Les Noës-près-Troyes
Les Noës-près-Troyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Commune de l'unité urbaine de Troyes, elle appartient depuis le à Troyes Champagne Métropole, communauté de 81 communes.
Les Noës-près-Troyes | |
L'église Notre-Dame des Noës. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Abel 2020-2026 |
Code postal | 10420 |
Code commune | 10265 |
Démographie | |
Gentilé | Noyats |
Population municipale |
3 280 hab. (2019 ) |
Densité | 4 686 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 11″ nord, 4° 02′ 31″ est |
Altitude | Min. 107 m Max. 110 m |
Superficie | 0,7 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Troyes-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Les habitants de la commune (noyats et noyates[1]) prononcent Les [nɔ] et non pas Les [nɔɛ] comme l'orthographe pourrait le laisser penser.
Géographie
Topographie
Le décret du autorise l'ajout de Près-Troyes à l'ancien nom Les Noës.
Au cadastre de 1824 se trouvaient Bonneuil, Chandey, le Clos-aux-Raudins, la Croix-aux-Filles, les Folies, Les Marots, le Mont-Saint-Lou, le ru Saint-Père, Villedieu.
Urbanisme
Typologie
Les Noës-près-Troyes est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[5] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (100 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
En 1162, Henri le Libéral, comte de Troyes donnait une terre à l'abbaye de Saint-Lou[12] qui fut confirmé par Alexandre III en 1164.
En 1175, Anne Musnier, native de la commune[13] aurait sauvé le comte Henri Ier de Troyes d'un attentat. Celui-ci lui accorde alors des privilèges qui restent indéterminés[14]. Cette donation fit naître de nombreuses légendes.
En 1789, le village dépendait de l'intendance de la généralité de Châlons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes, il était le siège d'une mairie royale.
mairie royale
Attestée depuis l' Extraict et Estat sommaire du bailliage de Troyes de 1553 elle comprenait Boulages, Breban, la Charme, Chevillèle, Chicherey, la Cöte-l'évêque, Courcelles, Echenilly, la Grange-au-Rez, le Hamlet-les-Noes, l'Epine, Linçon, Macey, les marots, le Mesnil-Vallon, Montgueux, Pouilly, la Rivière-de-Corps, Saint-Germain, Sainte-Savine, Villebarot (en partie) et Villeloup .
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à la bande d’argent côtoyées de deux doubles cotices potencées et contre potencées d’or, au chef aussi d’argent chargé de seize feuilles de noyer de sinople, huit versées passées deux par deux en sautoirs et huit passées deux par deux en sautoir rangés en deux fasces l’une sur l’autre.
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 3 280 habitants[Note 3], en augmentation de 2,92 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 475 hommes pour 1 806 femmes, soit un taux de 55,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-la-Vierge XVIe siècle, classée monument historique.
- Centre municipal des Noës - Salle Pierre-Rat - Salle Roger-Dujeancourt.
- Square d'Urmitz.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Rat, ancien maire des Noës une salle du Centre municipal porte son nom
- Roger Dujeancourt, ancien maire, une salle du Centre municipall porte son nom
Jumelage [23]
Au , les Noës-près-Troyes est jumelée avec :
- Urmitz-Rhein (Allemagne) depuis 1981.
Le serment de jumelage fut signé par Pierre Rat (maire des Noës) et Erich Oden (bourgmestre d'Urmitz) à Urmitz-Rhein en .
Le 30e anniversaire de ce jumelage fut célébré les 3 et aux Noës et le serment de jumelage renouvelé par Jean-Pierre Abel (maire des Noës) et Norbert Bahl (bourgmestre d'Urmitz) en présence de Klaus Lachman et Philippe Lemoine, respectivement président des comités de jumelages d'Urmitz et des Noës)
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Site habitants.fr
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 1, E. Thorin (Paris), (lire en ligne), « 33-1162 », p. 59.
- d'après Courtalon Topograp. hist. III, 11.
- Henri d'Arbois de Jubainville, Hist. comte. Champ.I 100.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Noës-près-Troyes (10265) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- Flash d'informations municipales n° 88
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Les Noës-près-Troyes sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la commune
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