Saint-Corneille
Saint-Corneille est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 521 habitants[Note 1] (les Cornéliens).
Pour les articles homonymes, voir Saint Corneille et Abbaye de Saint-Corneille.
Saint-Corneille | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Gesnois Bilurien | ||||
Maire Mandat |
Michel Pré 2020-2026 |
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Code postal | 72460 | ||||
Code commune | 72275 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cornélien | ||||
Population municipale |
1 521 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 04′ 02″ nord, 0° 20′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 75 m |
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Superficie | 11,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Savigné-l'Évêque | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Corneille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,2 %), prairies (32,8 %), forêts (10,5 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le village de Saint-Corneille est à l'écart des grands axes de communication. On peut néanmoins trouver la trace de l'existence d'une paroisse dès 1036. Son histoire ecclésiastique est marquée par l'édification par Guillaume-des-Usages d'un prieuré transformé en 1393 en abbaye. Cette abbaye de la Perrigne, ou de Saint-Louis-des-Usages, devient peu après une abbaye de religieuses de l'ordre de Saint-Augustin. En 1700, les lieux comptent douze religieuses. Parallèlement, la commune subit l'influence de la châtellenie de Touvoie, située sur la rive gauche de la Vive Parence. La seigneurie de paroisse est en effet annexée au château appartenant à l'évêque, qui dispose d'une juridiction temporelle, civile, criminelle et de police. Ce château de Touvoie (reconstruit à la fin du XVIIIe siècle) est en outre la résidence de plaisance favorite des ecclésiastiques manceaux. Ce manoir est rattaché au territoire de la commune au début du XIXe siècle.
Saint-Corneille se retrouve ensuite dans l'histoire en 1871. Les 11 et de cette année marquent les combats entre les troupes françaises et prussiennes dans la région. Notamment entre Saint-Corneille et Montfort où la 1re brigade française et la 17e division prussienne s'affrontent le . À noter que le maire de Saint-Corneille de l'époque, monsieur Haentjens, n'avait pas voté la déclaration de la guerre de 1870.
Le , la IIIe Armée américaine du général Patton ouvre à Saint-Mars-la-Brière un cimetière militaire temporaire. Bien que situé sur la commune de Saint-Mars-la-Brière, il s'appellera cimetière « de Saint-Corneille ». Il accueillera nombre de GIs tombés début août 1944 pour la libération du département de la Sarthe. Les corps seront définitivement transférés au cours de l'année 1948.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 1 521 habitants[Note 4], en augmentation de 14,88 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
2006 | 1999 | |
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Population totale | 1012 | 826 |
Part des Hommes (%) | 51,1 | 50,6 |
Part des Femmes (%) | 48,9 | 49,4 |
Sources Insee, enquête annuelle de recensement 2006 |
Économie
- Population active : 521
- Actifs occupés : 494
- Chômeurs : 27
Taux d'activité : 81,8 % ; Taux de chômage : 5,2 %
- Inactifs : 391
- Retraités ou préretraités : 15,4 %
- Élèves, étudiants, stagiaires non rémunérés : 4,6 %
- Autres inactifs : 28,5 %
- Ensemble des résidences principales :
- Taux de propriétaires : 73,3 %
- Taux de locataires : 23,5 %
- Revenu annuel moyen par habitant (1999 - Moyenne nationale = 15 027 €) : 16 668 €
- Jeunes scolarisés (1999 - Myn. nat. = 25 %) : 24,3 %
- Répartition par CSP :
- Agriculteurs (1999 - Myn.Nat. = 2,4 %) : 7,8 %
- Artisans, commerçants, chefs d'entreprise (1999 - Myn.Nat. = 6,4 %) : 8,8 %
- Cadres, professions intellectuelles (1999 - Myn.Nat. = 12,1 %) : 1 %
- Professions intermédiaires (1999 - Myn.Nat. = 22,1 %) : 17,6 %
- Employés (1999 - Myn.Nat. = 29,9 %) : 34,3 %
- Ouvriers (1999 - Myn.Nat. = 27,1 %) : 30,4 %
- L'activité économique :
- Écoles : maternelle et primaire publiques
- Banque : Point vert du Crédit agricole, agence postale
- Commerces : épicier-boucher-charcutier, boulanger-pâtissier, coiffure
- Artisans : aménagement intérieur, plâtrier-plaquiste, menuisier, charpentier
- Autres : 1 horticulteur, 1 agriculteur producteur de fromages de chèvre fermiers, chambres d'hôtes.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église du XIe ou XIIe siècle.
- Les fondations de l'église datent certainement de l'époque carolingienne, mais il n'existe plus aujourd'hui de traces de cette première construction. L'édifice actuel, daté du XIe siècle, est dédié à saint Corneille, pape de 251 à 253 et saint invoqué pour la protection des animaux. Depuis le Moyen Âge, l'église a connu de nombreux remaniements.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse-Alfred Haentjens (Nantes, - Paris, ) maire de Saint-Corneille, conseiller général de la Sarthe et député de 1863 à sa mort.
- Arnaud de Wildenberg, photographe.
Héraldique
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Les armes de la commune de Saint-Corneille se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[15].
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 270
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Réélection 2014 : « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
- « Municipales à Saint-Corneille. Michel Pré est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site de l'IGN.
Liens externes
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