Chemins de fer économiques des Charentes
La compagnie des Chemins de fer économiques des Charentes (CFEC) a créé un réseau de chemin de fer secondaire constitué de lignes à voie métrique dans les départements de Charente et Charente-Maritime.
Chemins de fer économiques des Charentes | |
Locomotive Corpet-Louvet (n°31-1894) Chemins de fer économiques des Charentes, en gare de Sablanceaux sur l'île de Ré | |
Type | Voie ferrée d'intérêt local |
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Entrée en service | 1894-1917 |
Fin de service | 1925-1948 |
Longueur additionnée des lignes | 402 km |
Écartement des rails | Métrique |
Propriétaire | Départements de Charente et de Charente Inférieure |
Exploitant | Compagnie des Chemins de fer économiques des Charentes |
Le centre du réseau était situé à Saintes.
Les lignes sont déclarées d'utilité publique le 30 janvier 1893[1].
Le chemin de fer était surnommé le petit Mairat, du nom d'un élu charentais : Paul Mairat (1865-1924), conseiller général de Champagne-Mouton, qui avait œuvré pour sa construction.
Réseau
Lignes
Département de la Charente[2]
- Angoulême - Blanzac - Barbezieux - Chalais, 80 km, ouverture 1910-1912, fermeture 1939 -1948
- Barbezieux - Cognac, (embranchement)
- Barbezieux - Archiac, 15 km, ouverture 1895, fermeture 1939
- Archiac - Cognac, 29 km, ouverture 1910, fermeture 1939
- Blanzac - Villebois-Lavalette, 25 km, embranchement, 1911-1938,
- Angoulême - Confolens , 84 km,
- Angoulême - Saint-Angeau[N 1] : 1912-1946
- Saint-Angeau - Champagne-Mouton - Confolens, 1913-1946
- Saint-Angeau - Luxé - Rouillac - Segonzac, 70 km, 1911-1939
- Angoulême - Montbron - Roumazières, 67 km, 1912-1946
Département de la Charente-Maritime[3]
- Saintes - Touvent - Saint-Fort-sur-Gironde - Jonzac, 68 km, 1896-1947
- Touvent - Mortagne-sur-Gironde, 8 km, embranchement, 1894-1947
- Saint-Fort-sur-Gironde - Port-Maubert, 5 km, embranchement, 1896-1925
- Archiac - Pons - Mirambeau - Saint-Ciers-sur-Gironde, 62 km, 1896-1934
- Mirambeau - Montendre - Saint-Aigulin, 60 km, 1903-1934 :
- Saintes - Les-Quatre-Routes - Marennes, 49 km, ouverture 1903-1904 :
- de Saintes à Pont-l'Abbé, le [4]
- de Pont-l'Abbé à Marennes, le [5]
- Les-Quatre-Routes - Taillebourg, 13 km, embranchement, ouvert le [5], fermé en 1925
- Marennes - La Cayenne, 5 km, embranchement, ouvert le [5], fermé en 1925
- Saint-Just-Luzac - Saujon, 21 km, ouvert le [5], fermé en 1932
- Lignes de l'Île de Ré
- Île d'Oléron
- Archiac - Jonzac, 1917-1938[6]
Les réseaux de Charente et Charente-Maritime étaient reliés depuis Archiac vers Segonzac et Barbezieux.
Ateliers
Les ateliers centraux se trouvaient à Saintes.
Matériel roulant
- Locomotives :
La maison Corpet-Louvet située à La Courneuve fournit aux EC la totalité de son parc de locomotives.
Ces machines étaient toutes de type 030 tender.
- N° 1 et 2 : Corpet-Louvet, livrées en 1898, n°constructeur 688-689[7]
- N° 21 à 33 : Corpet-Louvet, livrées en 1898, n° constructeur 600-612
- N° 34 à 48: Corpet-Louvet, livrées en 1903, n° constructeur 924-948
- N° 49 à 68 : Corpet-Louvet, livrées en 1909, n° constructeur 1247-1266
- N° 69 à 88 : Corpet-Louvet, livrées en 1910, n° constructeur 1278-1299
- N° 89 et 90 : Corpet-Louvet, livrées en 1912, n° constructeur 1387-1388
- Autorails :
- Les autorails De Dion-Bouton,
- Autorails à accumulateurs
- Autorails Brissonneau et Lotz.
- Voitures à voyageurs :
- Voitures à deux essieux et plate-forme extrêmes
Vestiges et matériels préservés
- La locomotive no 47 est préservée au Chemin de fer de la baie de Somme.
- Trois voitures voyageurs sont préservées au musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français, près de Paris.
- Divers bâtiments ont été conservés comme celui de la gare d'Ars-en-Ré.
Galerie
- Rame descendant la forte rampe du faubourg Saint-Ausone à Angoulême.
- La gare de Saintes-Ville
- La gare de Marennes partagée avec les chemins de fer de l'État
- La gare de Saint-Sornin.
- La gare de Barbezieux.
- Locomotive Corpet-Louvet à Gémozac.
- Locomotive N°55 de type 030
- La locomotive No. 47 garée au CFBS.
- Ancienne gare d'Ars-en-Ré.
Notes et références
Notes
- La ligne s'appelait ainsi, mais la gare de Saint-Angeau - Saint-Amant était en fait sur la commune de Saint-Amant-de-Bonnieure.
Références
- « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- Fédération des amis des chemins de fer secondaires, « Les chemins de fer secondaires en Charente », (consulté le )
- Fédération des amis des chemins de fer secondaires, « Les chemins de fer secondaires en Charente-Maritime », (consulté le )
- « Recueil général des lois, décrets et arrêtés ... », sur Gallica, (consulté le )
- « Recueil général des lois, décrets et arrêtés ... », sur Gallica, (consulté le )
- « Ligne Archiac-Jonzac », sur trainsdumidi.com, (consulté le )
- Liste des locomotives Corpet http://demophile1.free.fr/Corpet&Louvet.doc
Voir aussi
Bibliographie
- Henry Le Diraison et Yvette Renaud, Voyages en Charente au temps de la vapeur, La Couronne, Centre départemental de la documentation pédagogique de la Charente, coll. « Cultures et traditions charentaises », , 304 p. (ISBN 2-903770-48-4, présentation en ligne).
Articles connexes
- Voie ferrée d'intérêt local
- Chemin de fer secondaire
- Chemins de fer départementaux sur les deux départements des Charentes
- Tramway d'Angoulême
Liens externes
- Images des gares de Charente Maritime
- Images de plusieurs gares de Charente
- Historique rapide du petit Mairat
- CFEC sur lemosin.net
- Fédération des amis des chemins de fer secondaires, « Histoire des chemins de fer secondaires en Charente », trains-fr.org, (consulté le )
- « Les sept lignes du Petit Mairat », sur Rails Charente, (consulté le )
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