Loi Alfano

La loi Alfano (loi 124/08) est une loi italienne votée le qui accordait l'immunité pénale aux quatre plus hauts personnages de l'État italien. Proposée par le ministre de la Justice Angelino Alfano, elle avait été approuvée par le Conseil des ministres du gouvernement Berlusconi le . En vigueur de 2008 à 2009, elle fut déclarée anti-constitutionnelle le . La loi Alfano était très similaire à la loi Schifani (it) du , elle aussi déclarée inconstitutionnelle en .

Loi Alfano
Présentation
Adoption et entrée en vigueur

Contenu

La loi donnait une immunité pénale aux 4 postes politiques les plus importants en Italie (Président de la République, Président du Sénat, Président de la Chambre des Députés, et Président du Conseil) durant leur mandat.

Berlusconi était alors en plein procès concernant l'affaire David Mills.

Abrogation

En , la loi fut déclarée anticonstitutionnelle par la Cour constitutionnelle (9 voix contre 6) et fut par la suite abrogée[1],[2]. La Cour a considéré que la loi violait le principe d'égalité des citoyens devant la loi et que seule une révision constitutionnelle pourrait accorder une telle immunité[1].

Conséquences et réactions

En conséquence, Silvio Berlusconi, président du Conseil a vu son immunité pénale retirée. Les poursuites judiciaires contre lui pouvaient reprendre[3], notamment dans l'affaire David Mills et dans celle concernant la surfacturation des droits d'émissions télévisées par le groupe Mediaset[1]. Berlusconi a alors accusé la Cour d'être « de gauche », tandis que l'ex-magistrat Antonio di Pietro était l'un des rares à réclamer sa démission[4].

Notes et références

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