Muron
Muron est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Muron | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Rochefort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rochefort Océan | ||||
Maire Mandat |
Angélique Lerouge 2020-2026 |
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Code postal | 17430 | ||||
Code commune | 17253 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Muronnais | ||||
Population municipale |
1 349 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 09″ nord, 0° 49′ 43″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 28 m |
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Superficie | 39,06 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rochefort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tonnay-Charente | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.muron.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Muronnais et les Muronnaises[1].
Géographie
La commune qui est située à une dizaine de kilomètres au sud de Surgères - mais qui se trouve dans le canton de Tonnay-Charente - appartient dans sa totalité au marais de Rochefort dont une grande partie relève du marais de la Petite Flandre. Ce dernier a été asséché dans la partie orientale de la commune dès le début du XVIIe siècle.
D'importants canaux structurent le territoire communal de Muron dont, à l'ouest, le canal de Charras qui sert davantage de drain que de canal de navigation. Il en est cependant le troisième canal de la Charente-Maritime par sa longueur.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Muron est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), prairies (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones urbanisées (2,1 %), forêts (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
« Petit mur », probablement au sens ; de « petit mur d'enceinte »[9], « Le petit rempart » ou « la petite place-forte ».
Histoire
L'ancienne paroisse de Saint-Louis-de-la-Petite-Flandre fut créée en 1627 par ordonnance royale pendant le règne de Louis XIII pour l'installation d'une vingtaine de familles flamandes afin d'effectuer l'aménagement du marais de la Petite Flandre. Cette ancienne paroisse qui fut prise sur les anciennes terres de Tonnay-Charente fut finalement annexée à la commune de Muron le par une ordonnance royale sous Louis XVIII pendant la période de la Restauration. Aujourd'hui, cette paroisse a complètement disparu.
Administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 1 349 habitants[Note 3], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Sixte. Cette église paroissiale de style roman a été fondée lors de la création des vigueries en Aunis, à fa fin du VIIIe siècle ou au début du IXe siècle. La façade, éclairée par une fenêtre circulaire, est ornée de deux piliers en arc-boutant, surmontés chacun d'une levrette. Comme la plupart des églises de la région, elle a été détruite en grande partie pendant les guerres de religion. On a remplacé les voûtes de l’intérieur par un plafond. Le portail et la nef ont été reconstruits sur les anciennes fondations plus larges, que l'on peut découvrir au niveau du sol. Le clocher, de forme carrée, date de 1827. Depuis 1888, l’intérieur a été progressivement remis à neuf. La réfection et l'agrandissement du chœur datent de 1896. La cloche a été fondue en 1620, elle est ornée de fleurs de lys.
- L'église Saint-Sixte.
- La nef de l'église Saint-Sixte.
Héraldique
Blasonnement :
De sable au mur crénelé d'or, maçonné et ouvert du champ, à l'arcature et à la herse sarrasine d'argent, posée sur une mer du même, le tout posé en barre haussée à dextre et abaissée à senestre, au poisson d'or en pointe et à la perdrix couronnée d'argent et contournée au 1er canton du chef, à l'inscription « MURON » en lettres d'argent, posée en arc de cercle en chef senestre. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1475
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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