Lisseuil

Lisseuil (Lhieseiles en occitan) est une commune française, située dans la vallée de la Sioule dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Lisseuil

L'église Notre Dame.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Martial Gendre
2020-2026
Code postal 63440
Code commune 63197
Démographie
Population
municipale
127 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 51″ nord, 2° 55′ 10″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 644 m
Superficie 6,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lisseuil
Géolocalisation sur la carte : France
Lisseuil
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Lisseuil
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Lisseuil

    Géographie

    Localisation

    Lisseuil est située au nord du département du Puy-de-Dôme. Trois communes sont limitrophes[1] :

    Communes limitrophes de Lisseuil
    Saint-Rémy-de-Blot
    Ayat-sur-Sioule
    Blot-l'Église

    Transports

    La commune est traversée par les routes départementales 16 (passant à l'est de la commune, entre Blot-l'Église et Pouzol), 109 (vers Saint-Rémy-de-Blot au nord et Châteauneuf-les-Bains au sud), 505 et 505a[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Lisseuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), zones agricoles hétérogènes (40,1 %), prairies (13,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La forme la plus ancienne du nom de la commune dans les archives est « Liccioïalum ». Ce toponyme viendrait d'un patronyme gaulois ou latin : Lucius (qui a donné Luc en français), auquel a été ajouté le suffixe ialo signifiant sans doute une clairière[8].

    En 1762, on trouve la graphie « Lizeule »[8].

    Histoire

    Église

    Jusqu'à la Révolution française, un prieuré et une cure, sous le vocable de Sainte-Marie, dépendaient de l'abbaye voisine de Menat. Suivant d'autres chartes et à des époques différentes, l'église aurait dépendu de l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Lisseuil est membre de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Manzat[10]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11]. Jusqu'en 2016, elle était membre de la communauté de communes du Pays de Menat[12].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom depuis 1801, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Elle faisait partie, jusqu'en , du canton de Menat[13].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Georges-de-Mons pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[13].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Lisseuil, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[14] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[15]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Seuls dix candidats ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 58,49 %[16].

    Chronologie des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 mars 2014 Gérard Brémenson    
    mars 2014
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au )
    Martial Gendre[17],[18]   Enseignant retraité[19]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2019, la commune comptait 127 habitants[Note 2], en augmentation de 38,04 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    272161221296292295307363361
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    344340306283297289300288282
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    271232258228203184178168167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    16114612911897959394118
    2019 - - - - - - - -
    127--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église romane a la particularité architecturale d'avoir un pignon surélevé qui abrite deux cloches (type clocher à peigne). Une Vierge en majesté en bois polychrome (châtaignier) du XIIIe siècle est conservée dans le chœur.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 21 avril 2017).
    2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    8. André Georges Manry (dir.), Histoire des communes du Puy-de-Dôme, arrondissement de Riom, Éditions Horvath, rééd. 1991, p. 261.
    9. « Commune de Lisseuil (63197) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    10. Arrêté no 16-02965 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Côtes de Combrailles » et « Manzat Communauté » étendue aux communes de : Blot L'Église, Lisseuil, Marcillat, Saint-Gal-sur-Sioule, Saint-Pardoux, Saint-Quintin-sur-Sioule, Saint-Rémy de Blot et Pouzol […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02982 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 127-139 et 143-145.
    11. « CC Combrailles Sioule et Morge (No SIREN : 200072098) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    12. « CC du Pays de Menat (No SIREN : 246300685) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    13. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    14. Article L. 252 du Code électoral.
    15. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    16. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    17. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
    18. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 5.
    19. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 29 (édition du Puy-de-Dôme).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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