Segonzac (Charente)
Segonzac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). La commune est la capitale de la Grande Champagne, premier cru du cognac.
Pour les articles homonymes, voir Segonzac.
Segonzac | |||||
La mairie de Segonzac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat |
Michel Schaffter 2020-2026 |
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Code postal | 16130 | ||||
Code commune | 16366 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Segonzacais | ||||
Population municipale |
2 074 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 37′ 05″ nord, 0° 13′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 141 m |
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Superficie | 35,19 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Charente-Champagne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.segonzac.fr | ||||
Géographie
Localisation et accès
Segonzac est un chef-lieu de canton de l'ouest du département de la Charente, situé à 12 km au sud-est de Cognac et 29 km à l'ouest d'Angoulême.
Segonzac est aussi à 8 km au sud de Jarnac, 13 km à l'ouest de Châteauneuf et 17 km au nord de Barbezieux[2].
Bien qu'à l'écart des routes nationales, Segonzac est situé à un important carrefour de routes départementales : la D 736 entre Jarnac et Saint-Fort-sur-le-Né, la D 1 venant de Barbezieux, et la D 24 se dirigeant vers Cognac. La D 18 et la D 49 complètent ce carrefour. La D 95 traverse le nord de la commune d'est en ouest. La N 141 entre Angoulême et Saintes, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, aménagée en voie express entre Jarnac et Cognac, passe à 5 km au nord de Segonzac[3].
La gare la plus proche est celle de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Cognac, Saintes et Royan.
Hameaux et lieux-dits
La commune compte de nombreux hameaux : Deux Villes et Biard à l'ouest, Chez Barraud, la Nérolle et Garancille au nord sur la D 95, Chez Richon et les Courades à l'est, le Pible, Mortefond et Voix plus au sud dans les coteaux, Puyguiller, Champagnoux, Péron Jarnac, la Brée, Mazotte au sud, et Bouchet, Recharville, la Gore un peu plus au nord-ouest, etc.
La commune compte aussi de nombreuses fermes dans cette partie particulièrement viticole du département[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune de Segonzac occupe la zone calcaire du Bassin aquitain, comme les trois quarts sud et ouest du département de la Charente.
Elle est plus particulièrement dans le Crétacé, qui occupe la moitié sud du département. Le Santonien occupe le centre de la commune, correspondant à la plaine de Châteaubernard, et le Campanien, calcaire plus crayeux, qui donne les paysages de Champagne, la moitié sud.
La commune est traversée par une cuesta est-ouest, située dans le Campanien, qui fait face au nord et au pied de laquelle le bourg est situé. On peut suivre cet escarpement vers l'ouest en direction de Genté, et vers l'est en direction de Bouteville, Jurignac et Villebois-Lavalette. On peut aussi en voir une butte-témoin à l'ouest du bourg (entre Deux-Villes et Biard). Cette cuesta forme la limite sud de la plaine de Cognac.
Une terrasse d'alluvions du Quaternaire recouvre la dépression santonienne au nord de la commune, entre la Nérolle et Mainxe, avec, au centre, une petite zone d'alluvions loessoïdes[4],[5],[6]. Ces sables et galets calcaires ont été exploités pour faire le ballast de la voie ferrée Angoulême-Saintes (la Balastière).
La moitié nord du territoire communal est occupée par la plaine qui s'étend entre le sud de Cognac et Bouteville, et dont l'altitude moyenne est d'une trentaine de mètres dans la commune. La moitié sud est beaucoup plus vallonnée. Le point culminant de la commune est à une altitude de 141 m, situé à l'est en limite avec Saint-Preuil près de chez Allard. Le point le plus bas est à 19 m, situé au nord en limite de commune avec Bourg-Charente. Le bourg est à environ 55 m d'altitude[3].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 0 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. On peut néanmoins signaler quelques sources et fontaines, en particulier celle du centre bourg de Segonzac, derrière l'église, qui fournit une eau relativement abondante.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,6 | 2,9 | 4,8 | 6,7 | 10,3 | 12,9 | 14,5 | 14,3 | 11,7 | 9,6 | 5,3 | 3,2 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 7 | 9,6 | 11,8 | 15,9 | 18,7 | 20,7 | 20,7 | 17,6 | 14,3 | 9 | 6,4 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 11 | 14,4 | 16,8 | 21,4 | 24,5 | 26,8 | 27 | 23,6 | 19 | 12,7 | 9,6 | 18 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,5 16.01.1985 |
−13 08.02.1991 |
−9,9 01.03.05 |
−2,8 12.04.1986 |
1 14.05.1995 |
4,3 06.06.1986 |
7,2 02.07.12 |
6 30.08.1986 |
2,8 25.09.02 |
−4,8 30.10.1997 |
−7,3 23.11.1988 |
−10,2 29.12.05 |
−16,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,8 13.01.1993 |
26,1 27.02.19 |
26,3 31.03.21 |
31,5 30.04.05 |
34,2 29.05.01 |
38,7 26.06.11 |
40 23.07.19 |
40,4 07.08.20 |
36,4 14.09.20 |
31,1 03.10.11 |
24,8 08.11.15 |
19,8 07.12.00 |
40,4 2020 |
Précipitations (mm) | 74,7 | 55,4 | 56,9 | 68,3 | 67,7 | 55,6 | 57,2 | 50,8 | 63,4 | 89,2 | 90,8 | 93,4 | 823,4 |
Urbanisme
Typologie
Segonzac est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (66,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), terres arables (4,1 %), zones urbanisées (3,1 %), forêts (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom est attestée par la forme ancienne Secundiacum en 1097[18].
L'origine du nom de Segonzac remonterait à un nom de personne gallo-romain Secundius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Secundiacum, « domaine de Secundius »[19],[Note 2].
Histoire
L'archéologie aérienne a mis en évidence en 1989, au Terrier de Font Belle, un éperon barré du Néolithique[20]. Des fouilles d'un village de la fin du Néolithique jusqu'à l'âge du bronze (3000 à 1900 av. J.-C. sont entreprises en 2019[21]. De nombreux autres vestiges protohistoriques ont aussi été révélés par l'archéologie aérienne, ainsi que des sites à tegulae (le Breuil, les Plantes du Roi, les Terres de Font-Belle avec une villa du IIe siècle), témoignant d'une occupation gallo-romaine[22].
La commune est en effet bordée au nord par le chemin Boisné, ancienne voie romaine de Saintes à Périgueux[3].
Au Moyen Âge, Segonzac était une dépendance de la châtellenie de Bouteville, et faisait donc partie des domaines des comtes d'Angoulême. Elle n'avait ni château ni logis[23].
Un souterrain-refuge au lieu-dit Chez Voix a été utilisé[24].
Segonzac fut un des premiers centres du protestantisme en Angoumois. Son église réformée fut constituée en 1558, en même temps que celle de Cognac. Après la bataille de Jarnac, une compagnie protestante, commandée par Montgomery, y fut défaite par les troupes du comte de Brissac.
Après la Révocation de l'édit de Nantes, le temple protestant de Segonzac fut rasé, et, comme les protestants continuaient à s'y réunir clandestinement, un détachement de dragons (auteurs des dragonnades contre les protestants) vint en 1711 établir ses quartiers d'hiver à Segonzac.
Les registres de l'état civil conservés à Segonzac remontent à 1636.
Dans le sud de la commune, le logis de Mazotte était autrefois le siège d'une seigneurie que, par lettres patentes du 27 décembre 1365, le roi de Navarre, Charles II, comte d'Angoulême, avait donnée à Hugues des Moustiers pour bons et loyaux services. Le domaine passa ensuite entre les mains de plusieurs familles : Foucaut de Pons, de Lousme, seigneur d'Ardenne; en 1495, Hélix de Saint-Martin, puis Green de Saint-Marsault.
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Mansle, Rouillac et Jarnac[23]. Contournant la commune à l'ouest, elle était prolongée au sud vers Saint-Fort-sur-le-Né où la jonction avec le réseau de Charente-Maritime par était assurée[25].
À cette époque, des foires se tenaient le premier dimanche de chaque mois[23].
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à deux branches de châtaignier posées en fasce, l'une en chef fruitée de deux marrons hérissonnés et l'autre en pointe fruité d'un seul à dextre, à une croisette en abîme, le tout d'or. |
Politique et administration
Liste des maires
Label « cittaslow »
Segonzac est la première commune française à obtenir le label « Cittaslow » le [28]. Les actions portent sur le « bien-vivre », le respect de l'autre et de l'environnement : aménagement d'un petit parc public, ruelles devenues piétonnes et cyclistes, choix de plantes limitant les besoins en eau dans les espaces verts publics, vie locale renforcée (équipements publics, associations, maison de retraite HQE...)[29].
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[30].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 2 074 habitants[Note 3], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 993 hommes pour 1 089 femmes, soit un taux de 52,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Agriculture
La viticulture est l'activité principale de la commune. Segonzac est la capitale de la Grande Champagne, premier cru du cognac[37].
De petits producteurs de cognac, de pineau des Charentes et de vin de pays sont installés dans la commune.
Équipements, services et vie locale
Cycle scolaire
Le collège d'enseignement secondaire Font-Belle regroupe environ 350 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 15 classes[38].
Segonzac possède une école élémentaire, l'école des Millevignes, qui comprend quatre classes, ainsi qu'une école maternelle, les Tilleuls argentés[39].
Université des eaux de vie
Segonzac abrite l'Université Internationale des Eaux de Vie et Boissons Spiritueuses.
Le diplôme est un master en droit, gestion et commerce des eaux-de-vie et boissons spiritueuses, qui s’adresse à des étudiants d’un niveau bac+4 et fortement motivés par la filière, mais également à des professionnels dans le cadre de la formation continue.
Il est délivré par les universités de Poitiers et de Paris V et dispensé sur le site de Segonzac. Ces étudiants peuvent également coupler avec un master professionnel en commerce international, de l'IAE de Poitiers.
Accessoirement, cela fait de Segonzac la plus petite cité universitaire de France.
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre
Du XIIe au XVe siècle, l'église Saint-Pierre-aux-Liens faisait partie de l'ancien diocèse de Saintes ; elle a été détruite en grande partie en 1562 et n'a conservé d'ancien que son chœur, son clocher de façade et son bas-côté sud. Tout l'intérieur a été refait de 1865 à 1868[40]. Elle présente, à l'ouest, un porche sous berceau, comprenant une sorte de couloir d'entrée, accompagné, au nord, d'un baptistère.
Le chœur, du milieu du XVIe siècle est voûté d'ogives; la clef porte les armes des Valois d'Orléans; une baie à quatre meneaux et réseau flamboyant à l'est, et une baie simple en lancette sur les autres côtés l'éclairent. Une tribune du XIIe siècle existe au-dessus du porche, de la largeur de la nef ; à l'origine cette tribune s'étendait sur les bas-côtés qui se prolongeaient sur l'alignement du porche.
Sur la façade, établie en avancée et de la largeur du porche, ouvre la porte à trois rouleaux, formés de boudins et de cavets, sur colonnes, aux chapiteaux à feuillages et rinceaux, entourés d'un cordon chargé de festons. Au-dessus, est le clocher carré, présentant à l'ouest une frise feuillagée, une corniche et une arcature aveugle, reçue par sept colonnes à chapiteaux. En retrait, existent deux étages ornés de cinq colonnes sur les angles et de deux intermédiaires, montant jusqu'au sommet. Le premier est percé, sur chaque face, de deux arcs en plein cintre. Le second étage est ouvert de deux baies en tiers-point, sur colonnes. Une flèche conique termine le clocher[41].
Elle est classée monument historique depuis 1932[42].
- Vue extérieure et clocher-porche.
- Vue latérale.
- L'arrière.
- L'entrée.
- L'intérieur.
- La galerie du clocher.
- Le chœur.
- Vitrail du chœur.
Le temple
La commune possède, comme certaines autres communes des Charentes, un temple protestant. Il succède à deux temples antérieurs, et a été construit en 1864 par l'architecte cognaçais Deménieux. Il est un des plus imposants de la région. Son fronton et son décor intérieur sont remarquables. Sur le fronton est écrit un verset de l'évangile de saint Matthieu : « Les cieux et la Terre passeront, mes paroles ne passeront pas »[43]. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1998[44].
- La façade.
- Haut du fronton.
Les Courades
La maison forte des Courades dit Château de la famille Philibert avec son entrée qui comporte encore l'emplacement de la herse, les meurtrières et les consoles de l'ancien chemin de ronde, daterait du XVe siècle. Le logis qui a été remanié XVIIe siècle présente encore des baies en plein-cintre et une en arc trilobé[45].
Lavoir
Derrière l'église est situé un lavoir alimenté par une importante fontaine. Il a été construit entre 1812 et 1849[46].
- Le lavoir.
- La fontaine.
- le canal et l'église.
Patrimoine environnemental
Le hameau de Chez Bordin est un remarquable hameau fleuri.
- Panneau indicateur.
- Puits.
- Massifs.
- Mur fleuri.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Segonzac (Dordogne) et Segonzac (Corrèze) ont la même étymologie.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Segonzac » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Cognac », sur Infoterre (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Segonzac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche du Poste 16366001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 76
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 649.
- Fouilles de Claude Burnez 1990-92 in Jacques Dassié, Archéologie aérienne. Patrimoine archéologique et touristique des Charentes, Joué-lès-Tours, éd. Alan Sutton, , 176 p. (ISBN 2-84253-607-X), p. 31-33
- Segonzac (16) : un village d'agriculteurs vieux de 4000 ans !, francebleu.fr, 22 janvier 2020
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 206-208
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 376
- « Souterrain-refuge », notice no IA00042421, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Photographies aériennes IGN des années 1945 à 1960
- Samuel Méchain « Toute première séance », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 25.
- SM, « Michel Schaffter, nouveau maire de Segonzac », Charente libre, (lire en ligne, consulté le )
- Slow food France, « Segonzac, Première Città Slow de France », (consulté le )
- Aude Roux, « Laisser du temps au temps avec le label « cittaslow » », La Gazette,
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 7 février 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Segonzac (16366) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges » (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- « Église Saint-Pierre (notice) », notice no IA00042366, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bull. Soc. arch. Charente, 1862
- « Église Saint-Pierre », notice no PA00104513, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Temple protestant (notice) », notice no IA00042379, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Temple protestant », notice no PA16000012, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de la famille Philibert », notice no IA00042422, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Lavoir », notice no IA00042405, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- « Segonzac », base Mérimée, ministère français de la Culture
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