Silencio des Prés
Dernière salle de cinéma du quartier Saint-Germain-des-Prés, le Silencio des Prés — précédemment Le Bilboquet, l'Olympic Saint-Germain, Le Saint-Germain-des-Prés, l'Étoile Saint-Germain-des-Prés et le Beau Regard — est une salle de cinéma indépendante, classée Art et Essai, située dans le 6e arrondissement de Paris au 22, rue Guillaume-Apollinaire près de la place Saint-Germain-des-Prés.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Germain-des-Prés.
Lieu | Paris 6e |
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Coordonnées | 48° 51′ 17″ nord, 2° 20′ 00″ est |
Inauguration | |
Réseau | Art et Essai |
Anciens noms |
Le Bilboquet L'Olympic Saint-Germain Le Saint-Germain-des-Prés L'Étoile Saint-Germain-des-Prés Le Beau Regard |
Site web | http://www.silenciodespres.com/ |
Historique
Le cinéma est ouvert le , dans les locaux restructurés d'un ancien cabaret, sous le nom de « Le Bilboquet » avec la programmation du film Z de Costa-Gavras[1],[2].
En 1979, le cinéma est racheté par le groupe Olympic de Frédéric Mitterrand, qui le renomme Olympic Saint-Germain puis Le Saint-Germain-des-Prés[1]. En 1988, à l'occasion de sa réfection, la dénomination « Salle Georges de Beauregard » est accolée à son nom en hommage au producteur français attitré de la Nouvelle Vague[2].
En mai 2011, la salle est intégrée dans le réseau « Étoile-Cinémas[3] » et devient l'Étoile Saint-Germain-des-Prés. Après trois mois de travaux, ses 208 places accueillent les cinéphiles dans les meilleures conditions techniques. En plus de sa programmation exigeante de films en version originale, le cinéma développe une offre d'animations variée. Tous les mois, le Ciné Quin accueille un artiste qui vient présenter son film culte. Le cinéma accueille aussi Cinémime, un rendez-vous familial articulé autour de la rencontre entre spectacle vivant et films courts des débuts de l'histoire du cinéma.
Le 20 février 2019, changement de direction : l'Étoile Saint-Germain-des-Prés devient le Beau Regard[4], en hommage encore une fois à Georges de Beauregard, grâce à la complicité du producteur Charles Gillibert, de l'homme d'affaires Arnaud Frisch et du galeriste Stéphane Magnan. Avec l'accord de David et Alexandra Henochsberg, propriétaires du cinéma, il acquièrent le restaurant voisin pour créer un complexe bar-ciné-resto complètement redessiné par le Studio KO, ouvert du petit déjeuner au dernier verre qui suit la dernière séance[5],[6].
En octobre 2021, ce lieu de vie mélangeant gastronomie, cinéphilie et divertissements culturels change une fois plus de nom et de concept : le Beau Regard devient le Silencio des Prés. Dans cette version rive gauche du Silencio de la rue Montmartre[7] dessiné par le réalisateur David Lynch[8], le cinéma n'accueille plus que des projections privées ou publiques à thème et des animations diverses[9],[10] (débats culturels, concerts, DJ sets, etc.), mais n'offre plus de programmation permanente.
Accès
Le Silencio des Prés est accessible par les lignes de métro à la station Saint-Germain-des-Prés ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 39 48 63 70 84 86 87 95 96.
Notes et références
- « Le Saint-Germain-des-Prés », sur le site de la SECAE
- Forum des images, « Les adresses de Catherine Deneuve », sur pariscinemaregion.fr (consulté le ).
- Étoile Cinémas : toutes les salles du réseau « Étoiles Cinémas » sur salles-cinema.com.
- « Cinéma Saint-Germain-des-Prés à Paris », sur salles-cinema.com.
- Fanny Liaux, « Beau Regard : la renaissance d’un lieu mythique du cinéma à Saint-Germain-des-Prés », sur The Good Life, .
- Laura B., « Beau Regard, restaurant, bar et cinéma à Saint-Germain-des-Prés », sur Sortir à Paris, .
- Silencio des Prés : le mythique bar parisien version Rive gauche, Fanny Liaux Gasquerel, sur The Good Life.
- Le Silencio, nouveau club parisien signé David Lynch, Odile de Plas, 31 août 2011, Le Monde.
- Silencio des Prés, sur Sortir à Paris.
- Silencio des Prés, sur Dice.fm.
Annexes
Bibliographie
- Ana Grgic, « Le Saint-Germain-des-Prés », dans Jean-Michel Frodon (dir.) et Dina Iordanova (dir.), Cinémas de Paris, Paris, CNRS Éditions, , 365 p. (ISBN 978-2-271-11480-8, présentation en ligne), p. 288–291.