Le Trioulou
Le Trioulou est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le Trioulou | |||||
Église du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Geneviève Marquet 2020-2026 |
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Code postal | 15600 | ||||
Code commune | 15242 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trioulousaine, Trioulousain | ||||
Population municipale |
101 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 10″ nord, 2° 11′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 403 m |
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Superficie | 5,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maurs | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Communes limitrophes
La commune est limitrophe du département du Lot.
Urbanisme
Typologie
Le Trioulou est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,2 %), forêts (25,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (0,8 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 82, alors qu'il était de 78 en 2013 et de 74 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 59,8 % étaient des résidences principales, 24,4 % des résidences secondaires et 15,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Trioulou en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (24,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Le Trioulou[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 59,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 24,4 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 15,9 | 11,9 | 8,2 |
Histoire
Moyen Âge
Le Trioulou est un ancien prieuré qui appartenait à l'abbaye de Figeac. Du XIIIe siècle au commencement du XVe siècle, les familles de Canis et d'Escaffre ont possédé la seigneurie qui s'y rattachait en fief de l'abbé de Figeac à qui ils rendaient hommage. La haute justice passe ensuite au baron de Castelnau puis est rachetée en 1540 par Jacques d'Escaffre, seigneur du trioulou[6].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2019, la commune comptait 101 habitants[Note 2], en diminution de 3,81 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Blaise.
- Estadieu, hameau et ancienne seigneurie qui a appartenu aux Hospitaliers du grand prieuré d'Auvergne et de la commanderie de Carlat (langue d'Auvergne) où ceux-ci exerçaient la justice haute, moyenne et basse. Cette seigneurie dépendait du membre de la Villedieu[12].
- Villedieu[Note 3], ancienne chapelle de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui dépendait de la commanderie de Carlat en tant que membre et à laquelle était rattachée la seigneurie d'Estadieu (Standieu)[12]. Son existence en tant que telle est attestée jusqu'en 1616 puis elle disparait, vendue ou abandonnée par les Hospitaliers[13].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Villedieu, 15600 Le Trioulou : 44° 41′ 00″ N, 2° 12′ 16″ E.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 au Le Trioulou » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Trioulou - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 au Le Trioulou - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean-Baptiste Déribier-du-Châtelet, Dictionnaire statistique ou Histoire, description et statistique du département du Cantal, vol. V, (lire en ligne), p. 473-475
- Liste des maires du Cantal sur le site de la préfecture (consulté le 27 octobre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean en Haute-Auvergne », Revue de la Haute-Auvergne, Aurillac, t. XVI, , p. 128, lire en ligne sur Gallica
- Louis-Augustin Vayssière, « L’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocèse de Limoges », Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, , p. 88, lire en ligne sur GallicaL'auteur indique à tort Villedieu au sud de Saint-Flour. cf. Bouffet 1914, p. 128 où il est mentionné que la dîme était levée à la mesure de Maurs et que Standieu (Estadieu) dépendait de ce membre.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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