Loire-les-Marais

Loire-les-Marais est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Loire (homonymie).

Loire-les-Marais

Mairie de Loire-les-Marais.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Eric Recht
2020-2026
Code postal 17870
Code commune 17205
Démographie
Gentilé Loirains
Population
municipale
395 hab. (2019 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 39″ nord, 0° 55′ 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 27 m
Superficie 12,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tonnay-Charente
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Loire-les-Marais
Géolocalisation sur la carte : France
Loire-les-Marais
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Loire-les-Marais
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Loire-les-Marais
Liens
Site web loire-les-marais.fr

    Ses habitants sont appelés les Loirains ou Loiréins et les Loiraines ou Loiréines[1].

    Située dans un ancien golfe de la côte charentaise, progressivement asséché au fil du temps et des travaux de drainage, la commune fait partie intégrante du Marais de Rochefort. A ce titre, la commune est établie sur l'une des anciennes îles (altitude 10–25 m) que compte son territoire.

    Le Marais de Rochefort est une zone d'intérêt écologique reconnu, qui possède une intéressante richesse floristique et faunistique et accueille de nombreux migrateurs tout au long de l'année, ce qui a conduit à son classement en zone Natura 2000. La commune a d'ailleurs accueilli l'un des tout premiers nids de cigognes de Charente Maritime, dispose d'une population importante et a fait de la cigogne son emblème.

    La commune se trouve également à proximité immédiate de Rochefort (6 km), du nouvel hôpital (5,3 km) et des zones d'activités commerciales de Rochefort Nord (9 km) ou de Tonnay-Charente (8 km) avec un accès direct aux principaux axes de circulation vers La Rochelle ou Saintes (30-40 min), Royan, l'île d'Oléron ou l'île de Ré (45-55 min), Poitiers ou Bordeaux (1h30) et un accès privilégié à la gare TGV de Surgères (20 min). 

    Commune de zone rurale à dominante agricole (cultures et élevages bétail et chevaux), elle ne compte pas moins de 15 petites entreprises de production ou de services pour une population en croissance d'environ 300 habitants.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Loire-les-Marais[2]
    Ciré-d'Aunis
    Breuil-Magné Muron
    Rochefort Tonnay-Charente

    Urbanisme

    Typologie

    Loire-les-Marais est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), prairies (32,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La châtellenie appartient en 1367 à Guillaume de Mareuil, puis, en 1457, à Jehan Conte. En 1594, Noëmie Conte l'apporte en mariage à Pierre Isle de la Matassière, dont la descendance la conservera jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 Patrick Renaud-Roudeau    
    2001 2020 Michel Lagrèze   Retraité Fonction publique
    2020 En cours Eric RECHT   E-Commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Michel Lagrèze a présenté sa lettre le démission de maire le . Cette démission intervient à la suite d'une proposition du maire de créer un poste en CAE (Contrat aidé d'accompagnement à l'emploi) pour laquelle le maire a été mis en minorité lors du conseil municipal, et à la suite de laquelle il a quitté la salle en annonçant sa démission[9].

    À la suite d'une pétition signée par plus de 90 % des habitants, le maire a repris ses fonctions[réf. nécessaire]. Il a été réélu aux dernières élections.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 395 habitants[Note 3], en augmentation de 10,34 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    222149180215342223242217223
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    211214198210195209214179190
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    172182154144170162181151187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    168172165268314326333343382
    2019 - - - - - - - -
    395--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Le maire claque la porte in Sud Ouest du
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    • "Histoire des Isle 1336-1979", J.-F.Bascans, tapuscrit, Paris, 1980.

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.