Livilliers

Livilliers est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Livilliers

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité cc Sausseron Impressionnistes
Maire
Mandat
Marion Walter
2020-2026
Code postal 95300
Code commune 95341
Démographie
Gentilé Livillois
Population
municipale
383 hab. (2019 )
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ nord, 2° 06′ 00″ est
Altitude 103 m
Min. 69 m
Max. 115 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontoise
Législatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Livilliers
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Livilliers
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Livilliers
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Livilliers
Liens
Site web www.livilliers.fr

    Géographie

    Description

    Paysage de la commune : maison ancienne à l'ouest de l'église.

    Livillers est un village périurbain du Vexin français dans le Val-d'Oise, situé à km au nord de Pontoise, à 30 km au nord-ouest de Paris, à 34 km au sud-est de Gisors et à 42 km au sud de Beauvais.

    Le village est situé sur le plateau céréalier du Vexin français et dans le périmètre du Parc naturel régional du Vexin français. Il est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 15 et RN 327 (actuelles RD 915 et 927).

    Le sentier de grande randonnée GR1 traverse le territoire de la commune, il se prolonge vers Épiais-Rhus au nord-ouest et Ennery au sud.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Livilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[6],[7].

    Toponymie

    Plaque michelin d'entrée du village.

    Linvillaria en 1086[8], Liberiacum ou Livriacum en 1210, Livry-en-l’Aulnois au XIIIe siècle[9].

    Anciennement Linvillerium, que l'on peut traduire par Linivilleriem : « village où l'on cultive beaucoup de lin ».[réf. nécessaire]

    Histoire

    Dépendance de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise, le village n'est érigé en paroisse qu'en 1175.


    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1806 à 1951 du canton de L'Isle-Adam, année où elle intègre le canton de Pontoise de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Saint-Ouen-l'Aumône, puis, en 1976, le canton de la Vallée du Sausseron[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Pontoise

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Livillers est membre fondateur de la communauté de communes Sausseron Impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Jacques Tournaire DVD  
    mars 2008[12] 2014 Pascal Duquesne    
    2014[13] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Marion Walter   Réélu pour le mandat 2020-2026[14]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2019, la commune comptait 383 habitants[Note 3], en diminution de 0,78 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    246270232269255257268232223
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    228230234228224240219201211
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    219186194184184181164154202
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    188203249246386367352386387
    2019 - - - - - - - -
    383--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts, devant l'église.

    Livilliers compte un monument historique sur son territoire :

    • Église Notre-Dame-de-la-Nativité-et-Saint-Fiacre (classée monument historique en 1936[18]) :
      Cette église de plan cruciforme est édifiée au début du XIIIe siècle, mais a fait l'objet de remaniements postérieurs qui la rendent dissymétrique : l'extraordinaire portail Renaissance devant le bas-côté nord est ajouté vers 1560 ; le bas-côté nord est refait dans le même style par la suite, et le clocher central ne date que du XVIIe siècle[19],[20].
      L'édifice se compose d'une nef aveugle de quatre travées avec bas-côtés ; d'un transept dont les croisillons communiquent avec deux chapelles latérales du chœur ; et d'un chœur carré au chevet plat. Les chapelles sont très courtes et n'atteignent pas le chevet. Elles ont une toiture commune avec les bras du transept, toit en appentis faiblement incliné au nord et toit à croupe montant jusqu'au niveau de la gouttière de la nef au sud. Ces toits font encore partiellement apparaître deux baies latérales du chœur en tiers-point, obturées depuis la construction des chapelles.
      Le chevet est percé de deux baies en tiers-point surmontées d'un oculus, s'inscrivant dans une grande arcade ogivale. Les baies des chapelles latérales et du croisillon nord sont plein cintre et proviennent dans cette forme de la fin du XVIe siècle, tout comme la baie du croisillon sud. Plus grande, elle a reçu un remplage simple de style Renaissance.
      Seules les troisième et quatrième travées du bas-côté sud conservent deux étroites baies plein cintre d'origine, les première et deuxième travées étant aveugles. La façade occidentale garde son portail d'origine, encore dans l'influence du style gothique primitif. Son triple archivolte surmonté par une frise de végétaux repose sur des colonnettes aux chapiteaux sculptés en feuillages, et le tympan est ajouré d'un petit oculus. En 1560, les marguilliers de la paroisse passent un marché avec le maître-maçon Garnot Germain et le sculpteur André Quatrevaux, portant sur la construction d'un porche devant la troisième travée du bas-côté nord et sur la réfection de ce dernier. Germain s'engage de construire « un porche, le plus beau que faire se pourra ». Son arcade plein cintre aux écoinçons sculptés d'un motif végétal est flanquée de deux niches à statues, et la façade cantonnée de deux colonnes corinthiennes. La métope est décorée d'une frise dorique avec alternance de triglyphes et de feuilles d'acanthe, motif qui se poursuit sur le même niveau sur les faces latérales du porche, où une frise supplémentaire s'ajoute au niveau des chapiteaux. Trois vases de chaque côté encadrent le gable et couronnent les contreforts.
      Le plafond voûté en berceau est à caissons. Le tympan dit des litanies de la Vierge développe, autour d'une niche vide, les symboles du Cantique des Cantiques. - La cloche datée de 1676 eut pour parrain et marraine le Grand Condé et la duchesse de Longueville. À l'intérieur, une Vierge à l'Enfant en bois date du XIIe siècle ; un retable antiquisant, assez sobre, remonte au XVIIIe siècle. La nef possède un triforium aveugle de deux baies géminées en tiers-point par travée, encadrées par un arc de décharge. Le déversement des murs de la haute nef dépourvu d'arc-boutant a occasionné la perte des voûtes des bas-côtés, et de nombreux étrésillons ont dû être placés[21],[22],[23].

    On peut également signaler :

    • Monument aux morts

    Héraldique

    Blason
    Deux écus accolés[24] :
    • Écartelé d'argent à une aigle bicéphale (au vol abaissé) de sable, becquée, membrée et couronnée de gueules ; et de gueules à la bande d'or.
    • De gueules à une tête de cheval d'argent accompagnée de huit roses d'or ordonnées en orle.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Catherine Crnokrak, Agnès Somers et Jean-Yves Lacôte (photographies), La vallée du Sausseron : Auvers-sur-Oise — Val d'Oise, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine Île-de-France et Conseil général du Val d'Oise, coll. « Images du patrimoine / Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France », , 84 p. (ISBN 2-905913-09-6), p. 57-58
    • Louis Régnier, Excursions archéologiques dans le Vexin français, première série : Livilliers, Évreux, Imprimerie de l'Eure, , 278 p. (lire en ligne), p. 69-77

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Livilliers », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Communes limitrophes de Livilliers » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de Livilliers » sur Géoportail..
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Par Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, page 982
    9. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    10. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF]
    13. « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    14. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Notice no PA00080102, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Romain Dameron, « Val-d'Oise : le clocher de l'église déposé avant sa restauration : La flèche du clocher de l'église Saint-Fiacre a été déposée par une grue. Une opération impressionnante mais nécessaire pour pouvoir démarrer la restauration du beffroi », La Gazette du Val-d'Oise, 21/11/2018 mis à jour le 22/11/2018 (lire en ligne, consulté le ).
    20. Marie Persidat, « Livilliers : l’église a retrouvé son cloche : Les quatorze tonnes coiffant le bâtiment classé monument historique se sont à nouveau envolées dans les airs », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « La souscription lancée pour financer la première tranche de travaux a ainsi permis de récolter 54 000 €, une somme à laquelle la Fondation du patrimoine va ajouter 15 000 €. La campagne de levée de fonds est toujours ouverte pour couvrir les frais de la seconde tranche. Au total, le sauvetage de l'église est estimé à un peu plus de 1 M€ ».
    21. « Dossier documentaire », notice no IA00122361, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Livilliers, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 213-216.
    23. M. Amiot, Yves Breton, Jean-François Humbert, Amélie Marty et Laure Schauinger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Livilliers », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 904-906 (ISBN 2-84234-056-6).
    24. « L'Armorial », sur www.armorialdefrance.fr (consulté le )
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