Louis Bancel

Louis Bancel, né le 26 septembre 1926 à Saint-Julien-Molin-Molette et mort le à Féricy[1], est un sculpteur français.

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Louis Bancel
Naissance
Décès
(à 52 ans)
Féricy
Nom de naissance
Louis Henri Claude Bancel
Nationalité
Activités
Formation
Lieux de travail
Enfant
Œuvre monumentale située au Père-Lachaise à Paris.
Œuvre située à Paris au Mail de Bièvre, 75013.

Il était l'époux de Chantal Bancel. Il est le père du linguiste Pierre Bancel, de la musicienne Marie Bancel, de l'historien Nicolas Bancel et de l'informaticien Renaud Bancel.

Biographie

Bachelier précoce, il entame des études en Mathématiques supérieures au lycée du Parc de Lyon, mais les interrompt à l'âge de 17 ans pour rejoindre la Résistance. À la Libération, l'expérience de la guerre et la découverte de l'histoire de l'art le mènent à changer de voie. Après trois ans d'apprentissage chez le sculpteur lyonnais Lucien Descombe il s'installe à Paris en 1948.

Citant les modernes comme Picasso, Matisse et Laurens, mais aussi les sculptures primitives des Cyclades, Bancel fait progressivement évoluer son travail vers des formes les plus pures et les plus simples possibles.

Le monument aux déportés de Buchenwald

Par l'intermédiaire de son ami le peintre Boris Taslitzky, Louis Bancel est contacté en 1957 par l'association des déportés de Buchenwald-Dora. Il réalise le monument dédié à la mémoire des victimes du camp, inauguré le .


La monumentale sculpture en bronze se situe aujourd'hui au Cimetière du Père-Lachaise dans la partie du cimetière consacrée aux victimes de la seconde guerre mondiale. Elle repose sur une dalle de granite de l'architecte M. Romer (lui-même déporté) gravée d'un texte de Louis Aragon :

« Qu’à jamais ceci montre comme l’Homme dut tomber
Et comment le courage et le dévouement
Lui conservent son nom d’Homme. »

Quelques autres monuments

Hommages

Panneau de la place Louis-Bancel à Saint-Julien-Molin-Molette.
  • Il existe une place Louis-Bancel à Saint-Julien-Molin-Molette.

Sources

  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles, Lyon, La Taillanderie, 2000.
  • Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, Faites entrer l'infini no 26, Paris, Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, .
  • Monuments à la mémoire des déporté(e)s victimes des camps de concentration et d'extermination nazis, Mairie de Paris : Musée de la Résistance nationale, 2005

Références

Liens externes

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