Leslyn Lewis

Lewis a commencé sa carrière politique dans la circonscription de Markham—Stouffville, où elle était vice-présidente et principale collectrice de fonds de l' association de circonscription conservatrice quand Paul Calandra était député.

En 2015, le chef conservateur Stephen Harper l'a nommée candidate de remplacement pour représenter son parti dans la circonscription de Scarborough—Rouge Park quelques semaines seulement avant le vote après que l'ancien candidat conservateur a été contraint de se retirer à la suite d'un scandale[8]^,[9]^,[10]. Un article du National Post a qualifié Lewis de "remplacement de haute qualité"[11]^,[4]. Elle s'est classée deuxième derrière le candidat libéral Gary Anandasangaree, obtenant 13 587 voix[12]^,[13].

En février 2020, Lewis a été confirmée comme candidate officielle à la direction du Parti conservateur du Canada[14], à la suite de la démission d'Andrew Scheer en tant que chef en décembre 2019. Si elle avait réussi, elle aurait été la première femme de minorité visible à diriger l'un des trois principaux partis fédéraux canadiens[note 1]^, [1].

Sa plate-forme a été décrite comme socialement conservatrice[15]. Alors qu'elle considère la thérapie de conversion comme "une chose atroce", elle a soulevé des inquiétudes quant à l'interdiction proposée par le gouvernement canadien, citant une définition peu claire qui risque de pénaliser les conversations avec les parents ou les chefs religieux[16]. Elle a déclaré que bien qu'elle définisse personnellement le mariage comme étant entre un homme et une femme, elle ne renverserait pas la législation existante redéfinissant le mariage au Canada[17]. Elle a déclaré qu'elle aimerait rendre l'accès à la marijuana plus restrictif et qu'elle pense que les réactions au changement climatique sont exagérées "à certains égards"[15]. Elle s'est publiquement décrite comme « pro-vie, sans agenda caché » et, en tant que cheffe, elle demanderait au nom du Parti conservateur d'interdire l'avortement sexo-sélectif et l'avortement forcé, d'augmenter le financement gouvernemental des centres de grossesse en crise (qui offrent des alternatives à l'avortement), et elle mettrait fin au financement étranger pour l'avortement[17]. Sa candidature a été approuvée par des groupes anti-avortement, dont la Campaign Life Coalition[18].

Elle s'est opposée aux taxes sur le carbone et soutient la promotion des technologies vertes comme politique alternative[18].

Bien que Lewis a mené le deuxième tour de scrutin lors du vote populaire, elle a été éliminée après s'être classée troisième en termes de points[19]^,[20].

Le 15 septembre 2020, Lewis a officiellement annoncé qu'elle solliciterait l'investiture conservatrice pour la prochaine élection fédérale dans la circonscription de Haldimand—Norfolk[21]. Elle a été acclamée comme candidate conservatrice dans la circonscription le mois suivant[22]. Le siège était jusque là occupé par l'ancienne ministre conservatrice Diane Finley, qui démissionne en mai 2021. Le 20 septembre 2021, Lewis a remporté le siège pour le Parti conservateur aux élections fédérales de 2021[23].

Après l'élection, Lewis a déclaré son opposition à l'obligation vaccinale contre le COVID-19 pour les députés et a remis en question les vaccins COVID-19 pour les enfants. Cette prise de position a pu être une raison de son absence du cabinet fantôme conservateur. Comme CBC l'a décrit à ce propos, "les absents notables de la liste des critiques de l'opposition officielle sont les députés qui ont exprimé leur opposition aux politiques de vaccination contre le COVID-19"[24].

Lewis a annoncé le 8 mars 2022 qu'elle se présenterait à nouveau à la direction du Parti conservateur[25].