Une station météorologique est ouverte le , à 49,04028, 2,40667, à 108 m d'altitude[1].

    Urbanisme

    Constitué d'un petit ensemble de maisons regroupées autour d'une église classée et de la mairie au milieu des champs de céréales, le village possède toujours son caractère rural.

    Typologie

    Le Plessis-Gassot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].

    Toponymie

    Pleseio en 1196[7], Plesseium Gassoni en 1450, Le Plessis-Gassé[8].

    Du latin plectere ou plectare, tresser, entrelacer les branches. Un plessis ou une plesse est une sorte de haie aux branches entrelacées, servant de clôture à une propriété ou un territoire plus vaste. Il est formé de bois mort et/ou de bois vif épineux tressé pour le rendre infranchissable aux hommes et aux bêtes. C'est aussi un système léger de fortification qui retarde l'assaillant[9].

    Par la suite, Le Plessis-Gassot a été distingué par le nom de son seigneur Gassot, diminutif de Gasce, prénom porté par plusieurs seigneurs de Poissy, qui sont possesseurs du village à la fin du XIe siècle.

    Histoire

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    Le site a connu une occupation humaine dès la préhistoire. La présence de quatre villas gallo-romaines est attestée du IIe au IVe siècle. Elles sont détruites durant les Invasions barbares. La population d'alors se regroupe autour du lieu de culte, et est à l'origine du village actuel.

    Une cave gallo-romaine est découverte en 1974 avec niche et escalier d'accès : on y trouva des céramiques communes et sigillées, un outillage agricole de fer, de la monnaie, des objets en bronze dont un manche de couteau repliant représentant un aigle.

    Au Moyen Âge, la terre est la propriété du roi Philippe V en 1320.

    En 1521, Antoine Robert, notaire et secrétaire du roi François Ier fait donation de toutes les terres de la seigneurie du Plessis-Gassot ainsi que de l'église aux religieux de l'ordre mendiant des guillemites de Paris ou Blancs-Manteaux. Ces derniers partagent la seigneurie avec deux autres ordres religieux, les ursulines de la rue Saint-Jacques à Paris, et les dames de Maubuisson, religieuses cisterciennes de l’abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen-l'Aumône.

    Les dépendances du village, Thiessonville et Saint-Leu-Saint-Gilles, sont incendiées par les huguenots à la bataille de Saint-Denis en 1567. Le titre de seigneur de Thiessonville a été porté jusqu'en 1793 par le marquis de Crussol, seigneur de Bouqueval.

    À partir de la Révolution française, le village a vocation agricole (grande culture céréalière), éloigné des grandes voies de communication, et perd peu à peu ses habitants.

    Le territoire de la commune est en partie occupé par le centre de stockage des déchets (CSD) de Bouqueval/Plessis-Gassot depuis le début des années 1960. À l'époque, il s'agissait juste d'une unité de récupération de mâchefer, transformée en carrières de sablon en 1966. C'est pour combler ces carrières que des autorisations de stockage, sur dix hectares, ont été demandées en 1969. En 1974, Thiessonville disparaît avec la création de la décharge et plus aucune trace ne subsiste de cet ancien hameau. Depuis, les extensions se sont succédé pour atteindre 250 hectares. Le CSD traite en moyenne 800 000 tonnes de déchets par an, soit les déchets de deux millions de personnes.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Le Plessis-Gassot fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [12]), et de celui du Tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[13],[14].

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Le Plessis-Gassot est membre depuis 2009 de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1787 1790 Antoine Benoît Chartier    
    1790 1791 Jacques Dumont    
    1791 1792 Claude Oudart    
    1792 1794 Louis Delion    
    1794 1799 Nicolas Delaunay    
    1799 1800 Jean-François Michel    
    1800 1816 Antoine François Chartier    
    1816 1830 Alexandre Chalot    
    1830 1884 Pierre-Louis Chartier    
    1884 1889 Pierre François Chartier    
    1889 1913 Albert Chartier    
    1913 1940 Fernand Chartier    
    1940 1945 Louis Leduc, Président de la délégation spéciale    
    1945 1953 Jean Villette    
    1953 1995 Maurice Bonneau DVD  
    1995 2008 Michel Moret    
    mars 2008 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Didier Guevel UMPLR[16] Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18],[19]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2019, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en augmentation de 8,82 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1501461449910493788785
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8176747576989292104
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1001059094106113101113115
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1329489677974776973
    2019 - - - - - - - -
    74--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le Plessis-Gassot compte un monument historique sur son territoire :

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption (classée monument historique en 1930[23]) :
      Elle remplace une première église qui ne devait pas être antérieure au XIIIe siècle, et dont quelques assises subsistent peut-être en bas du mur méridional.
      L'édifice Renaissance actuel a été construit entre la fin des années 1560 et 1575 sous les pères Guillemites de Paris, dits les Blancs-Manteaux, seigneurs du Plessis-Gassot, comme maître d'ouvrage ; et le maître-maçon luzarchois Nicolas de Saint-Michel, comme maître d'œuvre.
      Les deux dernières travées du bas-côté sud sont postérieures ; elles datent peut-être de 1682, date de construction de la façade occidentale. Le retable majeur et ses boiseries sont contemporains de ces travaux, et se distinguent dans la région par leur décor peint. En ce qui concerne le clocher, il n'est pas resté inachevé, mais ses deux étages ont été démolis en 1899 pour parer au risque d'effondrement.
      Abrité derrière des murs plutôt austères, l'espace intérieur séduit par ses proportions et son esthétique graphique ; la décoration est soignée sans être surabondante. En tenant compte de l'insignifiance du village, la qualité de l'architecture et du mobilier paraissent exceptionnelles. On note des similitudes frappantes avec les églises voisines d'Attainville et de Mareil-en-France. Au début du XXIe siècle, l'église a bénéficié d'une restauration complète[24],[25].

    On peut également signaler :

    • Lavoir communal.
    • Un important poste de transformation d'EDF-RTE est situé sur la commune (400 kV, 225 kV).

    Le village est traversé par un sentier de randonnée PR.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Le Plessis-Gassot », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. [PDF] Fiche du poste 95492001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 25 octobre 2015
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Dix ans de recherches en Pays de France: archéologie, histoire, ethnographie, 1970-1980, Jeunesse préhistorique et géologique de France, 1981.
    8. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    9. Dictionnaire des noms propres toponymes et patronymes de France, Jean Coste, Armand Colin, 2006.
    10. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
    13. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    14. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    15. Site municipal - Les maires
    16. « Municipales : L'UMP 95 officialise de nouveaux candidats (vonews.fr) », sur http://www.lesrepublicains-cergy.fr, (consulté le ).
    17. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
    18. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    19. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    23. Notice no PA00080162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Dominique Foussard, « Le Plessis-Gassot - Notre-Dame-de-l'Assomption », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 310 (ISBN 9782953155402).
    25. Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Le Plessis-Gassot », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 229-231 (ISBN 2-84234-056-6).
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