Lombron

Lombron est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 911 habitants[Note 1].

Lombron

La mairie.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes Le Gesnois Bilurien
Maire
Mandat
Alain Grémillon
2020-2026
Code postal 72450
Code commune 72165
Démographie
Gentilé Lombronnais
Population
municipale
1 911 hab. (2019 )
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 41″ nord, 0° 25′ 05″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 134 m
Superficie 24,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Savigné-l'Évêque
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lombron
Géolocalisation sur la carte : France
Lombron
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Lombron
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Lombron
Liens
Site web www.mairie-lombron.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Lombron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,4 %), prairies (25,1 %), forêts (22,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), zones urbanisées (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lunbrun et Lumbrun en 1050 et 1102[11]. L'origine du toponyme a été longtemps considérée comme obscure[11]. Son origine est probablement gauloise pour les raisons suivantes :

    On peut trouver deux racines celtiques[12]. La partie lum- (devenue ici Lom-) est issue d'une base désignant les marécages limoneux probablement très présents avant qu'ils ne deviennent des étangs au nord et à l'ouest du village. La partie -brun (devenue ici -bron) est issue d'une base bere qui désignait une colline d'apparence allongée (même racine qu'une barre de collines, et que barrer) et ayant une grande part de son périmètre suffisamment escarpée pour que les Gaulois aient pu y voir un site propice à l'installation d'un camp fortifié.

    Ceci est compatible avec la butte de Montrentin, dont le nom actuel peut-être postérieur à la création du nom d'origine de Lombron si celui-ci a migré vers le sud (possible déplacement paroissial pré-médiéval). Mais ce peut être aussi l'une des collines au-dessus de la Pelterie ou du Buisson. Toutefois, le nom Lombron n'est pas compatible avec une origine dans la motte de Bresteau[pas clair] qui est trop petite. Le nom actuel de celle-ci peut avoir aussi une origine médiévale dans un mot issu également de la racine gauloise bere ; il peut avoir signifié petit tertre fortifié ; c'est la partie -ellum du nom Breitellum latinisé en latin médiéval qui évoque la petitesse, et c'est le t , reste d'un suffixe à la partie bere qui évoquerait la fortification.

    Seule l'archéologie pourra peut-être un jour dire s'il y a eu un fort gaulois en bois sur une des collines citées ; par exemple sur la colline de la Pelterie avec des fortins avancés comme à Bresteau, lequel se serait perpétué.

    Le gentilé est Lombronnais.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Janvier 1824 Décembre 1831 Pierre Chéreau    
    Décembre 1831 Août 1837 Michel Hullin    
    Août 1837 Septembre 1865 Pierre Chéreau    
    Septembre 1865 Mai 1871 Joseph Miette    
    Mai 1871 31 Janvier 1874 François (Pierre ?) Hervé    
    01 Février 1874 19 Mars 1883 Louis Joseph Maugé   Fin de mandat cause décès
    19 Mars 1883 12 Mai 1984 François Pierre Hervé   Adjoint remplissant les fonctions de maire par intérim
    13 Mai 1884 31 Mai 1885 François Pierre Hervé   Fin de mandat cause décès
    31 Mai 1885 Août 1885 Jules Crinière   Adjoint remplissant les fonctions de maire par interim
    Août 1885 Mai 1888 Louis Fenouillet    
    Mai 1888 Mai 1892 Henri Poidevin    
    Mai 1892 Mai 1896 Jules Crinière    
    Mai 1896 Après 1912 Louis Touchard    
    1935 1941 Alexandre Maugé[13] SFIO Cultivateur, révoqué par le gouvernement de Vichy
    1971 1995 Marcel Cleach DVD  
    juin 1995 mars 2001 Marcel-Pierre Cléach UMP Administrateur de sociétés, sénateur (1995-2014), conseiller général du canton de Montfort-le-Gesnois (1985-2011)
    mars 2001 mars 2008 Claude Bontemps    
    mars 2008[14] En cours Alain Grémillon[15] FG Artiste peintre, professeur de technologie en retraite
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[15].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2019, la commune comptait 1 911 habitants[Note 4], en diminution de 1,14 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3441 3611 5021 1841 5201 6451 5931 6001 555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4431 4481 3881 3921 4071 3451 3811 3671 311
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2491 3121 3171 1961 1341 0461 0601 0341 016
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0489919731 2611 7861 8251 9271 9621 933
    2018 2019 - - - - - - -
    1 9011 911-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Martin.

    Activité label et manifestations

    Labels

    La commune est un village fleuri (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[23].

    Sports

    Le Lombron Sports fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[24].

    Personnalités liées

    • Marcel-Pierre Cléach (né en 1934), maire de Lombron de 1995 à 2001, sénateur et conseiller général.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 386
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    12. « Etude Illiberis », sur www.acg66.org (consulté le ).
    13. https://maitron.fr/spip.php?article121142, notice MAUGÉ Alexandre, Joseph par Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.
    14. « Canton de Tuffé : Alain Gremillon, candidat du Front de gauche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    15. Réélection 2020 : « Municipales à Lombron. Troisième mandat de maire pour Alain Grémillon », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. « Château de Lauresse », notice no PA00109777, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Église », notice no PA00109778, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Le château de l'Aunay, publié sur le site de la Mairie de Lombron (consulté le 27 février 2018)
    23. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    24. « Lombron Sp. », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).

    Liens externes

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