Les Planches-près-Arbois
Les Planches-près-Arbois est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Les Planches-près-Arbois | |||||
Vue sur le village depuis le belvédère de La Châtelaine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura | ||||
Maire Mandat |
François Perrin 2020-2026 |
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Code postal | 39600 | ||||
Code commune | 39425 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
89 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 52′ 46″ nord, 5° 48′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 320 m Max. 571 m |
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Superficie | 1,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arbois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arbois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Cette commune est située au fond de la reculée des Planches dans l'un des sites naturels les plus remarquables du département par ses falaises et la grotte des Planches. L'ensemble de la reculée est un site classé au titre des sites naturels protégés et fait aussi partie des sites Natura 2000.
Les paysages et les points de vue sont protégés. Cette protection fige l'extension de la commune mais semble correspondre aux souhaits des habitants actuels conscients de la valeur de ce patrimoine collectif.
Communes limitrophes
Mesnay | ||||
Arbois | N | La Châtelaine | ||
O Les Planches-près-Arbois E | ||||
S | ||||
Arbois, La Châtelaine |
Urbanisme
Typologie
Les Planches-près-Arbois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arbois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), prairies (30,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le lieu a été habité depuis plusieurs millénaires (traces de vie dans la grotte des Planches).
En 1788, Louis XVI autorise la création d'une paroisse aux Planches-près-Arbois, car, selon la requête de habitants, il était difficile de recevoir les derniers sacrements par mauvais temps, le prêtre le plus proche étant celui de la Châtelaine, village situé en haut de la reculée, soit 250 mètres de dénivelé.
Au XIXe siècle, le village compte plus de 200 habitants et plusieurs paires de bœufs pour tirer les diligences et chariots montant en Suisse, les chevaux n'étant pas assez puissants pour arriver jusqu'au premier plateau du Jura.
Le village est alimenté en électricité au tout début du XXe siècle, avant même Arbois, par la mise en place d'une turbine à eau. Claude Darbon — ancêtre de l'actuel maire — mort le , s'est installé aux Planches pour restaurer et exploiter le moulin qui avait été détruit pendant la guerre de Trente Ans, ce qui prouve qu'il y avait au moins un moulin (à eau) dans le village à la fin du XVIIe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 3], en diminution de 11,88 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
- Les sources de la Cuisance et la cascade des Tufs située sur la Petite Cuisance.
- La grotte des Planches, une concession privée, qui est fermée à la visite depuis 2013 pour une durée indéterminée.
Le village fait partie du site classé de la reculée d'Arbois; il est fréquenté par de nombreux randonneurs en été qui peuvent trouver un hébergement dans un gîte d'étape.
- L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
- La cascade des Tufs.
Personnalités liées à la commune
- Le général de la Révolution Jean-Charles Pichegru est originaire des Planches-près-Arbois ; il est député du département.
- Claude Simon, prix Nobel de littérature en 1985.
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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