Le crime est notre affaire (film)
Le crime est notre affaire est une comédie policière française de Pascal Thomas, sortie en 2008, librement adaptée du roman Le Train de 16 h 50 d'Agatha Christie. Il emprunte à un recueil de nouvelles d'Agatha Christie son titre (Le crime est notre affaire) et ses protagonistes (les Beresford). Dans le roman, l'enquête est menée par Miss Marple.
Pour les articles homonymes, voir Le crime est notre affaire.
Réalisation | Pascal Thomas |
---|---|
Scénario |
Clémence De Biéville François Caviglioli Pascal Thomas |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Les Films Français StudioCanal France 2 Cinéma Rhône-Alpes Cinéma |
Pays de production | France |
Genre | Comédie policière |
Durée | 109 minutes |
Sortie | 2008 |
Série Bélisaire et Prudence Beresford
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Catherine Frot et André Dussollier reprennent les rôles de la famille Beresford. C'est le second film de la trilogie du réalisateur Pascal Thomas, après Mon petit doigt m'a dit… (2005).
Synopsis
Le vendredi , Babette Boutiti (Annie Cordy), chasseuse de papillons, tante suisse de Prudence Beresford (Catherine Frot) prend le train pour rendre visite à sa nièce et Bélisaire (André Dussollier), le mari de celle-ci. Prudence se plaint à Bélisaire de l'ennui de son existence. La nuit est tombée, seule dans son compartiment, Babette somnole. Elle se réveille alors qu'un train sur la voie contiguë dépasse lentement celui dans lequel elle est. Par la fenêtre, elle entrevoit dans un compartiment, une femme portant des gants rouges se faire étrangler par un homme. Elle sort dans le couloir et raconte ce qu'elle a vu au contrôleur, qui est très sceptique et pense qu'elle a cauchemardé. Arrivée à destination, Babette raconte tout à Prudence, qui la croit et décide d'enquêter, tandis que Bélisaire ne la prend pas au sérieux. Aucun cadavre n'a été retrouvé et aucune disparition n'a été signalée. Babette part pour la Guyane. Bélisaire part pour une réunion de l'amicale du chardon ovale à Glasgow.
Prudence découvre que l'endroit où le cadavre a probablement été jeté du train jouxte une grande propriété : « la Vallée-aux-loups », appartenant à la famille Charpentier. Elle se fait facilement embaucher comme cuisinière chez eux. Prudence déclare être veuve. Roderick Charpentier (Claude Rich), radin, pointilleux et acariâtre, vit avec sa fille Emma (Chiara Mastroianni). Ils emploient également un jardinier et Mme Clairin (Valériane de Villeneuve). Emma dit à Prudence qu'actuellement il y a dans la maison sa nièce Alexie (Alexie Ribes) qui est en vacances et l'amie de celle-ci Valérie. Les frères d'Emma arriveront dans quelques jours pour Noël. Alexie décrit sa famille à Prudence : son oncle Raphaël (Alexandre Lafaurie) banquier, joueur, habitant Lyon ; son oncle Augustin (Christian Vadim) ancien sculpteur, chasseur et homme à femmes ; son père Frédéric (Melvil Poupaud) veuf et guitariste ; et son oncle Edmond mort à la guerre. Prudence part explorer la propriété et rejoint la voie ferrée. En contrebas des rails, elle trouve un gant rouge. Alexie et Valérie l'emmènent dans une dépendance appelée « le musée ». La nuit Prudence retourne dans le musée et découvre dans un sarcophage, le cadavre d'une femme portant un manteau de fourrure et un gant rouge, qui a été étranglée. La police est avertie, l’inspecteur Blache (Yves Afonso) enquête. Il prévient Bélisaire, qui vient sur place et se présente sous le nom de Raquette. Raphaël, Augustin et Frédéric sont arrivés. Emma a une liaison avec le médecin de famille, le docteur Lagarde (Hippolyte Girardot). Raphaël révèle que son père n'est que l'usufruitier de la propriété, les propriétaires sont Emma, lui et ses frères, selon le désir de leur grand-père.
Remarquant les marques sur les pieds du cadavre, Prudence conclut que la morte était une danseuse. Emma envisage que la morte soit Martina, la femme russe d'Edmond qu'il avait épousée juste avant sa mort. Emma n'a donc jamais vu cette Martina. Il y a quelques semaines, Emma a reçu une lettre de sa part, postée de Lyon, dans laquelle Martina l'informe qu'elle a un fils, dont Edmond était le père. Le jour où Martina devait venir les rencontrer, elle a annulé par un télégramme. Bélisaire apprend qu'Anna Karénine, une danseuse polonaise, a disparu fin novembre. Après le repas de Noël, tous ceux qui ont mangé souffrent de maux de ventre. Le docteur Lagarde déclare que c'est vraisemblablement un empoisonnement à l'arsenic. Il fournit un remède à chacun. Mme Valois arrive pour emmener Valérie et Alexie. Elle révèle qu'elle est Martina Petrovna. Augustin meurt, alors que tous les autres se rétablissent. Raphaël rentre chez lui à Lyon, il y retrouve son épouse Diane. Elle lui remet un paquet arrivé par la poste, de la part du docteur Lagarde : la suite du traitement contre l'empoisonnement qu'il a subi. Il l'avale avant de se coucher et a aussitôt du mal à respirer. Il ouvre la fenêtre, va sur le balcon, est pris d'un malaise, bascule par-dessus la balustrade et meurt.
La femme assassinée est en fait "Anna Karénine", l'épouse du Dr Lagarde. Celui-ci l'a assassinée dans le but de se marier avec Emma. C'est également le Dr Lagarde qui a empoisonné Augustin et Raphaël : il voulait qu'Emma et lui touchent la totalité de l'héritage.
Fiche technique
- Titre original : Le crime est notre affaire
- Réalisation : Pascal Thomas
- Scénario : Clémence De Biéville, François Caviglioli et Pascal Thomas, d'après le roman Le Train de 16 h 50 d'Agatha Christie[Note 1]
- Décors : Katia Wyszkop
- Costumes : Catherine Bouchard
- Photographie : Renan Pollès
- Son : Pierre Lenoir
- Mixage : Claude Villand
- Montage : Catherine Dubeau, Mélanie Mourey, Elena Manso
- Musique : Reinhardt Wagner (compositeur), Victoria Lafaurie (chanson du générique)
- Arrangements et orchestrations : Thomas Roussel[réf. souhaitée]
- Production : Nathalie Lafaurie
- Production associé : Éric Dussart
- Sociétés de production : Les Films Français, StudioCanal, France 2 Cinéma, Rhône-Alpes Cinéma
- Distribution : StudioCanal
- Pays d'origine : France
- Langue : français
- Genre : comédie policière
- Durée : 109 minutes
- Date de sortie :
- France :
Distribution
- Catherine Frot : Prudence Beresford
- André Dussollier : Colonel Bélisaire Beresford
- Claude Rich : Roderick Charpentier
- Annie Cordy : Babette Boutiti, tante de Prudence
- Chiara Mastroianni : Emma Charpentier, fille de Roderick
- Melvil Poupaud : Frédéric Charpentier, le plus jeune fils de Roderick
- Christian Vadim : Augustin Charpentier, fils aîné de Roderick
- Hippolyte Girardot : le docteur François Lagarde, amant d'Emma
- Yves Afonso : l'inspecteur Blache, vieil ami de Bélisaire Beresford
- Alexie Ribes : Alexie Charpentier, fille de Frédéric Charpentier
- Valériane de Villeneuve : Mme Clairin, domestique de Roderick Charpentier
- Laura Benson : Margaret Brown
- Audrey Hamm : une danseuse
- Héloïse Wagner : une danseuse
- Alexandre Lafaurie : Raphaël Charpentier, fils de Roderick
- Kym Thiriot : Valérie Valois, amie d'Alexie
- Marie-Lorna Vaconsin : Martina Petrovna mariée Valois, mère de Valérie
- Florence Maury : Diane, épouse de Raphaël Charpentier
Production
Lieux de tournage
Le tournage des extérieurs s'est effectué principalement en Isère, au château de Beaurevoir, commune de Sassenage, département de l'Isère, dominant la proche banlieue de Grenoble, où se situe principalement l'enquête de nos deux détectives; ainsi qu'au château de Pupetières, commune de Châbons (château des Charpentier), département de l'Isère et au château supérieur d'Arnad[1], dans la Vallée d'Aoste, pour les scènes ayant lieu au « musée ». La scène d'ouverture a été tournée en Suisse, en gare de Martigny. Des scènes ont aussi été tournées en Haute-Savoie dans les gares de Saint-Gervais-les-Bains et Chamonix. Le tournage dans la maison de Prudence et Bélisaire s'est effectué au château de Châtillon, dans la commune de Chindrieux en Savoie près du lac du Bourget.
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
---|---|
Allociné | [2] |
Périodique | Note |
---|---|
Le Figaroscope | |
Le Journal du dimanche | |
L'Obs | |
Le Parisien | |
Télé 7 jours | |
Cahiers du cinéma | |
Charlie Hebdo | |
Ciné Live | |
Elle | |
La Croix | |
Le Monde | |
Le Point | |
MCinéma.com | |
Metro | |
Ouest-France | |
Paris Match | |
Positif | |
Studio Magazine | |
TéléCinéObs | |
Télérama |
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,9⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 26 titres de presse[2].
Distinctions
Autour du film
Les personnages d'Augustin et Emma Charpentier, frère et sœur dans le film, sont interprétés par Christian Vadim et Chiara Mastroianni, eux-mêmes demi-frère et demi-sœur (en tant qu'enfants de Catherine Deneuve).
Suite
Une suite Associés contre le crime est sortie en .
Notes et références
Notes
- Le générique de début ne mentionne pas, par erreur, cette relation avec le roman Le Train de 16 h 50, et ne fait que citer le recueil de nouvelles Partners in Crime, dont le titre français de la deuxième partie — Le crime est notre affaire — a donné son nom à ce film.
Références
- Le crime est notre affaire sur Imdb.com
- « Le crime est notre affaire - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
Article de presse
- « "Le crime est notre affaire" : humour et fantaisie, épices d'une passion pour Agatha Christie » Article de Jean-Luc Douin publié le dans Le Monde.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Fiche du film sur le site de Télérama
- Portail du cinéma français
- Portail des années 2000
- Portail de l’humour