Lumbin

Lumbin est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Lumbin

La place de l'église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Pierre Forte
2020-2026
Code postal 38660
Code commune 38214
Démographie
Gentilé Lumbinois (masc)

Lumbinoise (fem)

Population
municipale
2 166 hab. (2019 )
Densité 309 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 26″ nord, 5° 54′ 48″ est
Altitude 250 m
Min. 222 m
Max. 880 m
Superficie km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Terrasse
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lumbin
Géolocalisation sur la carte : France
Lumbin
Géolocalisation sur la carte : Isère
Lumbin
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Lumbin
Liens
Site web www.lumbin.fr

    Ses habitants sont dénommés les Lumbinois[1].

    Géographie

    Situation et description

    Lumbin, aux pieds de la Chartreuse, vue depuis Le Champ-près-Froges.

    La commune est située à vingt-deux kilomètres au nord-est de Grenoble et à trente-cinq kilomètres de Chambéry, sur la rive droite de l'Isère, au cœur de la vallée du Grésivaudan. Traversée par la Route nationale 90 qui relie les deux agglomérations, le territoire est bordée au nord-est par les falaises du massif de la Chartreuse (plateau des Petites Roches) et à l'ouest par l'Isère

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal est bordé, à l'est, par l'Isère.

    Le ruisseau du Carre au nord-est et le ruisseau de Monfort au sud-ouest descendent du plateau des Petites Roches au nord-ouest pour confluer avec l'Isère au sud-est. Le canal de la Chantourne traverse la commune en longeant l'Isère.

    Voies routières

    Le territoire de la ville de Lumbin est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A 41 et l'ancienne route nationale 90, selon un axe nord-sud.

    L'autoroute A 41

    Tracé de l'A41.

    L'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date mise en service remonté à l'année 1981. La section Grenoble – Crolles a été construite pour les JO d'hiver de Grenoble en 1×2 voies mis en double sens, les véhicules roulant alors sur la bande d'arrêt d'urgence.

    La sortie la plus proche de Lumbin est située sur le territoire de Crolles

    •  24 (direction Grenoble) à 127 km : Crolles'.

    La route départementale (RD 1090)

    L'ancienne route nationale 90, (RN 90), est une ancienne route nationale française reliant avant 2006 la ville de Grenoble au col du Petit-Saint-Bernard. La section traversant le département de l'Isère et le territoire de Lumbin a été déclassée en route départementale 1090 (RD 1090) et sa gestion a été confiée au département. La route départementale traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest, depuis la sortie du territoire de la commune de Crolles, jusqu'à l'entrée de la commune de La Terrasse.

    Transports publics

    La communauté de communes du Pays du Grésivaudan propose le réseau de bus TouGo pour voyager à l’intérieur des 47 communes du territoire et faciliter les déplacements des citoyens. Les lignes concernant les habitants de Lumbin sont[2] :

    Urbanisme

    Typologie

    Lumbin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Terrasse, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 675 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,6 %), forêts (26,3 %), zones urbanisées (15,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Lumbin est situé en zone de sismicité n°4, comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Dénommé Lumbino villa vers 1095, puis Magnus Lumbinus au XIIIe siècle, issu du nom d'un domaine d´origine gallo-romaine « Lumbianum », dérivé avec le suffixe -inum du nom d´homme romain Lumbius[14].

    Histoire

    Moyen Âge et Renaissance

    Un relais de post était installée sur la route royale à Lumbin. Le , le baron de Gordes bloque l'avancée du baron des Adrets à Lumbin[15].

    Époque contemporaine

    • Passage du pape Pie VII à Lumbin lors de sa captivité en 1809[16].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mars 2008 Gérard Faïella UMP  
    mars 2008 mars 2014 Albert Andrevon    
    mars 2014 En cours Pierre Forte DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2019, la commune comptait 2 166 habitants[Note 4], en augmentation de 2,75 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    494528538652685668660640661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    628644627584570517502427390
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    401388352350339329336267382
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3903954887099361 4641 6611 8671 959
    2014 2019 - - - - - - -
    2 1352 166-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipements et activités sportives

    Le lac des Martelles est un plan d'eau de 13 hectares où l'on peut pratiquer le téléski nautique.

    Coupe Icare

    Depuis 1973, la plus grande manifestation mondiale de vol libre a lieu, chaque année, à Lumbin : la Coupe Icare. Sont mis à l'honneur pour l'occasion les deltaplanes et les parapentes, dans le cadre d'un concours de déguisement et d’atterrissage de précision, les montgolfières par dizaines, qui parcourent la vallée à l'aube et au crépuscule, mais aussi la voltige et le parachute. La patrouille de France effectue, quant à elle un survol du village, et marque le point d'orgue du festival.

    Les clubs

    • TTG (Tennis de Table du Grésivaudan), club de Tennis de table des communes du Touvet, Allevard, La Terrasse et Lumbin.
    • L'ASTT 38 (Association Sportive du Touvet-Terrasse 38 football). Champion d'isère -13 ans en 2008.

    Infrastructures sportives

    • Stade de football
    • Court de tennis
    • Terrain multisport
    • Skatepark
    • 3e site d'atterrissage de vol libre de France.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local. Il existe également plusieurs stations de radios locales qui émettent sur son territoire sont France Bleu Isère, Hot Radio et Radio Oxygène.

    Économie

    La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[22],[23].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église
    Le clocher de l'église brûla en . Après de nombreuses, collectes, dons et ventes, le clocher fut réparé fin 2010 et un coulage et démoulage des cloches eut lieu en .
    • cascade double dite "du Carre"
    • Bâtie du Petit Lumbin[15]

    Le château fort de Montfort est situé en limité du territoire communal sur la commune de Crolles.

    Patrimoine culturel

    La bibliothèque.
    • Bibliothèque

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Fabre (1882-1984), inventeur de l'hydravion, vécut à Lumbin. Il fit son premier essai en 1910 sur l'étang de Berre.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 2 février 2020
    2. Site de la CC du Grésivaudan, page sur les lignes de bus.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de La Terrasse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
    13. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
    14. Site d'Henry Suter Glossaire sur le nom des lieux en Suisse Romande, Savoie et environs, consulté le 25 janvier 2019
    15. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 336-338.
    16. http://www.latraceclaraz.org/passagedupapepieviilumbin.pdf
    17. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
    23. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
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