Saint-Julien-Molin-Molette

Saint-Julien-Molin-Molette est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Saint-Julien-Molin-Molette

Mairie de Saint-Julien-Molin-Molette.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Pilat
Maire
Mandat
Céline Elie
2020-2026
Code postal 42220
Code commune 42246
Démographie
Gentilé Piraillon
Population
municipale
1 143 hab. (2019 )
Densité 121 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 23″ nord, 4° 36′ 58″ est
Altitude Min. 441 m
Max. 880 m
Superficie 9,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annonay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-Molin-Molette
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Saint-Julien-Molin-Molette
Géolocalisation sur la carte : Loire
Saint-Julien-Molin-Molette
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Julien-Molin-Molette
Liens
Site web saint-julien-molin-molette.fr

    Géographie

    Ce village fait partie du parc régional naturel du Pilat.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-Molin-Molette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,8 %), forêts (42,8 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

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    Saint-Julien-Molin-Molette doit probablement son nom composé au souvenir d'un soldat romain nommé Julien, à la présence de nombreux moulins qui puisaient autrefois l'énergie de la rivière du Ternay, ainsi qu'à l'existence des molettes, de petites meules servant à l'aiguisage des armes blanches. Le nom originel de cet ancien village romain aurait ainsi été « Moledane » ou « Moletane », auquel aurait ensuite été rajouté le nom du saint patron, puis la référence à ses nombreux moulins. Le nom de ses habitants (Piraillons, Piraillones), si différent du nom du village, proviendrait quant à lui d'un surnom en relation avec ses anciennes mines de plomb et d'argent (d'où les « piraillons », qui travaillent la pierre).

    Histoire

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    L'histoire récente de Saint-Julien-Molin-Molette est étroitement liée à l'essor du tissage sur soie naturelle qui a marqué la seconde moitié du XIXe siècle. Cette industrie s'est développée sur toute la région du Pilat, en relation avec les canuts lyonnais. Une quinzaine d'usines ont ainsi été érigées sur les rives du Ternay. Depuis, plusieurs usines ont été restaurées en habitations, ateliers pour artistes et artisans, venus de France et de l'étranger.

    Les usines de soie ayant fermé, les grands bâtiments industriels furent rachetés par des collectifs, notamment pour en faire des ateliers d'artistes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1955 1947 Adrien Chatagnier    
    1947 1963 Victor Gillier    
    1963 1971 Joseph Dorel    
    1971 1977 Georges Bancel    
    1977 1979 Jean-Marc Gaget    
    1979 1995 Marcel Thiollière    
    1995 mars 2001 Pierre Schmelzle    
    mars 2001 mars 2008 François Tiollier    
    mars 2008 mai 2020 Jean-Louis Bariot    
    mai 2020 En cours
    (au décembre 2020)
    Céline Élie    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2019, la commune comptait 1 143 habitants[Note 3], en diminution de 7,45 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8208147698651 2271 3281 3181 3501 516
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6051 7191 8081 8001 7621 9741 8942 0762 244
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 4832 4942 3231 7341 7061 7251 5721 4251 409
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3781 2851 2191 1931 0671 1321 1801 1771 243
    2015 2019 - - - - - - -
    1 1601 143-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Julien de Saint-Julien-Molin-Molette, élevée en 1555 en l'honneur de saint Julien de Brioude. Son ancienne chaire du XVIIe siècle est classée monument historique au titre d'objet depuis le [12]. Une cloche de 1776 est également classée au titre d'objet depuis le [13]. L'édifice est une des églises de la paroisse Saint-Régis d'Argental rattachée au diocèse de Saint-Etienne.
    • Calvaire : surplombant le village, il est bâti sur un terrain d’une superficie de 38 ares. Il est constitué de trois grottes artificielles et renferme les quatorze stations du « Chemin de croix » disposées en arc de cercle autour de la grotte principale, ainsi que les quinze mystères du Rosaire accrochés au mur d’enceinte fermant une pelouse arborée. On compte aussi trente-trois statues disséminées au sein de ce magnifique espace de verdure. Édifié une première fois par M. Léorat - Picansel, curé de Saint-Julien-Molin-Molette, il fut remplacé à la suite d’une grande mission en 1886 par les soins de M. Rajat, curé du village et grâce à la générosité de ses pieux paroissiens. La grotte principale est une chapelle souterraine située sous les trois croix du Calvaire. Un artisan rocailleur lyonnais fut appelé pour réaliser la voûte qui abrite un autel et une magnifique pietà de marbre blanc inspirée de celle de Michel-Ange. La trentaine de stations (moulages de fonte) logées dans le mur d’enceinte sont dues à Fabisch, sculpteur lyonnais auteur de la statue de Notre-Dame-de-Lourdes de la grotte de Massabielle à Lourdes et celle de la Madone de Fourvière à Lyon. Le GR No 65 et le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle longent un côté du terrain sur lequel se situe l'ensemble.
    • Le Ternay est le cours d'eau qui traverse la ville.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Bancel (1926 - 1978), sculpteur, Saint-Julien-Molin-Molette.
    • Michèle Bernard, chanteuse, est installée à Saint-Julien-Molin-Molette[14].
    • Guy Blanc, réalisateur et producteur aux côtés d'Yves Robert, y serait né, le 19 novembre 1930.
    • Louis Perego, fondateur de Radio d'ici installée à Saint-Julien-Molin-Molette depuis 1996.
    • Le groupe punk rock Les Ânes Animent est originaire de Saint-Julien-Molin-Molette[15].

    Tournage

    Mélancolie ouvrière, téléfilm français réalisé par Gérard Mordillat, diffusé le sur Arte y est en grande partie tourné[16].

    Héraldique

    Les armoiries de Saint-Julien-Molin-Molette se blasonnent ainsi :

    D’azur au chevron d’argent, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d’or, à la filière du même.


    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    12. « chaire à prêcher », notice no PM42000722, base Palissy, ministère français de la Culture.
    13. « cloche », notice no PM42000721, base Palissy, ministère français de la Culture.
    14. « Michèle Bernard, sublime méconnue », sur RFI Musique, (consulté le ).
    15. « Les Ânes Animent », sur ananimes.free.fr (consulté le )
    16. « Loire. Mélancolie ouvrière, retour en images à Saint-Julien-Molin-Molette », sur www.leprogres.fr (consulté le ).

    Bibliographie

    • Hubert Saget, Saint-Julien-Molin-Molette est son patrimoine lié au textile, 2013
    • Collectif Saint Julien-Molin-Molette autrefois, 2002

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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