Le rouge est mis
Le rouge est mis est un film français réalisé par Gilles Grangier, sorti en 1957.
Réalisation | Gilles Grangier |
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Scénario |
Michel Audiard Gilles Grangier et Auguste Le Breton d'après son roman |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cité Films Gaumont |
Pays de production |
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Genre | Policier |
Durée | 85 minutes |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Louis Bertain, dit « le Blond », sous son apparence de paisible garagiste, est le chef d'une bande de truands composée de Pépito, dit « le Gitan », Fredo et Raymond. Pendant ce temps, Pierre, le jeune frère de Louis, qui est interdit de séjour à Paris, se fait arrêter par la police alors qu'il sortait de chez sa maîtresse, Hélène. L'inspecteur de police Pluvier, cherchant à se renseigner sur les activités de Louis, tente d'obtenir sa coopération, mais Pierre refuse et retourne à la Santé. Louis rencontre Hélène et réalise immédiatement qu'il s'agit d'une garce intéressée. Il lui ordonne de ne plus revoir son frère.
Remis en liberté provisoire, Pierre est embauché par Louis dans son garage. Il retourne voir Hélène, malgré l'interdiction de son frère. Un soir, Pierre surprend une conversation entre Louis et Pépito : l'organisation d'un nouveau hold-up. Le lendemain, sur la route de Dourdan[1], l'attaque d'un transport de fonds tourne mal : Pépito tue les deux convoyeurs et blesse grièvement deux motards qui les ont pris en chasse. Au cours de la course-poursuite, Raymond est tué. Apprenant la nouvelle par la presse, Pierre comprend que Louis et sa bande sont les auteurs du hold-up, et raconte tout à Hélène.
Rentré chez lui, Louis est appréhendé par la police. Prévenu, Pépito est convaincu que Pierre les a trahis. Dans le bureau de Pluvier, Louis nie tout, mais il est confronté à Fredo, dont les nerfs ont lâché et qui a tout avoué. Louis parvient à s'échapper, et accourt chez Hélène pour empêcher Pépito d'abattre son frère. Les deux gangsters s'entretuent dans l'escalier.
Fiche technique
- Réalisation : Gilles Grangier
- Scénario et dialogue : Michel Audiard, Gilles Grangier, Auguste Le Breton (d'après le roman éponyme d'Auguste Le Breton) - Librairie Gallimard, Série noire
- Assistants réalisateur : Jacques Deray, Jacques Rouffio
- Images : Louis Page, assisté de Marc Champion
- Son : Jean Rieul, assisté de Maurice Rémy et Marcel Corvaisier
- Décors : Robert Clavel, assisté de Henri Morin, Marc Desage, maquette spéciale de Nicolas Wilcke
- Montage : Jacqueline Sadoul, assistée de Jacqueline Brachet et Christian Gaudin
- Musique : Denis Kieffer, avec l'orchestre sous la direction de Serge Baudo - Trompette solo: Georges Jouvin (Éditions Fortin, Enoch ans Cie)
- Régisseur général : Henri Jacquillard
- Régisseur ensemblier : Pierre Charron
- Régisseur adjoint : Paul Lemaire
- Photographe de plateau : Robert Joffres
- Script-girl : Martine Guillou
- Maquillage : Yvonne Gasperina
- Costumes : Tina Banquarel, Irène Pawlof
- Coiffures : Michèle Zerioul
- Administrateur comptable : Gil Villiers
- Enregistrement Poste Parisien, Westrex Recording System
- Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
- Effets spéciaux : Michel Ygouf
- Production : Société Nouvelle des Etablissements Gaumont - Cité Films
- Directeur de production : Walter Rupp
- Chef de production : Jacques Bar, Alain Poiré
- Secrétaire de production : Marguerite Chevallier
- Distribution : Gaumont
- Tournage à Franstudio de Saint-Maurice du 14 janvier au
- Genre : film policier
- Durée : 85 minutes
- Première présentation le
- Classification : interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en salles en France[2], réévaluée en tous publics par le CNC depuis 1990[3].
Distribution
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À noter
Le 36, quai des Orfèvres apparaît dans le film[4].
Notes et références
- Ville où Michel Audiard avait sa résidence.
- https://medias.unifrance.org/medias/169/133/230825/format_page/media.jpg
- https://www.cnc.fr/professionnels/visas-et-classification/18143
- Isabelle Blondel, Olivier Delacroix, Alice Develex, Nicolas d'Estienne d'Orves, Bertrand Guyard, Colette Monsat, Marie-Noëlle Tranchant et Florence Virerron, « Si le Paname d'Audiard m'était conté », Le Figaroscope, semaine du 10 au 16 mai 2017, pages 8-10.
Liens externes
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